Une huile essentielle à chémotype, qu’est-ce que c’est ?

Plongez dans le monde fascinant des huiles essentielles chémotypées et découvrez comment l’aromathérapie HECT révolutionne les soins naturels. Dans cet article, nous explorons le concept de chémotype, un critère clé pour choisir des huiles essentielles de qualité, garantissant leur efficacité et leur sécurité. Apprenez à différencier les divers composés biochimiques, tels que les monoterpénols et les sesquiterpénols, et comprenez leur impact sur la santé. Que vous soyez un adepte de l’aromathérapie ou un novice curieux, ce guide approfondi vous offre une compréhension claire et scientifique de l’utilisation des huiles essentielles chémotypées pour un bien-être optimal. Rejoignez-nous dans cette exploration aromatique et enrichissez vos connaissances sur les puissantes vertus de la nature.

Qu’est ce qu’une huile essentielle à chémotype ou HECT en Aromathérapie ?

Après une évolution progressive de la recherche, l’aromathérapie moderne a atteint sa maturité en 1980, l’époque à laquelle les biochimistes ont isolé les principes actifs des molécules. Le docteur Pierre Franchomme, avec la notion de chémotype contribua à améliorer l’identification des principes actifs dans les extraits utilisés. À partir de ce moment-là, la science a redoublé d’investigations dans la phytologie.

Qu’est-ce qu’un chémotype ?

Le chémotype d’une huile essentielle (H.E) se défini en effet par le taux de la molécule le plus présent au sein d’une huile essentielle. Il est indispensable de connaître la notion de «chémotype» appelé également chimiotype. De race biochimique définie, dés que l’on aborde l’aromathérapie. Cette précision apportée à l’huile essentielle permet en définitive de définir la ou les molécules biochimiquement actives sur un certain nombre de pathologies cliniquement étudiées.

Un exemple parmi tant d’autres, nous permettra cependant d’illustrer cette notion fondamentale apportée par Pierre Franchomme :

Le THYM est une plante largement utilisée pour les propriétés thérapeutiques de son huile essentielle. Bien entendu, il existe de multiples biotopes où cette espèce végétale se développe cependant aisément.

  • 1er chémotype : Thym à thymol : Thymus vulgaris CT thymol (cette H.E contient environ 40% de thymol, ce qui en définit son chémotype)
  • 2ème chémotype : Thym à thujanol : Thymus vulgaris CT thujanol (elle contient environ 50% de thujanol, ce qui en définit son chémotype)
  • 3ème chémotype : Thym à linalol : Thymus vulgaris CT linalol (elle contient environ 60% de linalol, ce qui en définit son chémotype)

Une molécule n’est prise généralement en compte au sein d’une H.E que si elle excède 10%.

La précision du chémotype et la dénomination scientifique latine sont largement utilisées dans les publications scientifiques et universitaires. Elles permettent de comprendre le mode d’action des huiles essentielles, favorisant ainsi l’utilisation de l’aromathérapie, une thérapeutique naturelle, puissante et efficace. Cette identification révèle également la qualité de l’huile essentielle. En l’absence de cette information sur l’emballage, la qualité de l’huile essentielle est probablement médiocre.

La mise en évidence du chémotype :

Le chémotype en aromathérapie identifie les variations chimiques des métabolites secondaires au sein d’une même espèce. Ces variations sont influencées par des facteurs environnementaux tels que l’altitude, l’ensoleillement, la température et l’humidité. Par conséquent, deux plantes de la même espèce, bien qu’ayant des génotypes et des morphologies similaires, peuvent présenter des compositions chimiques considérablement différentes. C’est donc une notion très importante en aromathérapie.

Une plante aromatique fournira donc des huiles essentielles totalement différentes en fonction de leur lieu de récolte ou d’origine. Biochimiquement différents, deux chémotypes présenteront non seulement des activités thérapeutiques différentes mais aussi des toxicités très variables.

On peut extraire une essence de n’importe quel organe dès que celui-ci possède les structures pour la produire. Ainsi de nombreuses H.E proviennent de fleurs, de feuilles, de graines, de fruits, de rhizomes, etc. Une même plante provenant d’un même biotope pourra synthétiser des essences de compositions et d’odeurs très différentes selon l’organe producteur considéré.

