Mincir avec les plantes médicinales, c’est possible !

Les plantes médicinales peuvent être d’un grand secours pour mincir naturellement sans malmener son corps. Prises en complémentation d’un rééquilibrage alimentaire elles permettent en effet de mincir, de garder la ligne et d’optimiser notre capital minceur.

Pour vous accompagner dans votre perte de poids nous avons sélectionné pour vous quatre plantes sous différentes formes galéniques.

Les mécanismes corporels de la perte de poids

Le métabolisme, processus vital de transformation des aliments en énergie, joue un rôle clé dans la perte de poids. Le métabolisme se divise en deux parties : le catabolisme et l’anabolisme. Le catabolisme décompose les nutriments pour produire de l’énergie. L’anabolisme, lui, synthétise les éléments nécessaires aux cellules. La gestion du poids dépend de l’équilibre entre ces deux processus. La perte de poids survient lorsque la consommation énergétique du corps dépasse son apport. Dans ce cas, le catabolisme utilise les réserves de graisse pour fournir de l’énergie. Comprendre ces mécanismes est essentiel pour élaborer des stratégies de gestion du poids. Ces stratégies impliquent une alimentation équilibrée et une activité physique régulière.

Qu’est ce que le métabolisme ?

Le métabolisme désigne l’ensemble des réactions biochimiques dans les cellules de notre organisme, se divisant en deux phases. D’abord, le catabolisme, produit de l’énergie à partir des nutriments. Ensuite, l’anabolisme, synthétise les éléments nécessaires au fonctionnement cellulaire. Le catabolisme divise les aliments en composés de base pour se transformer en molécules différentes pendant l’anabolisme, un processus qui génère et consomme de l’énergie.

Le métabolisme des glucides illustre cette dynamique. Les glucides, une fois transformés en glucose, pénètrent dans les cellules. Ils se convertissent ensuite en ATP (Adénosine-TriphosPhate) et en acide lactique. L’ATP, combiné à d’autres éléments, soutient les processus anaboliques comme la production d’hormones ou la reconstitution des os.

Le catabolisme décompose les aliments pour créer des composés plus petits, libérant de l’énergie pour l’activité physique et le fonctionnement biologique. Il transforme les polysaccharides en monosaccharides, les acides nucléiques en nucléotides, et les protéines en acides aminés.

L’anabolisme crée de nouvelles cellules et entretient les tissus. Les hormones anabolisantes les plus connues incluent l’hormone de croissance, l’insuline, la testostérone et l’oestrogène.

La consommation de calories libère de l’énergie via le catabolisme, stockée sous forme d’ATP. L’anabolisme utilise cette énergie pour la croissance cellulaire et la réparation des tissus.

Le métabolisme est influencé par le métabolisme basal, l’activité physique et intellectuelle, la digestion, la régulation de la température corporelle, le tabagisme, la consommation de caféine, et la production d’hormones thyroïdiennes.

Le métabolisme basal correspond à l’énergie dépensée au repos. Il dépend de facteurs comme le genre, la taille, le poids, l’âge et le climat. On peut améliorer le métabolisme basal par une activité physique régulière. Cette dernière représente 60 à 75 % des dépenses énergétiques d’un individu.

Comment perdons-nous du poids ?

Les régimes restrictifs peuvent perturber vos hormones, surtout celles liées à la faim. La ghréline, produite par l’estomac vide, stimule l’appétit, tandis que la leptine, sécrétée par les cellules graisseuses, favorise la satiété et stimule le métabolisme. Ces hormones communiquent constamment avec le cerveau, influençant notre envie de manger. Le poids corporel résulte de la différence entre l’énergie libérée et consommée par le corps.

Les facteurs physiologiques, comme la grossesse ou la ménopause, le stress et les émotions, influencent aussi le métabolisme. L’activité physique régulière peut améliorer le métabolisme basal, qui représente 60 à 75 % des dépenses énergétiques.

L’activité physique ou intellectuelle consomme de l’énergie, représentant 15 à 30 % des dépenses caloriques totales. La digestion et la thermogenèse dépensent également de l’énergie, environ 10 % des dépenses quotidiennes.

Pour augmenter le métabolisme, il faut accroître les dépenses énergétiques. L’activité physique est la solution la plus évidente, même modérée. Les muscles brûlent plus de calories que la graisse, leur perte avec l’âge réduit la capacité à brûler des calories.

