Troubles articulaires ! Quelles huiles essentielles utiliser ?

Les douleurs dans les articulations sont un véritable souci au quotidien. C’est douloureux et énervant. Ne laissez pas les troubles articulaires gâcher votre vie. Vous devez agir ! Découvrez dans cet article quelles huiles essentielles utiliser pour soulager les douleurs d’articulations.

Comment se manifestent les douleurs articulaires ?

Les mouvements répétitifs endommagent petit à petit les tissus qui relient les muscles à l’os. Le manque d’hydratation de l’articulation, l’alimentation trop acide… tous ces facteurs à la longue entraînent l’inflammation des articulations : c’est l’arthrite.

Cette inflammation se situe au niveau de la bourse séreuse. C’est un tissu conjonctif qui renferme le liquide synovial (facilite le glissement entre l’os et le tendon, sert d’amortissement pour les mouvements) et provoque de fortes douleurs dans les articulations lorsqu’il est enflammé.

En s’usant, le cartilage perd de sa souplesse et de son élasticité. Les os vont se toucher, ce qui provoque les douleurs articulaires. À la longue, le cartilage s’use et les os finissent par frotter entre eux : c’est l’arthrose.

Qu’est ce qu’une articulation saine ?

Les articulations sont classées en fonction des tissus qui unissent les os et de la présence d’une cavité articulaire. On distingue les articulations fibreuses, les articulations cartilagineuses et enfin, les articulations synoviales. Les articulations synoviales sont connues pour leur grande liberté de mouvement. La plupart des grandes articulations appartiennent à cette catégorie.

Dans une articulation synoviale, plusieurs éléments interviennent pour permettre le mouvement. On y trouve une cavité articulaire délimitée par la membrane synoviale et le cartilage articulaire. Le cartilage recouvre les surfaces osseuses articulaires, et juste en dessous, se trouve l’os sous-chondral. La cavité contient un liquide appelé synovie, et l’ensemble est entouré d’une capsule qui maintient la cavité articulaire et relie les os. Souvent, des ligaments et des ménisques stabilisent l’articulation.

Le mouvement dans une articulation résulte de l’action des muscles sur les os. La capacité de mouvement varie en fonction de l’articulation, avec différents degrés de liberté entre les os pour permettre la mobilité.

Le cartilage est un composant essentiel de l’articulation. Le cartilage recouvre les surfaces osseuses et se compose de chondrocytes et d’une matrice. Les chondrocytes, cellules du cartilage, tirent leur nutrition du liquide synovial, car le cartilage ne possède ni vaisseaux sanguins ni nerfs. La matrice du cartilage contient de l’eau, du collagène (principalement de type II) et des protéoglycanes. Les protéoglycanes retiennent l’eau et contribuent à la résistance mécanique du cartilage.

Le cartilage comporte plusieurs couches, allant de la couche superficielle qui agit comme une barrière, à la couche profonde où les chondrocytes s’organisent en colonnes. Une zone calcifiée assure l’adhésion du cartilage à l’os.

Les structures péri-articulaires telles que la capsule, les ligaments, les bourses séreuses, et les tendons jouent également un rôle crucial dans le maintien de la stabilité et de la fonction articulaire.

Quels sont les symptômes ?

Les signes cliniques de l’arthrose varient selon l’articulation concernée, mais la douleur est le principal symptôme. Elle est de type mécanique, déclenchée et aggravée par le mouvement, et s’atténue au repos. La douleur est plus intense le soir et peut perturber le sommeil. La gêne fonctionnelle, correspondant à une limitation de la mobilité, est variable selon l’activité du patient.

Dans la coxarthrose, le patient ressent la douleur au pli de l’aine, qui irradie parfois vers la cuisse, le grand trochanter ou la fesse. Cette douleur s’atténue après un court dérouillage. La gonarthrose se caractérise par une douleur diffuse ou médiale au genou. Elle évolue mécaniquement avec des troubles de la statique et parfois des dérobements. Dans l’arthrose digitale, les douleurs, localisées et mécaniques, alternent entre poussées et rémissions. L’arthrose vertébrale cause des douleurs irradiant aux membres supérieurs (cervicarthrose), une raideur dorsale (dorsarthrose) ou des lombalgies chroniques (lombarthrose).

Les symptômes généraux de l’arthrose comprennent :

  • une amplitude articulaire limitée,
  • une raideur matinale,
  • un gonflement,
  • une rougeur,
  • une sensation de chaleur,
  • des bosses osseuses,
  • des douleurs sous charge,
  • et des sensations de grincement.

