Comment soigner une courbature musculaire avec les huiles essentielles?

Qui n’a jamais souffert d’une courbature musculaire ? Après le sport ou un effort inhabituel, ou suite à une infection virale, on ressent souvent ces douleurs dans les muscles synonymes de la présence d’une courbature musculaire. Pour abréger les douleurs et soigner une courbature musculaire, rien de mieux qu’un massage ou un bain aux huiles essentielles.

Les courbatures musculaires peuvent être causées par un effort physique intense, un stress prolongé ou encore un faux mouvement. Pour soulager ces douleurs et favoriser la récupération, les huiles essentielles sont un excellent remède naturel. Dans cet article, nous verrons comment utiliser les huiles essentielles pour soigner les courbatures musculaires.

Métabolisme et muscles

Qu’est ce que le métabolisme énergétique ?

Le métabolisme énergétique est essentiel pour le fonctionnement du corps, fournissant l’énergie nécessaire pour les mouvements, la régulation de la température corporelle et les processus métaboliques internes. Les macronutriments – glucides, lipides et protéines – de la nourriture servent de sources d’énergie. Environ 60% de cette énergie se convertit en chaleur pour maintenir la température corporelle, le reste alimente les processus métaboliques et le travail musculaire.

L’adénosine triphosphate (ATP) est le carburant principal des muscles, se décomposant en adénosine diphosphate (ADP) et un phosphate libre lors d’une contraction musculaire, libérant de l’énergie. L’ADP est ensuite reconverti en ATP, garantissant un approvisionnement constant en énergie. La resynthèse de l’ATP peut se faire par différentes voies, selon l’intensité et la durée de l’effort.

Il existe quatre types principaux de production d’énergie : créatine kinase, glycolyse anaérobie, glycolyse aérobie et lipolyse. Chacun utilise différentes sources d’énergie et dépend de la disponibilité de l’oxygène. La phosphocréatine, source d’énergie rapide, est utilisée en premier lors d’un effort physique, suivie par les glucides et les lipides.

La glycolyse anaérobie produit de l’énergie sans oxygène rapidement mais génère du lactate, pouvant entraîner une fatigue musculaire. La glycolyse aérobie, plus lente, utilise l’oxygène pour décomposer complètement le glucose. La lipolyse décompose les graisses en acides gras en aérobie, offrant une source d’énergie presque inépuisable mais lente.

Les protéines servent également de source d’énergie, surtout en cas de carence. En sport, le type de métabolisme énergétique varie selon le sport pratiqué, l’intensité et la durée de l’effort. Les fibres musculaires rouges sont adaptées aux efforts d’endurance, tandis que les fibres blanches sont optimales pour des mouvements courts et puissants. L’entraînement peut influencer la composition et la performance des fibres musculaires.

Définition d’un muscle

Le muscle se compose de tissus musculaires, conjonctifs, de vaisseaux sanguins et de nerfs. Les cellules musculaires, avec leurs filaments d’actine et de myosine, contractent pour modifier la longueur et la forme de la cellule, produisant force et mouvement. Ils jouent un rôle essentiel dans le maintien de la posture, la locomotion et le fonctionnement des organes internes, comme la contraction cardiaque.

Les tissus musculaires, issus du mésoderme embryonnaire, se déclinent en trois types : squelettique, cardiaque et lisse. Les muscles squelettiques se contractent volontairement, tandis que les muscles cardiaques et lisses sont involontaires. Les fibres musculaires squelettiques se divisent en fibres à contraction rapide et lente.

Les muscles tirent leur énergie de l’oxydation des lipides et des glucides, en condition aérobie, et par des réactions chimiques en anaérobie. Ces réactions produisent de l’adénosine triphosphate (ATP), source d’énergie pour le mouvement musculaire.

Les types de tissu musculaire comprennent le muscle squelettique, responsable des mouvements volontaires, le muscle lisse, trouvé dans les organes, et le muscle cardiaque, unique au cœur. Les muscles striés, squelettiques et cardiaques, contiennent des sarcomères, unités structurelles clés, tandis que les muscles lisses n’en possèdent pas.