L’hydratation et la consommation de protéines sont cruciales. Les régimes amaigrissants peuvent réduire le métabolisme en privant les muscles de carburant. Le sommeil régulier est essentiel pour maintenir le métabolisme.

La balance énergétique, équilibre entre apports et dépenses, est clé pour la perte ou la prise de poids. Pour maigrir, elle doit être négative, d’où l’importance d’une bonne hygiène de vie et d’une activité physique régulière.

Des études révèlent des mécanismes cellulaires complexes derrière ces processus, impliquant divers gènes et voies cellulaires. Une étude a montré que l’exercice et une mauvaise alimentation ont des effets opposés sur les cellules, les gènes et les rythmes circadiens, offrant des pistes pour de futurs médicaments. Une bonne hygiène de vie reste essentielle, tout comme respecter les recommandations de l’OMS en termes d’activité physique.

Le Griffonia pour mincir sans frustration

Griffonia simplicifolia est une espèce de la famille des Fabaceae, originaire d’Afrique de l’Ouest et centrale. Cette plante grimpante peut s’élever jusqu’à 3 mètres, voire 10 mètres, avec un tronc pouvant atteindre 7 cm de diamètre. Ses feuilles ovales et glabres soutiennent des fleurs bisexuées, aux pétales charnus, regroupées en grappes grises. Le fruit se présente sous forme de gousse ovoïde, renfermant une à quatre graines orbiculaires glabres. La floraison s’étend de juillet à novembre, et les gousses mûrissent en août. La Griffonia simplicifolia, riche en 5-HTP (précurseur de la sérotonine), est utilisée en phytothérapie. En 1865 par Henri Baillon la nomma en hommage à Marie-Théophile Griffon du Bellay, médecin chirurgien et explorateur français du XIXe siècle.

Quels sont les propriétés du Griffonia ?

Les graines du Griffonia (Griffonia simplicifolia) contiennent du 5-hydroxy-tryptophane, précurseur immédiat de la sérotonine, il induit tous les effets biologiques de la sérotonine.
Cette partie de la plante augmente notamment l’activité de la sérotonine impliquée dans l’appétit, l’humeur et le sommeil. Elle diminue l’appétit, augmente la perception de satiété, et diminue l’IMC. On utilise de fait les graines de Griffonia dans les insomnies, l’obésité, les boulimies et les dépendances variées.

Cette plante sera parfaite pour les personnes qui souhaitent mincir mais pour qui la nourriture est une source de réconfort. Elle calme l’anxiété qui peut engendrer en conséquence des pulsions alimentaires et des envies de grignoter entre les repas.

Le Griffoni, riche en 5-hydroxytryptophane (5-HTP), précurseur de la sérotonine, présentent plusieurs propriétés pharmacologiques importantes. Le 5-HTP, bien assimilable par l’organisme, traverse la barrière hémato-méningée, contribuant ainsi à l’efficacité thérapeutique de la plante.

Sur le plan antidépressif, des études indiquent que le 5-HTP est bénéfique pour les patients souffrant de dépression légère à modérée. Des comparaisons avec des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et l’imipramine ont révélé une équivalence d’efficacité.

Concernant les propriétés anxiolytiques et sédatives, l’extrait de graine de Griffonia exerce un effet anxiolytique notable. Des études ont montré que le 5-HTP peut prévenir l’augmentation de l’anxiété et induit une hausse des taux de cortisol, β-endorphine et mélatonine. On a également constaté une amélioration significative de la durée et de la profondeur du sommeil chez des patients insomniaques.

En tant que satiétogène, le Griffonia a démontré son efficacité dans la réduction de l’appétit et de l’indice de masse corporelle (IMC) chez des femmes en surpoids. Il a également favorisé une perte significative de poids chez des femmes obèses et des patients diabétiques de type 2, grâce à la réduction de la consommation calorique.

Quelle est la posologie ?

Le Griffonia simplicifolia peut se prendre sous différentes formes et dosages, selon les besoins thérapeutiques.

En forme sèche, il est disponible en complément alimentaire, sous forme de gélules ou comprimés. En forme liquide, l’extrait fluide de plante fraîche standardisé se consomme à raison de 5 à 15 ml par jour dilués dans de l’eau, contenant environ 70 mg de 5-HTP pour 5 ml.