Les signes avant-coureurs qui nécessitent une consultation rapide incluent un gonflement, une rougeur, une chaleur articulaire, des éruptions cutanées, des douleurs thoraciques ou abdominales, de la fièvre, des symptômes oculaires ou cutanés, et des douleurs sévères et soudaines.. L’évaluation de la douleur articulaire vise à identifier une affection articulaire locale ou une pathologie systémique plus grave.

Les conditions climatiques, telles que le froid et l’humidité, exacerbent les symptômes de l’arthrose. Les articulations arthrosiques ne présentent généralement ni rougeur ni chaleur mais peuvent gonfler en cas d’épanchement synovial, fréquent au niveau des genoux. Les lésions arthrosiques, irréversibles, entraînent des déformations et un raidissement articulaire, pouvant aboutir à une impotence partielle.

Que faire en cas de douleurs articulaires ?

En présence de douleur articulaire, consultez un médecin. Pour apaiser une inflammation articulaire aiguë, appliquez une poche de glace et prenez des antalgiques.

Pour l’arthrose, activez vos articulations le matin. Réduisez l’excédent de poids et portez des chaussures adéquates. Utilisez une canne pour soulager la douleur. Choisissez des chaises facilitant le lever. Consultez un professionnel pour des équipements spécialisés en orthopédie ou en pharmacie.

Si vous ressentez de la fièvre, des frissons, une fatigue excessive, une rougeur cutanée, des douleurs musculaires, consultez un médecin. Faites-le également si l’articulation douloureuse est rouge, chaude ou gonflée. Consultez aussi en cas de mobilité réduite, de raideur matinale prolongée, de douleurs post-accident, de douleurs récurrentes, de non amélioration avec l’automédication, ou de douleurs déjà diagnostiquées et traitées.

Pour prévenir les douleurs articulaires, réduisez l’excès de poids. Limitez la viande et l’alcool en cas de goutte. Buvez beaucoup d’eau. Les sportifs doivent s’échauffer, s’hydrater et modérer l’intensité de leurs entraînements.

En cas de douleurs articulaires et musculaires au réveil, faites régulièrement de l’exercice. Pratiquez des étirements au lit et après le lever. Choisissez un oreiller adapté et changez de matelas tous les 10 ans pour un meilleur soutien. Les douleurs articulaires sont généralement mécaniques, aggravées par le mouvement et atténuées au repos. La gêne fonctionnelle varie selon l’activité du patient. Les articulations peuvent gonfler, les ostéophytes peuvent provoquer des déformations. Les lésions arthrosiques sont irréversibles, pouvant conduire à un raidissement articulaire et une impotence partielle.

Quelles peuvent être les complications ?

Les complications de l’arthrose varient selon l’articulation touchée.

Pour la coxarthrose (arthrose de hanche), la gêne fonctionnelle réduit la mobilité, impactant la marche et les activités quotidiennes. Les mouvements rotatifs de la hanche sont particulièrement limités, affectant des gestes comme s’accroupir ou se chausser. L’indice algofonctionnel de Lequesne aide à évaluer ces impacts.

Dans la gonarthrose (arthrose du genou), les complications concernent les difficultés dans les activités sollicitant le genou, telles que la marche, la station debout prolongée, ou monter des escaliers. Une canne peut être nécessaire, et certains sports ou professions doivent être évités. Les indices algofonctionnels permettent d’évaluer la sévérité des symptômes.

L’arthrose digitale, bien que souvent minimisée, engendre un handicap important dans l’usage quotidien des mains, affectant tant la vie professionnelle que domestique. Un dérouillage matinal est souvent nécessaire.

Pour l’arthrose vertébrale, l’atteinte cervicale limite l’amplitude des mouvements et le port d’un collier cervical peut être bénéfique. L’INDIC (Indice de Douleur et d’Incapacité Cervicales) évalue l’impact de la pathologie. L’arthrose lombaire provoque des difficultés de marche et des douleurs intermittentes, exacerbées par la station assise prolongée et atténuées par le repos allongé.

Les complications générales de l’arthrose comprennent des spasmes musculaires dus à l’immobilité, une raideur résultant de la contraction musculaire, un gonflement articulaire par accumulation de liquide, une inflammation des tissus adjacents et, dans les stades avancés, des déformations des membres, notamment aux doigts et aux pieds. Ces symptômes nécessitent une gestion attentive pour minimiser l’impact sur la vie quotidienne et prévenir l’aggravation.

Quelles sont les principales maladies causant des douleurs articulaires ?