L’exemple le plus connu est celui de l’oranger amer dont on peut extraire 3 H.E distinctes. Les feuilles donneront l’H.E de petit grain bigarade, les fleurs donneront l’H.E de néroli, tandis que l’écorce du fruit donne l’essence de zeste d’orange amer.

Pour illustrer l’importance du chémotype dans l’aromathérapie, prenons l’exemple concret de l’huile essentielle de Thym. Le Thymus vulgaris, selon son chémotype, peut produire des huiles essentielles avec des compositions chimiques radicalement différentes. Par exemple, le Thym à thymol est un puissant antibactérien, tandis que le Thym à linalol est plus doux et utilisé pour ses propriétés apaisantes. Cette distinction souligne l’importance de choisir le bon chémotype pour un traitement spécifique, démontrant comment des facteurs environnementaux comme le climat et le sol influencent la composition biochimique des plantes. Des études cliniques ont démontré que l’utilisation appropriée de ces chémotypes peut conduire à des résultats thérapeutiques plus ciblés et efficaces.

Que signifie le terme HECT ?

Il est essentiel d’utiliser des huiles essentielles de qualité, 100% pures et naturelles, avec une origine et un chémotype vérifiés. Ces huiles ne doivent pas être déterpénées et doivent porter la dénomination HEBBD, qui garantit leur définition botanique et biochimique. Certains laboratoires utilisent également le label HECT, similaire à HEBBD, pour assurer la qualité botanique et biochimique des huiles essentielles.

Le manque de connaissance de cette notion essentielle et l’absence de précision peuvent entraîner des échecs thérapeutiques et même la toxicité de certaines huiles essentielles. Une étude basée sur la connaissance et l’expérience permet une utilisation optimale de la puissance thérapeutique des HECT. Cela est crucial pour une médecine naturelle efficace au troisième millénaire.

Certains laboratoires entourés de compétence l’ont bien compris. Ils déploient des méthodes d’analyse coûteuse et sophistiquée pour garantir une qualité constante, reproductible et sans reproche. Tous les laboratoires spécialisés dans l’aromathérapie sont contraints par les autorités Françaises, à fournir un certificat d’analyse pour chaque lot commercialisé.

Toutes les huiles essentielles en pharmacie sont analysées et chémotypées par un laboratoire indépendant. Ce laboratoire fournit un certificat d’analyse, qui doit être disponible sur demande. Cela garantit une transparence totale entre le pharmacien et le patient.

Les principales familles biochimiques des huiles essentielles en Aromathérapie

Découvrons maintenant les familles biochimiques essentielles qui constituent le cœur de l’aromathérapie, où chaque huile essentielle appartient à un groupe spécifique avec des propriétés et des utilisations uniques, révélant ainsi la richesse et la diversité de cet univers fascinant.

Alcools Monoterpéniques (Monoterpénols) :

Les monoterpénols constituent une famille moléculaire d’alcools caractérisée par l’ajout d’un groupe hydroxyle (-OH) à un hydrocarbure monoterpénique correspondant (R-OH). Exemples notables incluent le linalol, le menthol et le géraniol. Lorsque le radical R- est cyclique, la molécule devient un phénol plutôt qu’un alcool. Ces composés sont fréquemment trouvés dans diverses huiles essentielles, en particulier celles des familles Lamiaceae et Myrtaceae.

Du point de vue pharmacologique, les monoterpénols possèdent une gamme étendue de propriétés. Ils agissent comme anti-infectieux polyvalents et antibactériens, avec des niveaux d’activité variables. Par exemple, parmi les molécules testées, le terpinène-4-ol et l’alpha-terpinéol montrent une activité antibactérienne élevée. Ces composés fonctionnent souvent de manière synergique, augmentant leur efficacité lorsqu’ils sont associés à d’autres composés.

Outre leurs propriétés antibactériennes, ils présentent également des activités virucides et antifongiques. Certains d’entre eux, en association avec d’autres monoterpènes et le 1,8-cinéole, manifestent des propriétés antivirales. Les monoterpénols ont également des effets immunomodulateurs, influençant les niveaux de gammaglobulines. Ils peuvent agir comme toniques généraux et neurotoniques, renforçant la santé globale de l’organisme.