La structure du muscle strié squelettique implique divers niveaux de tissus conjonctifs : l’épimysium, le périmysium et l’endomysium. Les fibres musculaires, composées de myofibrilles, contiennent des sarcomères, donnant l’aspect strié aux muscles.

En physiologie, les sarcomères des muscles squelettiques se contractent et se relâchent rapidement, tandis que les muscles lisses soutiennent des contractions plus lentes mais continues.

La fonction musculaire dépend de l’emplacement et des insertions du muscle. La section transversale détermine la force générée, et les myofibrilles, chaînes de sarcomères, raccourcissent lors de la contraction, changeant la longueur de la fibre musculaire.

Comment fonctionne le muscle ?

Les muscles, représentant 30 à 40 % de notre poids corporel, se composent principalement d’eau (80 %), de protéines (17 %), de glycogène, de lipides et de sels minéraux (1 % chacun). Ils nécessitent de l’oxygène et de l’ATP (Adénosine TriPhosphate), généré à partir des glucides alimentaires, pour fonctionner efficacement.

Nous disposons de trois types de muscles avec des fonctions variées :

  1. Muscles striés squelettiques : Responsables des mouvements volontaires et réflexes (marche, levée d’une jambe, saisie d’objets…).
  2. Muscles striés du myocarde : Essentiels au fonctionnement du cœur et à la circulation sanguine.
  3. Muscles lisses : Opèrent de manière autonome dans des processus tels que la respiration, la digestion et le fonctionnement des viscères.

Les muscles jouent également un rôle dans la protection contre les chocs, l’équilibre physique, et la production de chaleur.

Les propriétés principales des muscles incluent :

  • Excitabilité : Réaction à une stimulation.
  • Contractilité : Capacité à se contracter et revenir à l’état initial.
  • Tonicité : Force au repos ou en activité.
  • Élasticité : Aptitude à s’étirer et reprendre forme initiale.

Ces propriétés varient selon l’âge, le sexe, la corpulence et le niveau d’activité physique.

Pour maintenir une bonne santé musculaire, la pratique régulière d’activités physiques et sportives est essentielle, accompagnée d’un bon échauffement avant l’exercice et de s’étirer après. L’échauffement prépare le corps à l’effort, améliore la performance et prévient les blessures. Les étirements post-exercice favorisent la récupération, maintiennent l’élasticité musculaire et limitent le risque de crampes.

Quels sont les facteurs qui influent sur le muscle ?

Les facteurs métaboliques jouent un rôle crucial dans la contraction musculaire, entraînant une diminution de la charge énergétique intramusculaire et une augmentation du rapport AMP/ATP. L’AMP kinase (AMPK), un capteur du statut énergétique cellulaire, influence les synthèses protéiques musculaires. L’activation de l’AMPK stimule l’expression de gènes liés à l’adaptation musculaire, notamment ceux codant pour les protéines mitochondriales. L’activité accrue de l’AMPK pendant l’exercice inhibe les synthèses de protéines en réduisant l’activité de mTOR, régulateur de la traduction. Durant la récupération, il y a un rebond d’activité, favorisant les synthèses protéiques musculaires.

Le Hypoxic Inductible Factor (HIF) et le Vascular Endothelial Growth Factor (VEGF), régulés par l’hypoxie musculaire, influencent également le développement musculaire. HIF favorise la biogenèse des mitochondries, tandis que VEGF stimule le développement du réseau capillaire.

Les facteurs nerveux incluent la commande nerveuse de la motricité, déclenchant l’entrée de calcium dans la cellule musculaire et activant les calcineurines. Ces dernières, en activant le facteur de transcription NFAT, influencent la différenciation métabolique et structurale des muscles. Les myogénines, régulant l’expression génique des protéines musculaires, jouent un rôle dans la réponse musculaire à l’entraînement.