La douleur affectant une seule articulation peut être causée par l’arthrite infectieuse, la goutte, l’arthrose, ou être le premier signe d’une maladie systémique ou auto-immune. Chez les jeunes adultes, les lésions, infections (comme la gonorrhée disséminée) et inflammations (telles que la goutte) sont fréquentes. Pour les adultes plus âgés, l’arthrose et l’arthrite induite par des dépôts de cristaux sont courantes. L’arthrite infectieuse aiguë est particulièrement dangereuse à tout âge, pouvant causer des dommages articulaires rapides et sévères. Les causes moins fréquentes incluent l’ostéonécrose, les tumeurs articulaires, l’hémarthrose, et des affections généralement associées à des douleurs dans plusieurs articulations, comme l’arthrite réactionnelle.

Zoom sur l’arthrose

L’arthrose est une maladie articulaire chronique caractérisée par la dégradation progressive du cartilage. Elle touche principalement les articulations des vertèbres cervicales et lombaires, des hanches, des genoux, des mains et des pieds, provoquant douleurs, raideurs et handicap.

Les causes de l’arthrose sont multifactorielles, incluant des facteurs génétiques et liés au mode de vie. L’utilisation excessive des articulations, les traumatismes et l’obésité contribuent à son développement. Cependant, certains individus développent l’arthrose sans présenter ces facteurs de risque.

La pathogenèse de l’arthrose implique un déséquilibre biochimique avec une augmentation des enzymes de dégradation du cartilage, une diminution des inhibiteurs naturels et une inflammation induite par des cytokines pro-inflammatoires. Les cellules cartilagineuses subissent une apoptose et une activation, participant ainsi à la dégradation.

Les symptômes de l’arthrose comprennent des douleurs articulaires plus intenses au réveil ou après l’effort, avec des périodes d’accalmie. Les articulations les plus touchées sont le cou, le dos, les doigts, les hanches et les genoux. À un stade avancé, la mobilité articulaire est limitée, entraînant une gêne dans les activités quotidiennes.

Il existe plusieurs types d’arthrose, notamment la coxarthrose (hanche) et la gonarthrose (genou), qui sont les plus courantes. La rhizarthrose (pouce) et l’arthrose des interphalangiennes (doigts) sont également fréquentes. L’arthrose vertébrale peut affecter le cou, le dos et la région lombaire.

Le traitement de l’arthrose vise à soulager la douleur, à maintenir la mobilité et à ralentir la progression de la maladie. Les options thérapeutiques vont des médicaments aux interventions chirurgicales, en passant par la kinésithérapie et la rééducation musculaire.

Zoom sur l’arthrite

L’arthrite est un terme englobant plus d’une centaine de troubles caractérisés par des douleurs touchant les articulations, les ligaments, les tendons, les os ou d’autres éléments du système musculo-squelettique. Le terme « rhumatismes » était précédemment employé pour décrire ces affections, mais il est désuet.

L’arthrite est prévalente, touchant environ un Canadien sur six, soit 4,6 millions de Canadiens, dont 1 million souffre d’arthrite inflammatoire. En France, 17% de la population est atteinte d’arthrose.

Les principales formes d’arthrite comprennent l’arthrose, une forme dégénérative résultant de l’usure du cartilage articulaire, affectant principalement les articulations supportant une grande partie du poids corporel, telles que les hanches, les genoux, les pieds et la colonne vertébrale. La polyarthrite rhumatoïde, quant à elle, est une maladie inflammatoire touchant les articulations des mains, des poignets, des pieds et provoquant une inflammation systémique.

D’autres formes courantes d’arthrite incluent l’arthrite infectieuse, l’arthrite réactive, l’arthrite juvénile, l’arthrite psoriasique, la goutte et la pseudogoutte. Dans les formes d’arthrite inflammatoire, l’inflammation touche les tissus conjonctifs, pouvant causer des lésions aux organes et aux articulations.

Certaines maladies auto-immunes, telles que le lupus et la sclérodermie, présentent des symptômes similaires à l’arthrite, et d’autres affections telles que la polymyosite et le syndrome de Gougerot-Sjögren peuvent être associées à l’arthrite.

La plupart des formes d’arthrite sont chroniques et peuvent entraîner la détérioration des structures articulaires au fil du temps, réduisant la mobilité articulaire, atrophiant les muscles environnants et provoquant la dégradation du cartilage et des os.

Les causes de l’arthrite sont variées, allant des traumatismes aux infections, en passant par l’usure naturelle ou les maladies auto-immunes. Parfois, les symptômes de l’arthrite se manifestent sans cause apparente.

Zoom sur la fibromyalgie

La fibromyalgie, également connue comme le syndrome polyalgique idiopathique diffus, fibrosite ou fibromyosite, a obtenu la reconnaissance de l’Organisation mondiale de la santé depuis 1992. Elle se manifeste par une combinaison de symptômes physiques douloureux et psychiques, suscitant encore des débats sur sa nature exacte dans la communauté médicale.