Côté effets indésirables, la plupart des monoterpénols sont généralement bien tolérés. Ils peuvent être administrés aux enfants, à l’exception notable du menthol. Ce dernier peut causer des spasmes de la glotte en raison de ses propriétés astringentes marquées.

Exemples de monoterpénols : Linalol, menthol, citronellol, géraniol, thujanol-4, terpinéol, bornéol, terpinène-4-ol, nérol, etc.

Alcools Sesquiterpéniques (Sesquiterpénols)

Les sesquiterpénols appartiennent à la famille des alcools sesquiterpéniques, caractérisés par l’ajout d’un groupe hydroxyle (-OH) à un hydrocarbure sesquiterpénique (R-OH). Des exemples notables sont le cédrol, le santalol et le viridiflorol. Ces composés sont fréquemment retrouvés dans une multitude d’huiles essentielles, bien qu’en général en faibles concentrations. Des exceptions existent, comme le nérolidol dans certaines variétés de Melaleuca quinquenervia, où il représente entre 80 et 90% du chémotype.

Sur le plan pharmacologique, les sesquiterpénols offrent diverses propriétés. Ils fonctionnent comme anti-inflammatoires et toniques généraux, et possèdent également des capacités antimicrobiennes modérées. Leur efficacité antimicrobienne s’amplifie souvent en synergie avec d’autres substances ayant une activité similaire. De plus, ils agissent souvent sur l’équilibre général de l’individu.

Exemple de sesquiterpènes : Carotol, viridiflorol, farnésol, cédrol, bisabolol, patchoulol, santalol, eudesmol, globulol, nérolidol, sclaréol, etc.

Oxydes

Les oxydes terpéniques sont des composés où une molécule d’oxygène se lie à deux carbones distincts. Ces substances font partie intégrante de nombreuses huiles essentielles. Le 1,8-cinéole, prédominant dans les familles Myrtaceae, Lauraceae et Lamiaceae, est l’oxyde terpénique le plus couramment rencontré.

Ces oxydes possèdent des propriétés thérapeutiques variables selon leur structure biochimique. Par exemple, le 1,8-cinéole agit comme un mucolytique, expectorant et anti-infectieux, principalement sur les voies broncho-pulmonaires. D’autres oxydes, tels que l’oxyde de sclaréol, présents dans les sauges, ont des effets œstrogène-like. L’oxyde de bisabolol A et B, retrouvé dans la matricaire, et l’oxyde de béta-caryophyllène, présent dans le pin maritime, exercent des effets anti-inflammatoires.

Il convient également de noter les effets indésirables, spécifiques à chaque molécule. Par exemple, l’ascaridole est un peroxyde monoterpénique toxique, retrouvé dans des plantes telles que le Chenopodium ambrosioides et le boldo (Peumus boldus).

Exemples d’oxydes terpéniques : 1,8 cinéole, ascaridole, linaloloxyde, pipéritonoxyde, bisabololoxyde, menthofurane, ascaridiol, etc.

Hydrocarbures Monoterpéniques (Monoterpènes)

Les monoterpènes sont des hydrocarbures monoterpéniques, présents en grande quantité dans les huiles essentielles extraites de diverses plantes comme les agrumes (Rutaceae) et les conifères (Abietaceae, Cupressaceae, etc.). Parmi les plus courants, citons l’alpha-pinène, le béta-pinène, le limonène, le gamma-terpinène, le delta-3-carène et le myrcène.

Ces composés présentent une gamme étendue de propriétés pharmacologiques. Ils agissent comme expectorants et mucolytiques, facilitant ainsi la respiration. De plus, ils sont dotés d’une capacité oxygénatrice et d’un effet cortico-stimulant. Selon la spécificité moléculaire, ils peuvent exercer diverses actions telles qu’antifongiques, antibactériens, antioxydants et anti-inflammatoires. Des études ont également montré leur efficacité en chimio-prévention des cancers, notamment via l’activité du d-limonène, de l’alcool périllique et du géraniol.

En termes d’activité antivirale, anti-inflammatoire et antalgique, les monoterpènes se révèlent également prometteurs. Certains de leurs dérivés oxygénés possèdent des propriétés antibactériennes. Par ailleurs, ils présentent des propriétés antidiabétiques en agissant sur plusieurs cibles pharmacologiques, comme les voies de signalisation de l’insuline. Ils peuvent également être utilisés comme adjuvants dans les thérapies anticancéreuses et facilitent l’absorption cutanée de médicaments.