Le rôle des hormones est aussi déterminant. Les hormones stéroïdiennes, l’axe somatotrope, et l’insuline coordonnent le développement de la masse musculaire. L’IGF-1 stimule la prolifération des cellules satellites, contribuant à l’hypertrophie musculaire. Les hormones thyroïdiennes influencent la typologie des fibres musculaires.

Enfin, la nutrition est essentielle pour la croissance musculaire. Un apport protéique et calorique adéquat est nécessaire. Les glucides jouent un rôle dans la fixation des protéines, tandis que l’insuline exerce un effet anabolique sur les protéines musculaires. Une nutrition adaptée, riche en protéines et en glucides, est cruciale pour optimiser l’effet de l’entraînement physique.

Comment apparaissent les courbatures ?

La douleur musculaire peut aller d’une douleur légère dans un groupe musculaire, à une douleur débilitante et affecter vos activités quotidiennes.  Les douleurs musculaires des sportifs, à savoir les courbatures et les crampes surviennent à la suite de la pratique d’exercices physiques inhabituels ou d’activités comportant des contractions musculaires intenses. Elles se manifestent par des douleurs et des raideurs au niveau des muscles sollicités. Elles se lient également à des microlésions ou micro-déchirures des fibres musculaires.

Pour prévenir leur apparition, il convient de procéder à de bons étirements musculaires et de boire beaucoup d’eau en fin d’activité. Si, malgré ces conseils, les douleurs apparaissent, il est alors indiqué d’utiliser le massage aux huiles essentielles et de masser les muscles endoloris avec un mélange d’huiles essentielles adapté puis de pratiquer un sport doux (marche à pied, vélo). Dans la pratique sportive, occasionnelle ou intensive, la préparation et la récupération des muscles et articulations est toutefois primordiale. Les massages et l’utilisation de produits naturels chauffants et circulatoires améliore considérablement la condition physique.

Qu’est ce qu’une courbature ?

Les courbatures, courantes parmi les douleurs musculaires, résultent d’une inflammation due à l’élimination des déchets accumulés lors d’un effort. Cette douleur est causée par l’élimination de déchets et la réparation des dommages dans les cellules musculaires, un processus durant généralement 2 à 5 jours. Elles surviennent quelques heures après un effort inhabituel ou en cas d’infections telles que la grippe, rendant les muscles sensibles à la pression et douloureux au moindre mouvement.

Les courbatures peuvent être accompagnées de contractions musculaires, parfois d’enflure et de chaleur au toucher. Bien que généralement bénignes, elles peuvent indiquer des problèmes plus graves comme des élongations ou des déchirures musculaires. Des crampes peuvent aussi survenir en lien avec des conditions telles que le diabète, l’insuffisance rénale, ou des troubles circulatoires, et certains médicaments peuvent les favoriser.

Une courbature se caractérise par des douleurs musculaires résultant d’un effort physique, de la fatigue ou de la fièvre, apparaissant généralement 24 heures après l’effort. Ces douleurs, dues à des microlésions des fibres musculaires, se manifestent par une sensation de raideur et durent environ une semaine.

Les courbatures se distinguent d’autres types de douleurs musculaires :

  • Crampes : Contractions douloureuses, involontaires, intenses et soudaines.
  • Contractures : Douleurs longues et localisées.
  • Élongations : Douleurs brutales et très douloureuses avec déchirure.

Les symptômes incluent une douleur sourde dans le muscle affecté, souvent avec une sensibilité ou raideur. Cette douleur, ressentie lors de l’étirement, de la contraction ou de la pression sur le muscle, augmente typiquement dans les 24 heures suivant l’exercice, atteint un pic entre 24 et 72 heures, puis diminue graduellement jusqu’à disparaître après 5 à 7 jours. La condition physique et l’habitude d’un type d’effort influencent l’intensité des courbatures.

Quelles en sont les causes ?