Ce syndrome se manifeste par des douleurs musculaires ou articulaires permanentes, une fatigue chronique, des perturbations du sommeil et des symptômes dépressifs ou anxieux. Les personnes atteintes signalent des douleurs généralisées et continues, souvent exacerbées par des stimuli normalement non douloureux. Cette condition affecte principalement les femmes, particulièrement entre 30 et 55 ans, et s’aggrave souvent autour de la ménopause.

Les symptômes englobent aussi des troubles psychologiques tels que l’anxiété et la dépression, quatre fois plus fréquents que dans la population générale. D’autres signes comprennent des maux de tête, des douleurs abdominales, des douleurs de la mâchoire, une miction fréquente, des règles douloureuses, ou des fourmillements aux extrémités. Les personnes atteintes éprouvent souvent une incapacité à réaliser des tâches ou exercices physiques en raison de la douleur.

Bien que la fibromyalgie ne soit pas une maladie grave ou mortelle, elle peut causer un handicap sérieux, limitant les activités quotidiennes et professionnelles, et mener à un isolement social et une dépression sévère.

Des comorbidités telles que le syndrome de l’intestin irritable, le syndrome de fatigue chronique, le syndrome des jambes sans repos, et le syndrome de Gougerot-Sjögren se présentent fréquemment. La prévalence de la fibromyalgie est estimée à environ 2 % dans la population européenne, avec une fréquence plus élevée chez les femmes, surtout entre 40 et 50 ans.

La cause exacte de la fibromyalgie demeure inconnue, mais elle semble impliquer une altération du système de détection et de contrôle de la douleur, avec une perturbation des neurotransmetteurs et une sensibilité accrue à la douleur. Les facteurs psychologiques et sociaux, comme le stress, l’anxiété, et divers événements de vie, jouent également un rôle dans son apparition et son maintien.

Quelles sont les causes des troubles articulaires ?

Les douleurs au niveau des articulations, également dénommées polyarthralgie, sont des symptômes aux origines diverses. Elles nécessitent généralement une évaluation médicale, particulièrement si elles se manifestent de façon intense ou récurrente. Dans les cas où ces douleurs sont associées à une pathologie déjà diagnostiquée, un traitement en automédication peut être envisagé, toujours sous supervision médicale.

Concernant les étiologies des douleurs articulaires, l’arthrose figure parmi les causes les plus fréquentes. Cette affection résulte de la dégradation des cartilages, souvent en lien avec le vieillissement, et affecte principalement les personnes âgées, celles en surcharge pondérale, les athlètes ayant exercé une sollicitation intense de leurs articulations, ainsi que les femmes en période post-ménopausique. Par ailleurs, l’arthrite, caractérisée par une inflammation ou une infection d’une articulation, peut se manifester sous forme aiguë ou chronique. D’autres origines possibles de douleurs articulaires incluent les traumatismes, les inflammations des tendons ou des ligaments, ou encore certaines pathologies telles que la grippe ou la goutte.

Causes Mécaniques

Les causes physiques ou mécaniques de l’arthrose comprennent des traumatismes répétitifs mineurs ou un surpoids chronique. Ces facteurs peuvent entraîner une fissuration progressive du tissu cartilagineux, de la surface vers les couches plus profondes. Bien que des phénomènes mécaniques, surtout dans les articulations de la hanche et du genou, provoquent principalement ces fissurations, des modifications biochimiques du cartilage les aggravent également.

On peut schématiquement identifier trois scénarios principaux dans le développement de ce type d’arthrose :

  1. L’exposition d’un cartilage normal à des contraintes physiques anormales, bien que cette hypothèse reste incertaine ;
  2. L’application de contraintes physiques normales sur un cartilage altéré ;
  3. La combinaison des deux situations précédentes.

Par ailleurs, les douleurs articulaires, pouvant survenir à tout âge, ont diverses origines :

  • Traumatiques : chutes, accidents, coups, ou étirements excessifs endommageant les articulations.
  • Mécaniques : l’usure des tissus, comme le cartilage en cas d’arthrose, les malformations ou anomalies d’alignement (ex. genoux en X) sont des sources de douleur.
  • Inflammatoires : l’inflammation peut toucher différentes parties de l’articulation, comme les tendons (tendinite), la bourse (bursite), ou l’ensemble de l’articulation dans le cas de l’arthrite, de la polyarthrite rhumatoïde, et d’autres rhumatismes inflammatoires.
  • Dépôts de cristaux : par exemple, la goutte, due à des dépôts de cristaux d’urate de sodium.
  • Infectieuses : bien que rares, certaines infections virales ou bactériennes peuvent affecter les articulations, provoquant des douleurs aiguës ou chroniques, à l’instar de celles causées par le virus du Chikungunya.