Toutefois, il est crucial de noter les effets indésirables associés à ces composés. Ils peuvent être dermocaustiques et révulsifs lors d’une application cutanée. Une attention particulière doit être portée à la toxicité rénale pour des doses élevées. Le limonène, notamment, présente une instabilité à l’oxydation.

Exemples de monoterpènes : α-pinène, limonène, gamma-terpinène, delta-3-carène, β-pinène, camphène, α-terpinène, paracymène, etc.

Hydrocarbures Sesquiterpéniques (Sesquiterpènes)

Les sesquiterpènes appartiennent à la catégorie des hydrocarbures terpéniques, spécifiquement avec une formule moléculaire de C15H24. Le préfixe « sesqui- » signifie « un monoterpène et demi » en latin. Ces composés agissent comme précurseurs des sesquiterpénoïdes. On les obtient via des modifications biochimiques comme l’oxydation ou le réarrangement.

On extrait principalement ces molécules d’huiles essentielles. Le farnésyl pyrophosphate sert de point de départ pour leur biosynthèse. Elles sont omniprésentes dans le règne végétal, y compris dans les champignons aquatiques microscopiques qui résident dans des éponges marines. Dans les plantes, ils agissent souvent comme des biocides, contribuant à la défense contre les organismes envahissants.

Les sesquiterpènes manifestent fréquemment des propriétés anti-inflammatoires et anticancéreuses. Ils sont aussi impliqués dans diverses fonctions métaboliques et peuvent être bioactifs ou même toxiques. Des exemples notables sont l’humulène et le caryophyllène, qui sont bioactifs, tandis que certaines lactones sesquiterpéniques peuvent être toxiques, avec un potentiel génotoxique ou embryotoxique.

Ils peuvent être classés en fonction de leur structure en catégories telles que linéaires (Farnésène), monocycliques (Humulène, Zingiberène), bicycliques (Cadinène, Caryophyllène) et tricycliques (Copaène, Longifolène). Les sesquiterpénoïdes dérivés incluent des molécules comme le cubébol, la dihydrohélénaline, le farnésol présent dans l’huile essentielle de citronnelle, le patchoulol, le polygodial et le viridiflorol.

Exemples de sesquiterpènes : Humulène, chamazulène, zingibérène, azulène, longifolène, cédrène, himachalène, caryophyllène, curcumène, germacrène, α-farnésène, etc.

Phénols

Le phénol terpénique appartient à la catégorie des composés organiques comportant un groupe hydroxyle -OH lié à un cycle aromatique. On trouve souvent le thymol, le carvacrol et l’eugénol parmi les phénols monoterpéniques. On les extrait surtout des huiles essentielles de plantes comme le thym, la sarriette et les origans. Ces plantes appartiennent aux familles Lamiaceae, Myrtaceae, Apiaceae, entre autres.

Les phénols terpéniques manifestent des propriétés anti-infectieuses. Ils agissent comme bactéricides, virucides, antifongiques et parasiticides. On les utilise aussi comme toniques et stimulants. Toutefois, une application locale sur la peau ou les muqueuses peut les rendre caustiques.

Les effets indésirables liés à ces substances incluent leur potentiel caustique et les risques associés à leur ingestion, tels que l’œsophagite ou la gastrite en cas d’usage prolongé. De plus, une métabolisation hépatique inadéquate peut entraîner une hépatotoxicité. Il est donc recommandé de les diluer et de les associer à d’autres huiles essentielles bien tolérées.

En chimie organique, les phénols sont caractérisés par un arène hydrocarboné attaché à un ou plusieurs groupes hydroxyle. Les polyphénols, qui contiennent plus d’un cycle phénolique, en font également partie. Bien que ces composés soient cruciaux pour la défense biochimique dans certaines espèces végétales, ils peuvent être toxiques pour l’homme et d’autres animaux, et agir comme polluants environnementaux.

Le phénol est la molécule la plus simple de cette famille et sert de base à la production de nombreux autres composés et produits dans l’industrie chimique. Les phénols naturels sont des produits du métabolisme végétal et peuvent être classés en différentes familles telles que les acides-phénols, les flavonoïdes, les anthocyanes et les tanins.