On utilise également le Griffonia en préparation magistrale d’extraits standardisés sous forme liquide (EPS). Il peut se combiner avec d’autres plantes pour une efficacité accrue :

  • Avec la passiflore pour l’agitation, l’anxiété, l’irritabilité, l’hyperactivité, les compulsions alimentaires, les addictions, et les difficultés d’endormissement.
  • Avec la valériane pour la rumination anxieuse, l’angoisse avec hyperactivité mentale, les comportements compulsifs ou addictifs, et l’aide au sevrage tabagique ou médicamenteux.
  • Avec l’aubépine contre l’irritabilité, l’hyperémotivité, l’hypersensibilité au stress, notamment avec éréthisme cardiaque et palpitations.
  • Avec la mélisse dans la lutte contre l’hypersensibilité viscérale et les douleurs abdominales psychogènes.
  • Avec le mucuna pour un traitement de fond des comportements addictifs et de la dépression mixte d’intensité légère à modérée.
  • Avec la rhodiole pour l’irritabilité, l’hyperactivité avec surmenage psychique, troubles de la mémoire, de l’attention et l’épuisement débutant.
  • Avec la grande camomille pour la prévention des crises migraineuses.
  • Avec le caralluma pour les troubles du comportement alimentaire et l’accompagnement de la perte de poids.
  • Avec la réglisse dans la lutte contre la fibromyalgie, les douleurs somatiques diffuses, notamment dans un contexte d’hyperméabilité intestinale.

Effets indésirables éventuels et précautions d’emploi

Le 5-HTP, un composant clé du Griffonia simplicifolia et précurseur de la sérotonine, joue un rôle vital dans diverses fonctions physiologiques telles que le sommeil, l’humeur et la dépression. Cependant, il est important de noter que l’utilisation de compléments alimentaires à base de Griffonia ne doit pas se faire en parallèle avec des antidépresseurs.

Concernant les contre-indications, le Griffonia ne convient pas aux femmes enceintes, aux enfants de moins de 18 ans, ni aux personnes souffrant d’hypotension ou de sclérodermie. On le déconseille également en cas de tumeurs carcinoïdes de l’intestin grêle. Un traitement prolongé au 5-HTP peut entraîner des convulsions chez les personnes trisomiques. Des troubles gastro-intestinaux légers, comme des nausées, peuvent survenir mais sont généralement temporaires.

En raison de son effet calmant et de son mécanisme d’action sérotoninergique, on recommande d’utiliser le Griffonia en fin de journée ou en soirée, sauf avis médical contraire. Il faut faire preuve de prudence dans l’utilisation de machines ou la conduite de véhicules, en raison d’une éventuelle baisse de vigilance.

Les interactions médicamenteuses potentielles incluent des réactions avec des plantes comme le millepertuis ou des médicaments modulant le niveau de sérotonine, tels que les antidépresseurs (inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine, antidépresseurs tricycliques) et les antagonistes de la sérotonine (méthysergide). On déconseille particulièrement la combinaison de 5-HTP avec la carbidopa, car elle peut induire une maladie semblable à la sclérodermie avec élévation de la kynurénine.

La sauge officinale pour mincir sans avoir faim

La sauge officinale (Salvia officinalis), appartenant à la famille des Lamiacées, est un sous-arbrisseau souvent cultivé pour ses qualités condimentaires, officinales et ornementales. Cette plante très ramifiée, avec des tiges carrées et lignifiées, porte des feuilles vert pâle, veloutées et oblongues. Ses fleurs, habituellement bleues mais parfois roses, se groupent en glomérules sur des hampes florales érigées et sont visibles de mai à août.

Les composants chimiques de la sauge incluent des essences (pinène, salvène, thuyone, cinéol, bornéol, camphène), saponine, tanins, résine, acides, mucilage, sels, vitamines, œstrogène et asparagine.

Son nom dérive du latin salvare signifiant « sauver » ou « guérir », reflétant son importance historique en tant que plante sacrée. Elle a été largement utilisée dans la pharmacopée traditionnelle et moderne, et son utilité est toujours reconnue aujourd’hui.

Quelles sont les propriétés de la sauge ?

La sauge officinale (Salvia officinalis) est un coupe-faim, elle calme par conséquent les appétits excessifs, la boulimie, et le désir intense de sucreries. C’est une plante lipolytique, digestive et diurétique, elle aide à détoxifier l’organisme. La sauge officinale est indiquée dans la boulimie et les abandons successifs de régimes amincissants.