Des anomalies congénitales de l’environnement articulaire, telles une dysplasie ou une subluxation peuvent causer une arthrose secondaire, comme ça peut être le cas dans la coxarthrose.

Causes métaboliques

L’obésité ou le surpoids sont souvent considérés comme des facteurs de risque pour le développement de l’arthrose, notamment au niveau des hanches et des genoux. Cependant, la relation de cause à effet entre l’obésité et l’arthrose reste complexe et parfois contradictoire.

Il a été observé que l’arthrose des genoux peut prédisposer à une arthrose des mains, bien que les articulations des mains ne soient pas les plus sollicitées chez les personnes obèses. De plus, l’articulation de la cheville, malgré sa forte sollicitation, est rarement affectée par l’arthrose chez les individus obèses. Ceci suggère que d’autres facteurs que la simple mécanique du poids peuvent jouer un rôle, comme les adipokines, des molécules sécrétées par le tissu adipeux.

Cette complexité a mené à l’émergence du concept d’arthroses métaboliques, qui englobe non seulement le lien avec l’obésité mais aussi l’association de l’arthrose avec d’autres composantes du syndrome métabolique. Ces composantes incluent l’hypertension artérielle, le diabète ou l’insulino-résistance, et la dyslipidémie. Ainsi, l’approche métabolique de l’arthrose souligne l’importance des interactions entre différents systèmes physiologiques et pathologiques dans l’évolution de cette maladie.

Causes hormonales

Les variations hormonales, surtout chez les femmes après 50 ans, semblent jouer un rôle significatif dans l’incidence de l’arthrose. Ces variations suggèrent un lien avec les changements des taux d’hormones féminines durant la ménopause. Une étude sur 606 femmes parmi 1 003 participantes âgées de 45 à 64 ans en hormonothérapie de substitution a montré qu’après douze mois, beaucoup ont connu une amélioration de leur arthrose du genou, par rapport à celles sans ce traitement. Cela indique un effet protecteur potentiel de l’hormonothérapie, bien que moins marqué pour les articulations de la main et non persistant après l’arrêt du traitement.

Le mécanisme de cette protection reste mal compris, mais pourrait influencer la compréhension de l’étiopathogenèse de l’arthrose. Une revue de 2009 révèle que les preuves d’un effet protecteur significatif sont limitées ou nécessitent consolidation, surtout pour la coxarthrose. La diversité des hormones utilisées dans ces traitements complique l’analyse statistique de leurs effets. Néanmoins, on a observé que le traitement hormonal de substitution à long terme peut augmenter l’épaisseur du cartilage du genou. Ces observations offrent des perspectives pour mieux comprendre le rôle des hormones dans le développement et le traitement de l’arthrose.

Quels sont les facteurs de risques ?

L’arthrose, une pathologie articulaire complexe, est influencée par une variété de facteurs généraux, génétiques et locaux. L’âge, le surpoids, la ménopause et d’autres rhumatismes comme la chondrocalcinose jouent un rôle clé dans son apparition. Sur le plan génétique, des prédispositions familiales, notamment pour les arthroses du genou, de la hanche et de la main, sont bien établies. Elles se manifestent parfois par des anomalies congénitales telles que le genu varum ou le genu valgum. De plus, certaines mutations génétiques augmentent le risque de développer cette affection. Les facteurs locaux, tels que les traumatismes répétitifs ou les anomalies de position articulaire, contribuent également à son développement. Bien que l’aspect génétique soit prédominant, la survenue de l’arthrose varie en fonction de la combinaison unique de facteurs de risque chez chaque individu. Notamment, les femmes sont plus susceptibles d’être affectées, peut-être en raison de facteurs hormonaux.

L’âge

Avec l’avancée en âge, la fréquence de l’arthrose s’accroît, l’âge étant un facteur déterminant dans son apparition. Cette augmentation est due à plusieurs modifications au niveau de la matrice cartilagineuse. D’abord, l’usure naturelle du cartilage se produit au fil du temps, accompagnée d’une altération de la réponse aux facteurs de croissance. Parallèlement, la capacité d’hydratation du cartilage diminue, impactant négativement sa fonction de lubrification et le maintien de sa rigidité structurale.