Exemples de phénols : Thymol, carvacrol, eugénol, gaïacol, etc.

Aldéhydes

Les aldéhydes sont des composés organiques suivant la formule générale R-CHO, où R représente un groupe hydrocarboné, soit aliphatique soit cyclique. Ils portent le suffixe -al, comme dans les cas du géranial et du néral issus de Cymbopogon citratus, et du citronnellal d’Eucalyptus citriodora. Notablement plus hydrosolubles que d’autres constituants des huiles essentielles, les aldéhydes se retrouvent également dans les hydrolats.

Sources végétales incluent des huiles essentielles de Citrus, de camomilles, de mélisse, de bractées de tilleul, de cannelle, de Cymbopogon sp. et de Backhousia. Leur spectre thérapeutique est large : anti-infectieux, antiviraux, sédatifs, et potentiellement anticancéreux. Par exemple, le cinnamaldéhyde de la cannelle est un puissant anti-infectieux, tandis que le cuminaldéhyde possède des propriétés sédatives et le benzaldéhyde aurait un effet antitumoral.

Cependant, les aldéhydes présentent des effets indésirables, tels qu’un potentiel allergisant et une causticité cutanée et muqueuse, particulièrement en ce qui concerne le cinnamaldéhyde. Ils sont généralement dermocaustiques et irritants. On recommande de limiter leur concentration à 10% pour une application cutanée. Selon certaines directives, une concentration de 1% est préférable. Leur utilisation en diffusion n’est pas conseillée.

Parmi les aldéhydes aromatiques notables, la Cannelle de Chine contient environ 80% de cinnamaldéhyde, la Cannelle de Ceylan 65 à 75%, et le cumin officinale environ 40% de cuminaldéhyde. Le Niaouli contient 1 à 2% de benzaldéhyde. Ces composés partagent des propriétés similaires aux phénols, notamment en tant qu’anti-infectieux polyvalents, mais diffèrent en toxicité et en irritabilité cutanée.

Exemples d’aldéhydes aromatiques : Cinnamaldéhyde, benzaldéhyde, cuminaldéhyde, citronellal, etc.

Esters

Les esters terpéniques sont une catégorie de composés organiques qui relèvent de la famille moléculaire des esters. La structure de ces molécules comporte un atome de carbone doublement lié à un atome d’oxygène et également lié à un groupement alkoxy (R’-COOR). Leurs noms se composent du suffixe -ate pour la chaîne principale et de -yle pour le groupe alkyle issu de l’alcool.

Ces esters sont notamment présents dans les huiles essentielles (HE) et jouent un rôle clé dans les arômes des fleurs et des fruits. Parmi les exemples notables, citons l’acétate de linalyle dans la sauge sclarée, l’acétate de géranyle dans le thym à chémotype géraniol, l’acétate de bornyle de l’inule odorante et le salicylate de méthyle du wintergreen. Ces composés apportent souvent une note olfactive agréable, contribuant à l’aspect organoleptique des aliments et des vins.

Sur le plan thérapeutique, les esters manifestent une prédilection pour le système nerveux, agissant comme antispasmodiques, antalgiques et calmants. Par exemple, le salicylate de méthyle possède des propriétés anti-inflammatoires, tandis que l’acétate de linalyle est à la fois sédatif, anti-inflammatoire et spasmolytique. Les huiles essentielles riches en esters conviennent particulièrement aux affections du système nerveux, central ou végétatif.

Exemples d’esters : Acétate de bornyle, acétate de géranyle, acétate de linalyle, acétate de menthyle, acétate de néryle, salicylate de méthyle, acétate de benzyle, acétate d’eugényle, acétate de terpényle, acétate de myrtényle, acétate de phloryle, angélate d’isobutyle, angelate de pétasyle, tiglate de citronnellyle, isovalérate de linalyle, isovalérate de bornyle, benzoate de benzyle, méthylanthranilate de méthyle, cinnamate de méthyle, méthroxyanthranilate de méthyle, etc.

Ethers (Phénols méthyl-éthers)

Les éthers, également appelés éther-oxydes, sont une famille de composés chimiques organiques ayant la formule générale R-O-R’, où R et R’ représentent des chaînes carbonées. Les méthyléthers, une sous-catégorie, se caractérisent par un atome d’oxygène lié à deux radicaux organiques différents, dont l’un est méthyl (-CH3). Par exemple, dans un phénol méthyl-éther, le second radical est un phénol. Le suffixe nominal pour ces composés est généralement « -yl -ol ».