Les causes des courbatures varient et peuvent survenir après un effort physique, en cas de fièvre due à une infection virale, ou en raison de la déshydratation. Lors d’un effort physique, les muscles peu habitués à travailler peuvent subir des lésions des fibres musculaires, entraînant des courbatures. La fièvre, comme celle associée à la grippe, provoque une réaction inflammatoire dans le corps, causant des courbatures. La déshydratation, quant à elle, affaiblit les muscles, favorisant leur inflammation. Le stress peut également provoquer des douleurs musculaires, notamment dans le cou et le dos, par une augmentation du tonus musculaire. Dans des cas comme la fibromyalgie, les douleurs musculaires diffuses et la fatigue entraînent des courbatures, bien que les causes exactes restent inconnues.

Les conséquences des courbatures incluent la douleur et l’inconfort, rendant les mouvements difficiles. Elles peuvent affecter la performance, réduire l’amplitude des mouvements, diminuer la capacité des muscles à absorber les chocs, et baisser la force et la puissance musculaire. Elles peuvent aussi entraîner des contraintes sur les tendons et les ligaments, affectant particulièrement les cuisses et les jambes après l’exercice.

L’origine des courbatures est attribuée à des microtraumatismes au niveau des muscles et tendons, causant de petites lésions. Ces douleurs résultent de petits saignements causés par la rupture des capillaires sanguins ou d’une lyse des cellules musculaires. Contrairement aux croyances, l’acide lactique n’est pas responsable des courbatures, car il disparaît environ une heure après l’effort.

Comment prévenir les courbatures ?

Une bonne hydratation est essentielle pour prévenir les courbatures et les crampes, en particulier lors d’activités sportives. Il est important de boire en quantité suffisante avant, pendant, et après l’effort, y compris pendant la natation.

Consommer des aliments riches en magnésium, tels que le chocolat, les céréales complètes, les noix, les légumes secs et la levure de bière, est également bénéfique, surtout pour les sportifs. En cas de crampes nocturnes fréquentes, dues à un manque d’eau et de sel, il est conseillé de boire au moins un litre et demi d’eau par jour et de consulter un médecin si vous suivez un régime pauvre en sodium ou prenez des diurétiques.

L’échauffement et les étirements jouent un rôle crucial. Avant tout exercice physique, un échauffement musculaire efficace, long, progressif et adapté est nécessaire, incluant des étirements et des assouplissements généraux, ainsi que des gestes spécifiques à votre discipline sportive. Après l’effort, il est important de renouveler les étirements des muscles les plus sollicités.

Pour ceux qui sont peu entraînés, il est conseillé d’éviter de trop solliciter la musculature d’emblée et d’intensifier progressivement l’effort. Pour prévenir les courbatures, adoptez quelques gestes simples avant et après le sport :

  • Un échauffement complet et des étirements.
  • Boire de l’eau.
  • Avoir une alimentation adaptée à son activité.
  • Écouter son corps.

L’apparition des courbatures peut être limitée ou prévenue en augmentant graduellement l’intensité des nouveaux exercices physiques. Bien que les contractions excentriques soient inévitables pendant l’exercice, surtout quand les muscles sont fatigués, les courbatures peuvent théoriquement être prévenues en limitant les exercices à des contractions concentriques et isométriques. Cependant, des études suggèrent que les étirements avant ou après l’effort n’éliminent pas le risque de courbatures et que des étirements excessifs peuvent eux-mêmes en être la cause.

Quels sont les traitements classiques ?

Le massage thérapeutique peut atténuer les courbatures en réduisant la production de cytokines comme le TNF-α et l’interleukine-6, impliquant le système immunitaire dans leur apparition.

En cas de courbatures ou crampes, maintenir les muscles en mouvement avec des étirements légers, du vélo ou de la marche accélère leur disparition. Un bain chaud et l’application locale de chaleur avec des sachets chauffants ou un coussin électrique peuvent également apaiser les douleurs. En cas de crampes sévères, la prise temporaire d’un médicament antidouleur peut être utile. Pour soulager une crampe, étirez le muscle, comme en tirant les orteils vers le genou en cas de crampe du mollet. Marcher ou faire des flexions des jambes peut aussi aider.