De plus, le liquide synovial, essentiel au bon fonctionnement des articulations, devient progressivement plus visqueux. En parallèle, on observe une réduction de la minéralisation de l’os sous-chondral, un processus qui, associé à son remodelage, conduit à la formation d’ostéophytes (excroissances osseuses) et de géodes (cavités remplies de liquide ou de cristaux).

Ces changements sont exacerbés par la diminution de certains composants clés du cartilage, tels que l’acide hyaluronique, la chondroïtine et la glucosamine. La raréfaction de ces éléments essentiels entraîne une déshydratation progressive du cartilage. Cette déshydratation induit des processus inflammatoires qui sont à l’origine des douleurs caractéristiques de l’arthrose.

Le poids

Plus vous pesez lourd et plus vos articulations sont sur tension… Sachez que pour un homme de 80 kg, la pression exercée sur ses genoux lorsqu’il marche va de 240 à 320 kg, soit 3 à 4 fois le poids du corps.  Le fait de perdre du poids permettra d’atténuer les douleurs dans les articulations.

La surcharge pondérale exerce des contraintes physiques et mécaniques supplémentaires sur le squelette. Ces contraintes favorisent le développement de l’arthrose, en particulier dans les articulations portantes comme les genoux. Cette surpression peut désorganiser la matrice cartilagineuse ou aggraver des lésions préexistantes. Sans une réduction de poids appropriée, la progression de l’arthrose s’accélère, pouvant conduire à un handicap limitant la mobilité du patient.

L’hygiène et mode de vie

Les métiers qui sollicitent fréquemment les articulations accroissent le risque d’arthrose à cause des contraintes répétitives sur le squelette. Les professions nécessitant de la manutention, par exemple, fragilisent les articulations.

La répétition des mêmes mouvements affecte souvent les agriculteurs et les ouvriers. Elle peut causer de l’arthrose dans les articulations sollicitées. Un mode de vie sédentaire favorise aussi les troubles articulaires. Une activité régulière, comme la marche quotidienne, est essentielle pour la mobilité des articulations. Cependant, évitez les efforts physiques trop intenses pour ne pas user le cartilage.

En termes d’alimentation, une diète acidifiante provoque des inflammations articulaires. Il est conseillé d’éviter certains aliments en cas de troubles articulaires. Ces aliments incluent le lait, les yaourts, le fromage, la viande rouge, les pâtisseries, les biscuits et les produits alimentaires industriels. Certains sports augmentent le risque pour les articulations. Le football et le rugby accroissent le risque de gonarthrose. Le tennis sollicite les hanches, genoux, poignets et mains. Les sports de combat augmentent le risque de traumatismes articulaires. Par contre, le vélo, la natation et la marche sont recommandés pour les personnes souffrant d’arthrose, sauf pendant les poussées inflammatoires.

Les caractéristiques génétiques et métaboliques

Concernant le sexe, les hommes sont généralement plus susceptibles de développer de l’arthrose avant 55 ans. Passé cet âge, la tendance s’inverse en raison des changements physiologiques chez la femme, avec une prévalence plus élevée de l’arthrose, en particulier au niveau des genoux et des mains.

Du côté génétique, l’hérédité joue un rôle dans certaines localisations de l’arthrose. Par exemple, pour l’arthrose digitale, la localisation de l’anomalie génétique sur le chromosome concerné est identifiée, tout comme pour certaines formes de coxarthrose familiale.

Les modifications hormonales chez la femme ménopausée influencent également le risque de développer de l’arthrose. La diminution de la concentration plasmatique en œstrogènes entraîne une réduction de la synthèse des facteurs de croissance par les chondrocytes. De même, la testostérone et les hormones thyroïdiennes peuvent affecter l’activité de ces cellules. La stimulation de leurs récepteurs augmente la synthèse des facteurs de croissance chondrocytaires, ce qui a une incidence sur le développement et la progression de l’arthrose.

Quelles huiles essentielles choisir pour traiter les troubles articulaires ?

L’aromathérapie utilise des huiles essentielles qui savent améliorer l’inconfort des troubles articulaires. Elles apportent des réponses efficaces et rapides, très utiles en cas de crise. Les huiles essentielles permettent d’apporter un bénéfice immédiat et ciblé, par massages localisés des zones endolories et offrent aussi le grand avantage de limiter les effets secondaires, les ulcères de l’estomac notamment, lié à la prise prolongée des traitements antidouleur et anti-inflammatoires.

L’huile essentielle de gaulthérie

Plante anti-inflammatoire et antalgique, la gaulthérie est une véritable aspirine naturelle extrêmement efficace dans le cadre de douleurs et d’inflammations articulaires. Pour un effet local et immédiat. Diluer 15 gouttes d’huile essentielle de gaulthérie dans 5 ml d’huile de macadamia et masser.