Basée sur des preuves scientifiques, la sauge officinale (Salvia officinalis) présente divers effets bénéfiques pour la santé, tels que des propriétés anticancéreuses, anti-inflammatoires, antinociceptives, antioxydantes, antimicrobiennes, hypoglycémiques et hypolipidémiques. Elle est aussi reconnue pour améliorer la mémoire et induire la sédation.

Les mécanismes moléculaires identifiés comprennent l’activation des récepteurs des benzodiazépines, aidant à inhiber les convulsions. Le mécanisme d’action sur les récepteurs GABA/benzodiazépines contribue à atténuer les bouffées de chaleur et les sueurs nocturnes liées à ses effets œstrogéniques.

En Médecine traditionnelle chinoise, on considère la sauge comme aromatique, amère et âcre, influençant les méridiens du Foie, du Poumon et du Cœur. Elle est utilisée en cuisine et en médecine pour ses propriétés médicinales, notamment pour soulager les maux de ventre, les digestions difficiles, la transpiration excessive, et les inflammations des muqueuses.

La sauge officinale contient des flavonoïdes, diterpènes, triterpènes, acides phénoliques, et des essences. Les thuyones, substances toxiques présentes, peuvent provoquer des convulsions en surdosage. La sauge aide à la digestion grâce à ses flavonoïdes et essences, et son action anti-inflammatoire et antiseptique est attribuée aux acides phénoliques.

Bien que des études cliniques soient limitées, la sauge a montré des effets positifs sur la production de bile et l’hypertension chez l’animal. Des études sur l’homme ont indiqué son efficacité contre les symptômes de pharyngite et pour la cicatrisation des boutons de fièvre.

Les autorités de santé reconnaissent traditionnellement l’utilisation de la sauge officinale pour traiter les petits problèmes digestifs, la transpiration excessive et les inflammations de la bouche, de la gorge et de la peau. La Commission E allemande et l’ESCOP (Coordination scientifique européenne en phytothérapie) valident également son usage pour divers troubles.

Forme galénique préconisée

Pour utiliser la sauge officinale, plusieurs formes et dosages sont recommandés. Les infusions se préparent avec 1 à 3 g de feuilles séchées dans une tasse d’eau bouillante, laissées en infusion pendant dix minutes. La dose conseillée est de trois tasses par jour pour un usage interne, et jusqu’à cinq fois par jour pour des gargarismes ou des applications locales sur la peau. Il est important de veiller à ce que la dose de thuyone ingérée quotidiennement soit inférieure à 3 mg, et cela pour une durée maximale de deux semaines.

L’huile essentielle de sauge officinale est déconseillée en raison de sa haute teneur en thuyone. Les huiles essentielles de sauge sclarée et de sauge d’Espagne contiennent moins de thuyone, mais doivent être utilisées avec prudence.

L’Hydrolat de sauge officinale (eau florale) est une autre forme d’utilisation. Le dosage habituel consiste à boire une cuillerée à soupe d’hydrolat diluée dans un verre d’eau le matin à jeun et une demi-heure avant le repas du midi, en cure de 21 jours renouvelable après une semaine d’arrêt.

Effets indésirables éventuels et précautions d’emploi :

Après ouverture, on recommande de conserver l’hydrolat de sauge officinale au réfrigérateur. Il faut l’utiliser dans les deux mois suivants. On déconseille son usage interne pour les femmes enceintes, les personnes souffrant d’hypertension artérielle et celles atteintes de cancers hormonodépendants. Un effet œstrogénique peut survenir lors d’un usage prolongé. On conseille de ne pas utiliser la sauge officinale plus de trois semaines consécutives. On recommande de faire une pause d’une semaine entre chaque cure.

Concernant la toxicité, la sauge contient de la thuyone, aux propriétés neurotoxiques. Un usage excessif de son huile essentielle ou de fortes doses d’infusion de feuilles peuvent être toxiques. La sauge, riche en phytoestrogènes, doit être évitée durant les premiers mois de grossesse ou pendant l’allaitement.

Les personnes épileptiques ne devraient pas utiliser la sauge officinale. En cas de surdosage, des symptômes comme des bouffées de chaleur, une accélération du rythme cardiaque, des vertiges et des convulsions peuvent survenir. L’Agence européenne du médicament alerte sur son potentiel effet sur la vigilance, pouvant être dangereux pour la conduite ou l’utilisation de machines.