En cas de douleurs musculaires inexpliquées, le médecin cherchera la cause par un examen approfondi, pouvant inclure la recherche de maladies musculaires ou neurologiques, de carences ou d’effets secondaires de médicaments. Des examens complémentaires ou un traitement médicamenteux peuvent être recommandés si les crampes persistent.

Pour soulager les courbatures, plusieurs solutions existent :

  • Reposer les muscles : Évitez les activités sportives intenses pendant 24 à 48 heures après l’apparition des courbatures.
  • Appliquer de la chaleur : Pour améliorer la circulation sanguine et détendre les muscles.
  • Masser les muscles concernés : Cela peut aider à soulager la douleur.

La douleur des courbatures disparaît généralement dans les 72 heures. Pour la soulager, les activités de faible intensité, les massages, les bains chauds, ou la visite au sauna peuvent être bénéfiques. La cryothérapie, bien que souvent recommandée, présente une efficacité controversée selon les études. L’exercice physique continu peut aussi temporairement supprimer la douleur, un phénomène connu sous le nom d’analgésie induite par l’exercice, bien que ses effets sur la réduction des courbatures nécessitent davantage d’études.

Importance des huiles essentielles dans la guérison des courbatures musculaires

Les huiles essentielles sont des extraits de plantes concentrés qui possèdent de nombreuses propriétés bénéfiques pour la santé. Elles sont particulièrement efficaces pour soulager les courbatures musculaires grâce à leurs propriétés anti-inflammatoires, analgésiques et relaxantes.

Comment utiliser les huiles essentielles pour soigner une courbature?

Les huiles essentielles possèdent un pouvoir de pénétration exceptionnel car elles traversent la peau par osmose ; puis rejoignent rapidement (entre une demi-heure et 2 heures) le système circulatoire par l’intermédiaire des capillaires sanguins.  Dans le cas des douleurs musculaires liées aux courbatures, il faudra cependant appliquer les huiles choisies directement au niveau de la zone à traiter ; et après avoir pris le soin de les diluer dans un volume d’huile végétale. Pour une action musculaire, la concentration d’huile essentielle utilisée peut en effet aller jusqu’à 10%. Pour 30 ml d’Huile Végétale, on peut mettre 70 gouttes d’Huiles Essentielles par exemple. Massez la zone douloureuse avec cette huile 2 fois par jour.

La revue Pain Research and Treatment a rapporté en 2016 que l’aromathérapie est un traitement naturel efficace contre la douleur. Des études ont montré que l’utilisation d’huiles essentielles pour traiter les symptômes de la douleur a aidé à réduire la douleur chronique. Par exemple, l’utilisation d’huile de lavande, de romarin et de menthe poivrée a aidé à réduire la douleur d’environ 30% chez les personnes souffrant de douleur chronique à l’épaule.

Il y a plusieurs façons d’utiliser les huiles essentielles pour traiter les courbatures musculaires :

  • Vous pouvez appliquer les huiles essentielles directement sur la zone douloureuse après les avoir diluées dans une huile végétale (comme l’huile d’amande douce ou l’huile de coco). Massez doucement pour favoriser la pénétration des huiles et la relaxation des muscles.
  • Mélangez quelques gouttes d’huile essentielle à une huile de massage neutre et massez la zone douloureuse pour détendre les muscles et faciliter la récupération.
  • Ajoutez quelques gouttes d’huile essentielle à l’eau chaude de votre bain, en veillant à bien les disperser. Plongez-vous dans ce bain relaxant pour profiter des bienfaits des huiles essentielles.

Quelles huiles essentielles choisir pour soigner une courbature?