Pour des articulations gonflées et endolories, diluer 3 gouttes d’huile essentielle de gaulthérie, 2 gouttes d’huile essentielle d’hélichryse et 2 gouttes d’huile essentielle de laurier noble dans 10 ml d’huile végétale d’arnica. 5 gouttes de ce mélange appliquées chaque fois que nécessaire en massage permettront de décongestionner immédiatement les zones douloureuses. En raison de son effet vasodilatateur et échauffant, l’utilisation de l’Huile Essentielle de gaulthérie peut causer une irritation.

L’huile essentielle de Gaulthérie offre des propriétés anti-inflammatoires et analgésiques, agissant comme un inhibiteur des prostaglandines et réduisant les médiateurs de l’inflammation tels que la bradykinine. Elle agit également comme antispasmodique et favorise la cicatrisation, à la différence de l’aspirine. En applications locales, elle protège le système vasculaire, notamment dans les affections vasculaires périphériques.

Cependant, son utilisation nécessite des précautions : elle est interdite en prise interne, contre-indiquée chez la femme enceinte ou allaitante, chez l’enfant de moins de 6 ans, et en cas de réactions cutanées. Elle devient toxique si ingérée, pouvant causer des convulsions, de la diarrhée et une paralysie respiratoire. On déconseille également cette huile essentielle en cas d’hémophilie, d’allergie à l’aspirine, d’ulcère gastroduodénal, de gastrite, et chez les patients sous anticoagulants ou antiagrégants plaquettaires. Elle ne doit pas être diffusée, inhalée, ni utilisée dans l’eau du bain, sa voie d’administration étant essentiellement cutanée.

L’huile essentielle de katrafay

15 gouttes diluées dans 5 ml d’huile de macadamia et appliquées en massage sauront apporter un effet local et immédiat. Pour masser les articulations douloureuses, il est également préconisé d’utiliser l’huile essentielle de pin sylvestre.

On met 20 gouttes d’huile essentielle de pin sylvestre dans un mélange, on le secoue et ensuite on peut se masser avec cette préparation. L’huile essentielle de romarin peut aussi être intéressante pour masser ses articulations douloureuses. On peut trouver des préparations en pharmacie. Il faut toujours choisir des huiles essentielles bio et des huiles végétales bio. L’huile essentielle de laurier sauce est également intéressante.

Riche en sesquiterpènes, l’huile essentielle de Katafray offre des propriétés anti-inflammatoires, soulageant les douleurs musculaires et articulaires. Elle agit comme tonique et stimulant, luttant contre la fatigue grâce à son effet sur les glandes surrénales. Ses vertus antalgiques sont efficaces contre diverses douleurs telles que migraines et maux de dos. De plus, elle est bénéfique pour la régénération cutanée, apaisant des affections telles que l’eczéma et les brûlures. Elle possède également des propriétés de décongestionnement veineux et lymphatique.

L’huile essentielle d’Eucalyptus Citronné

L’huile essentielle d’Eucalyptus citronné possède elle aussi des propriétés anti-inflammatoire et antalgique.

L’Eucalyptus citronné possède des propriétés anti-inflammatoires et analgésiques grâce au citronellal, qui réduit les médiateurs de l’inflammation et inhibe les prostaglandines PGE2, offrant une action antioxydante. Elle agit également comme antalgique par voie locale en interagissant avec les récepteurs muscariniques et opioïdes. Elle est antispasmodique, soulageant les crampes et contractures musculaires.

En plus, cette huile essentielle présente des propriétés sédatives et relaxantes, agissant comme myorelaxante et régulatrice du système nerveux central, offrant ainsi des effets calmants et antihypertenseurs. Elle possède également des propriétés régulatrices pancréatiques, antirhumatismales et hypotensives.

Cependant, l’utilisation de l’huile essentielle d’Eucalyptus citronné requiert des précautions. Elle est contre-indiquée pour les femmes enceintes ou allaitantes. Elle se réserve à l’usage adulte. Il ne faut pas l’inhaler, la diffuser, ou l’utiliser dans le bain. Sa nature irritante pour la peau et les muqueuses requiert une dilution. Le citronellal inhibe le CYP 2E1, demandant ainsi une vigilance quant aux interactions médicamenteuses. L’huile ne doit pas être avalée et son usage est exclusivement cutané.

Une dernière astuce afin de soulager vos troubles articulaires

Une à deux fois par jour, vous pouvez appliquer un cataplasme sur la zone articulaire douloureuse et laisser poser 4 heures.