La sauge officinale peut interagir avec certains médicaments contre l’anxiété, les troubles du sommeil (benzodiazépines), les troubles psychiques (neuroleptiques) et l’épilepsie. Une consultation médicale est recommandée avant son utilisation thérapeutique par les personnes sous ces traitements.

On déconseille l’usage de la sauge officinale pendant la grossesse et l’allaitement, sauf en usage alimentaire. L’Agence européenne du médicament déconseille son utilisation chez les enfants et adolescents de moins de dix-huit ans.

Le maté pour déstocker les graisses

Le maté, aussi appelé mate en espagnol et chimarrão au sud du Brésil, est une boisson traditionnelle sud-américaine d’origine guarani. Elle se prépare en infusant les feuilles de yerba mate, plante proche du houx. Le maté figure parmi les trois boissons contenant de la caféine les plus consommées au monde, notamment en Argentine, Paraguay, Uruguay, et sud du Brésil, avec une popularité croissante également au Liban et en Syrie.

La calebasse et la bombilla, une paille métallique avec filtre, sont des instruments traditionnels pour sa préparation. Le terme maté vient du quechua mati, désignant la calebasse utilisée pour sa préparation. En France, on le nomme parfois « thé des jésuites » ou « thé du Paraguay ».

Ce breuvage, reconnu pour ses propriétés stimulantes, est traditionnellement consommé pour combattre la fatigue et entre dans la composition de produits amincissants. Cette boisson se prépare à partir de feuilles séchées et hachées. Le maté se consomme également en grande quantité en phytothérapie. Il peu s’utiliser contre la fatigue, en accompagnement de régimes, pour soulager les migraines, et comme diurétique et laxatif léger.

Quelles sont ses propriétés ?

Le maté (Ilex paraguariensis) possède une activité anti-obésité, anti-lipase pancréatique et réduit l’absorption du glucose. Il est indiqué dans la prise de poids importante.

Le maté, également connu sous le nom d’Ilex paraguayensis, est un arbre des forêts tropicales d’Amérique du Sud. En tant que cousin du houx, on utilise ses feuilles et tiges pour préparer une boisson traditionnelle au Brésil, Paraguay et Argentine. Souvent nommé « yerba maté », on le reconnait en médecine traditionnelle pour traiter des troubles cardio-vasculaires, le manque de tonus et aider à la perte de poids. Comparé au thé vert pour sa préparation, le goût du maté, amer et âpre, se rapproche davantage du café. En Brésil, on l’intégre dans des sodas et boissons énergisantes.

Le Yerba mate se distingue comme un puissant antioxydant, contenant des xanthines (caféine et théobromine), des dérivés de caféoyle, des saponines et des polyphénols. Ces composés favorisent la santé et jouent un rôle dans la réduction du risque de maladies.

Le maté, riche en caféine et théobromine, est un allié dans la perte de poids. Des études ont démontré son efficacité en induisant rapidement la satiété et modulant l’expression de gènes liés à l’obésité.

Boire le maté très chaud peut être associé à un risque accru de cancer de l’œsophage. On recommande alors de le consommer à une température modérée.

Les principes actifs du maté, principalement la caféine et la théobromine, stimulent le système nerveux, augmentent la vigilance, la capacité de concentration et la sécrétion d’acide gastrique.

Les autorités de santé reconnaissent l’usage traditionnel du maté pour combattre la fatigue et la faiblesse, et comme diurétique. La Commission E du ministère de la Santé allemand le recommande contre la fatigue physique et psychique.

Forme galénique préconisée

Les infusions de maté se préparent en utilisant 5 g de feuilles séchées par litre d’eau bouillante, chaque tasse de cette infusion fournissant environ 70 mg de caféine. La dose maximale de caféine recommandée varie de 200 à 400 mg par jour pour un adulte, selon les normes de chaque pays. On conseille d’éviter la consommation de maté avant de se coucher.

Le maté se trouve facilement dans les boutiques de thé, de café, les magasins bio et sur Internet. Il se prépare de la même manière que le thé classique et est même disponible en sachets. Pour bénéficier d’effets positifs sur la perte de poids, on recommande de consommer au moins trois tasses par jour. Bien que contenant de la caféine, le maté n’a pas les mêmes effets secondaires, permettant ainsi sa consommation en soirée.