  • Menthe poivrée Mentha Piperita : Les propriétés de soulagement de la douleur et de refroidissement de l’huile essentielle de menthe poivrée en font une excellente huile pour le soulagement naturel de la douleur pour les muscles endoloris.
  • Lavande Lavandula Angustifolia : les propriétés de soulagement de la douleur musculaire de la lavande sont également bonnes pour soulager la tension musculaire des bras, des cuisses ou du bas du dos après une séance d’entraînement.
  • Camomille Chamaemelum Nobile contribue à apaiser la tension musculaire.
  • Eucalyptus Mentholé : l’effet de refroidissement de l’huile essentielle d’eucalyptus pour frotter les muscles endoloris et pour aider à se débarrasser des douleurs et courbatures après l’entraînement
  • Romarin Rosmarinus Officinalis permet d‘accélérer la récupération des blessures musculaires.
  • Gaulthérie Couchée : Utilisée par de nombreux kinésithérapeutes et masseurs pour ses propriétés antidouleurs et anti-inflammatoires. Elle soulage les douleurs musculaires ou articulaires, les rhumatismes et les tendinites.

Quelles huiles végétales choisir pour soigner les courbatures ?

Lors de l’utilisation d’huiles essentielles pour la douleur musculaire, pensez qu’elles sont effectivement trop puissantes pour s’utiliser directement sur la peau. Pour faire votre propre huile de massage à la maison, vous pouvez utiliser l’une des huiles de support suivantes :

  • L’Huile Végétale de Jojoba est une huile très bénéfique pour votre peau de par sa constitution très proche du sébum. Le jojoba est une excellente huile de support pour les huiles essentielles analgésiques. Il aide les huiles à pénétrer plus facilement dans la peau.
  • L’Huile végétale de Millepertuis  peut aider à augmenter les propriétés antidouleur de nombreuses huiles essentielles, car elle a un effet anti-inflammatoire. L’huile de millepertuis a des propriétés qui peuvent aider à réduire l’inflammation lorsqu’elle est appliquée par voie topique.
  • L’Huile végétale d’Arnica  aide à soulager la douleur musculaire surtout lorsqu’elle est utilisée avec des huiles essentielles. L’huile d’arnica est riche en composés anti-inflammatoires puissants. Ce macérât huileux est recommandé en complément des traitements pour apaiser les inflammations. Il diminue la formation des bleus et facilite leur résorption. Elle est également apaisant, elle soulage les zones endolories.

Précautions d’emploi

  • N’utilisez pas d’huiles essentielles directement sur votre peau sans les diluer.
  • Ne pas utiliser d’huiles essentielles si vous êtes enceinte ou sur de jeunes enfants sans d’abord consulter un aromathérapeute certifié.
  • Ne pas utiliser trop d’huile essentielle dans un remède maison. 4 gouttes d’huile essentielle pour chaque cuillère à soupe d’huile de support est généralement assez fort.

Demander un avis médical pour les asthmatiques et les épileptiques. Une huile essentielle ne doit en conséquence pas s’utiliser par des personnes sous traitement anticoagulant, ou allergiques aux salicylés (aspirine), les personnes ayant de l’eczéma, de l’asthme, un ulcère, une hernie, une hémorragie, ou ayant à subir une intervention chirurgicale.
Il est aussi recommandé de réaliser le test allergique avec le mélange comme détaillé sur cette page avant toute utilisation.

Les huiles essentielles sont une solution naturelle et efficace pour soulager les courbatures musculaires. En les utilisant correctement, vous pouvez profiter de leurs propriétés anti-inflammatoires, analgésiques et relaxantes pour retrouver rapidement un confort musculaire optimal.

4 réflexions au sujet de “Comment soigner une courbature musculaire avec les huiles essentielles?”

  1. Article vraiment intéressant. Je ne savais pas que les huiles essentielles permettaient de réduire autant les courbatures. 30%, c’est vraiment important !

    Bonne journée 🙂

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  2. Bonjour Célia,

    Merci pour cet article bien détaillé, je suis assez fan des huiles essentielles, pour l’instant, je fais un mélange des huiles pour mes cheveux, et grâce à ton article je découvert petit à petit d’autres utilisations, je vais les tester.

    Gros bisou,
    Maria

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  3. Les huiles essentielles sont vraiment des produits formidables. Merci pour cette article, j’ai vraiment appris plein de choses.

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    • Merci beaucoup pour votre commentaire. N’hésitez pas à noter notre article et à le partager autour de vous !

      Bonne journée à vous.

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