Les cataplasmes, préparations à base de plantes médicinales fraîches ou cuites, s’appliquent directement sur la peau. Pour les réaliser, hachez grossièrement les plantes et réduisez-les en purée, en ajoutant de l’eau si nécessaire pour ajuster la texture. Étalez cette préparation sur de la gaze, enduisez d’huile pour éviter l’adhérence à la peau, puis fixez avec un bandage. Changez le cataplasme toutes les quelques heures pour maintenir l’efficacité des principes actifs. Pour les plantes fraîches, hachez ou écrasez-les pour extraire le jus ou passez-les à la vapeur. Avec des plantes séchées, formez une pâte en les mélangeant avec de l’eau chaude. En cas d’irritation, retirez le cataplasme et appliquez un onguent apaisant.

Les cataplasmes, utilisés pour la cicatrisation, la réduction de l’inflammation ou le traitement des affections cutanées, tirent leurs bienfaits de plantes telles que la consoude, l’argile verte, le chou, la moutarde, le lin, la camomille, le gingembre, le plantain, le fenugrec, et l’ail. Ces plantes offrent des propriétés antiseptiques, anti-inflammatoires, ou analgésiques.

L’argilothérapie, combinant les vertus de l’argile avec celles des plantes médicinales, utilise l’argile pour ses propriétés détoxifiantes, anti-inflammatoires, et cicatrisantes. Selon le traitement souhaité, on utilise différents types d’argile, tels que le kaolin, les smectites, et l’illite.

L’algothérapie, intégrant les algues dans les soins de santé, profite de leur richesse en minéraux, vitamines, et acides aminés. Les algues, telles que les laminaires et le fucus vesiculosus, sont appliquées sous forme d’enveloppements ou de bains pour leurs propriétés détoxifiantes et stimulantes.

Pour préparer un cataplasme d’argile, mélangez progressivement de l’eau tiède à l’argile dans un récipient non métallique, jusqu’à l’obtention d’une pâte épaisse. Appliquez ensuite sur la zone concernée.

Sources

  • https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/fibromyalgie/comprendre-fibromyalgie#:~:text=D%C3%A9finition%20et%20causes%20de%20la%20fibromyalgie&text=La%20fibromyalgie%2C%20ou%20syndrome%20fibromyalgique,des%20troubles%20du%20sommeil%2C%20etc.
  • https://www.vidal.fr/maladies/appareil-locomoteur/douleurs-articulaires/que-faire.html
  • https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=arthrite_vue_ensemble_pm
  • https://www.vidal.fr/maladies/appareil-locomoteur/douleurs-articulaires.html
  • https://www.vidal.fr/maladies/appareil-locomoteur/arthrose-rhumatismes.html
  • https://www.vidal.fr/maladies/douleurs-fievres/fibromyalgie.html
  • https://www.vidal.fr/maladies/appareil-locomoteur/arthrose-rhumatismes/phytotherapie-plantes.html
  • https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=douleurs-articulations
  • https://www.vidal.fr/maladies/appareil-locomoteur/douleurs-articulaires/douleurs-matinales.html
  • https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/troubles-osseux,-articulaires-et-musculaires/sympt%C3%B4mes-des-troubles-musculosquelettiques/douleurs-articulaires-articulation-unique
  • https://fr.wikipedia.org/wiki/Arthrose
  • https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01505506/document

4 réflexions au sujet de “Troubles articulaires ! Quelles huiles essentielles utiliser ?”

  1. Merci pour cette bonne bonne « recette », l’huile de ricin soigne beaucoup de maux rapidement. Pourriez vous m’aider et me donner une solution pour soigner une inflammation entre les doigts de pieds, qui se présente comme une grosse ampoule ? Merci

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    • Bonjour, pour soigner ce type d’inflammation je vous recommande d’effectuer matin et soir un cataplasme d’argile verte pendant 3h sur la zone concernée, à renouveler jusqu’à soulagement total. En général l’argile procure un soulagement dès la première application.

      Répondre
  2. Bonjour,
    Il n’y a pas que les articulations qui font souffrir le martyrs. J’ai eu une tendinite au coude droit et cela a duré des mois.
    Ce n’est que lorsque j’ai eu recours aux huiles essentielles en cataplasme avec de l’argile verte que j’ai réussi à m’en défaire.
    Je sais aussi qu’il existe maintenant des patchs naturels pour ce genre de douleurs mais je n’ai pas eu l’occasion de tester. Chez Phytosun, il semble qu’ils aient des patchs efficaces qui n’existaient pas au moment où j’en ai eu besoin.
    Je n’espère pas avoir besoin de tester.
    Belle et douce journée.
    Katibel

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