La tisane de maté se prépare en versant 500 ml d’eau bouillante sur une cuillère à café de feuilles de maté sèches. Après avoir retiré l’eau du feu dès l’ébullition, il faut laisser infuser de 5 à 15 minutes. La tisane se filtre et se boit chaude, éventuellement avec un peu de miel ou de sirop naturel pour adoucir le goût.

Effets indésirables éventuels et précautions d’emploi

Le maté, ou Ilex paraguayensis, nécessite certaines précautions d’usage. On le déconseille aux personnes souffrant de troubles cardiaques, d’insomnie, d’anxiété, d’hypertension artérielle, de reflux gastro-œsophagien, d’ulcères gastriques ou duodénaux, de problèmes rénaux ou d’ostéoporose. Les diabétiques doivent aussi limiter leur consommation en raison d’une potentielle augmentation de la glycémie.

Un excès de caféine peut causer nervosité, agitation, palpitations, insomnie, irritation gastrique, diarrhée et, en cas de surdosage, des troubles musculaires graves. La consommation excessive de maté chaud peut être liée à un risque élevé de cancers de la gorge et de l’œsophage.

La caféine interagit avec plusieurs substances, notamment certains antibiotiques, la théophylline et les produits contenant de l’éphédra. Les antibiotiques quinolones peuvent ralentir l’élimination de la caféine, augmentant ainsi ses effets indésirables. La prise simultanée de caféine et de théophylline augmente le risque de palpitations et d’excitation.

Pendant la grossesse et l’allaitement, on déconseille la consommation de maté. Les femmes enceintes ou allaitantes doivent limiter leur apport en caféine à moins de 200 mg par jour, car celle-ci passe dans le sang du fœtus et dans le lait maternel.

Chez les enfants et adolescents, la dose maximale quotidienne de caféine acceptable varie avec l’âge. La consommation de boissons très riches en caféine par les adolescents nécessite une vigilance accrue.

L’ANSES avertit sur les boissons énergisantes. Elle recommande la modération, surtout en cas d’association avec l’alcool ou lors d’un exercice physique. Cette mise en garde s’adresse particulièrement aux femmes enceintes ou allaitantes, aux enfants, aux adolescents, et aux personnes sensibles à la caféine ou souffrant de certaines pathologies.

Le cèdre de l’Atlas pour éliminer la cellulite

Le Cèdre de l’Atlas (Cedrus atlantica), autrefois considéré comme une sous-espèce du cèdre du Liban, est un arbre conifère majestueux originaire de l’Atlas en Afrique du Nord. Il est menacé dans son habitat naturel au Maroc et en Algérie.

Le Cèdre de l’Atlas atteint 30 à 40 mètres de haut. Il se distingue par des rameaux dressés et des aiguilles courtes. Ces aiguilles sont peu pointues et persistantes. L’espèce est monoïque. Les cônes mâles diffusent du pollen jaunâtre en automne. Les cônes femelles deviennent rouges après 45-50 ans. Plus petits que ceux du cèdre du Liban, les cônes femelles mûrissent en trois ans. Ils libèrent des graines par anémochorie.

Le cèdre de l’Atlas croît dans les zones montagneuses entre 1 500 et 2 500 m d’altitude. Il préfère les versants plus arrosés. Sa répartition est limitée par la sécheresse et la déforestation.

Quelles sont les propriétés du Cèdre ?

Le cèdre de l’Atlas  (Cedrus atlantica) possède des propriétés lymphotonique et diurétique. Il provoque l’activation de la lipolyse. Il est indiqué dans la cellulite et l’hydrolipodystrophie.

Traditionnellement utilisée comme répulsif contre les mites dans les placards, on reconnait l’huile essentielle de Cèdre de l’Atlas (Cedrus atlantica) pour son action sur la décomposition des corps gras. On l’emploie couramment pour atténuer la cellulite et dans les soins capillaires contre les cheveux gras ou les pellicules. Cependant, on ne doit pas utiliser cette huile essentielle en usage interne. En effet, elle nécessite des précautions d’emploi. Elle est contre-indiquée pour les femmes enceintes ou allaitantes, les enfants de moins de 6 ans et les personnes épileptiques.

L’huile essentielle de Cèdre de l’Atlas, riche en cétones sesquitérpéniques, carbures sesquiterpéniques et atlantones, possède plusieurs propriétés :

  • Lipolytique : Utilisée traditionnellement contre la cellulite, elle agirait sur la dégradation des corps gras et le drainage lymphatique grâce aux atlantones.
  • Lymphotonique et décongestionnant veineux : Elle favoriserait la circulation lymphatique et veineuse, utile pour les jambes lourdes ou la rétention d’eau.
  • Antibactérienne : Elle montre une activité contre plusieurs bactéries comme Escherichia coli et Staphylococcus aureus.
  • Antalgique et relaxante : Elle aurait des effets sur la douleur post-opératoire. On l’utilise en olfactothérapie.
  • Insectifuge et insecticide : Bien qu’il n’existe pas d’étude scientifique confirmant son action anti-mites, on l’utilise traditionnellement pour éloigner ces insectes et a démontré des propriétés larvicides contre les larves de moustiques.
  • Antifongique : Efficace contre certains champignons parasites de céréales et responsables de la pourriture du bois.

Cette huile essentielle possède également des propriétés cicatrisantes, anti-inflammatoires, insectifuges et expectorantes.

Formes galéniques préconisée

Pour combattre la cellulite, l’huile essentielle de Cèdre de l’Atlas se révèle très efficace. Elle s’utilise en application cutanée après dilution à 10% dans une huile végétale, soit 1 goutte d’huile essentielle dans 9 gouttes d’huile végétale. La méthode recommandée est le massage par palper-rouler des zones affectées, à réaliser deux fois par jour. Après trois semaines d’utilisation, on conseille une pause d’une semaine avant de possiblement renouveler l’application.

Pour soulager la rétention d’eau ou des jambes lourdes, utilisez l’huile essentielle de Cèdre de l’Atlas. Diluez-la de la même manière. Massez les membres inférieurs de bas en haut. Faites cela deux fois par jour. Après trois semaines, faites une pause.

Pour un usage optimal contre la cellulite, diluez l’huile essentielle de Cèdre de l’Atlas à 20%. Utilisez de l’huile végétale de rose musquée pour le mélange. Massez les zones touchées par la cellulite. Faites-le 2 à 3 fois par jour. Ne dépassez pas trois semaines d’utilisation continue.

Effets indésirables éventuels et précautions d’emploi

L’huile essentielle de Cèdre de l’Atlas est strictement contre-indiquée chez les femmes enceintes ou allaitantes et réservée exclusivement à l’usage adulte. Il est impératif de ne pas l’ingérer et d’exercer une grande prudence chez les personnes souffrant de maladies auto-immunes, épileptiques, asthmatiques, âgées, atteintes de Parkinson ou neurosensibles. Elle présente un risque de neurotoxicité à hautes doses, pouvant induire des crises épileptiques.

Cette huile essentielle ne doit ni être diffusée, ni inhalée, ni utilisée dans le bain. Son usage doit se limiter à une application cutanée après dilution. Elle est formellement interdite en usage interne. Les personnes asthmatiques devraient consulter un professionnel de santé avant son utilisation.

En application cutanée, on conseille de la diluer au moins à 20% dans une huile végétale, en raison de son caractère irritant pour la peau. Bien que des effets hormon-like soient mentionnés pour le Cèdre de l’Atlas, les données toxicologiques manquent pour confirmer cela. Par mesure de précaution, son utilisation est à éviter en cas de troubles hormonodépendants ou de mastoses.

Les personnes épileptiques ou avec une fragilité neurologique doivent absolument éviter cette huile essentielle. Heureusement, elle ne contient pas de composant biochimique allergène. On recommande un test cutané avant utilisation (application de deux gouttes au creux du coude pendant 24 heures pour vérifier l’absence de réaction).

Sources

2 réflexions au sujet de “Mincir avec les plantes médicinales, c’est possible !”

  1. Bonjour,
    Je voudrais prendre EPS reine des prés avec Orthosiphon pour retention et cellulite avec prise de poids suite à la menopause. Puis je associer avec du relpax pour migraine ou peut-être me conseiller d’autres produits. Merci d’avance

    Répondre
    • Bonjour, l’orthosiphon étant un inhibiteur du CYP3A4, il est contre-indiqué de le prendre avec votre triptan. En effet, il y a un risque d’interaction médicamenteuse. Vous pouvez en revanche prendre la reine des prés et prendre en complément à la place de l’orthosiphon des granules homéopathiques de thuya en 5 CH; cette souche aide dans la lutte contre la rétention d’eau à raison de 2 granules trois fois par jour et permettra de réaliser un bon drainage.

      Cordialement.

      Clémentine

      Répondre

Laisser un commentaire