Ces éthers sont fréquemment trouvés dans diverses huiles essentielles (HE). Par exemple, le basilic et l’estragon contiennent du méthyl-chavicol, tandis que l’huile de girofle est riche en méthyl-eugénol. D’autres HE comme celles d’origan compact et de sarriette des montagnes contiennent du méthyl-carvacrol, et l’HE de sarriette est riche en méthyl-thymol. L’anis vert, quant à lui, contient du trans-anéthole.

En ce qui concerne les propriétés thérapeutiques, les éthers ont une action significative sur le système nerveux. Ils sont souvent spasmolytiques, agissant sur le système nerveux périphérique, et possèdent également des effets sédatifs et calmants sur le système nerveux central. Certains éthers ont même des propriétés antidépressives.

Cependant, ces composés peuvent être toxiques et causer des effets indésirables. Donc, une évaluation rigoureuse de leur sécurité et efficacité thérapeutique précède leur utilisation.

Exemples d’éthers : Trans et cis-anéthole, méthyl-chavicol, méthyl-eugénol, diethylstilbestrol, β-arasone, etc.

Cétones

Les cétones se caractérisent par un groupement carbonyle (C=O) sur un carbone secondaire, lié à deux autres atomes de carbone. Cette spécificité les distingue des aldéhydes, où le groupement carbonyle est porté par un carbone primaire. La structure générale d’une cétone est R-CO-R1, où R et R1 représentent des chaînes carbonées.

On retrouve diverses cétones dans les huiles essentielles extraites de plantes. Par exemple, l’huile d’hysope (Hyssopus officinalis) contient du pinocamphone et de l’isopinocamphone. Le thuyone est présent dans l’huile de thuya (Thuya occidentalis), d’absinthe (Artemisia absinthium) et de sauge (Salvia officinalis). La menthe pouliot (Mentha pulegium) renferme de la menthone, tandis que le carvi (Carum carvi) et l’aneth (Anethum graveolens) contiennent du D-carvone. D’autres cétones notables sont la bornéone dans le romarin de Provence (Rosmarinus officinalis camphoriferum), la verbénone dans le romarin de Corse (Rosmarinus officinalis verbenoniferum), les dicétones dans l’hélichryse (Helichrysum italicum) et les tricétones dans Leptospermum scoparium.

Du point de vue thérapeutique, les cétones ont plusieurs propriétés bénéfiques. Elles sont souvent mucolytiques et lipolytiques, aidant ainsi à dissoudre le mucus et à décomposer les lipides. Certaines possèdent des effets cicatrisants et anti-inflammatoires. Quelques-unes ont même des propriétés antivirales. Cependant, il faut souligner que ces composés présentent une toxicité neurologique élevée, ce qui requiert une attention particulière quant à leur utilisation et leur dosage. La plupart des huiles essentielles contenant des cétones font partie du monopole pharmaceutique.

Exemples de cétones : Carvone, menthone, verbénone, camphre, thujone, tagétone, pipéritone, pulégone, D et L carvone, acétone, méthyl-n-nonyl cétone, italidione, artemisia cetone, cryptone, frenchone, bornéone, pinocamphone, pinocarvone, germacrome, α et β-atlantone, davanone, germacrone, α et β-vétivone, aryl-tumérone, diosphénone, etc.

Lactones

Les lactones, des composés organiques hétérocycliques, se caractérisent par leur fonction ester intégrée dans une structure cyclique. Cette structure résultent du processus de lactonisation qui convertit les hydroxyacides en cycles. Elles jouent un rôle crucial dans l’industrie de l’aromatisation. On les utilise souvent comme additifs alimentaires. Ils se retrouvent dans divers produits, des fruits aux produits laitiers.

Deux types couramment observés de lactones dans les compositions aromatiques sont les γ-lactones et les δ-lactones, également nommées 4-olides et 5-olides. La cyclisation des acides hydroxylés en positions 4 ou 5 forme ces molécules. La longueur de la chaîne carbonée de ces composés a un impact significatif sur leurs propriétés sensorielles et aromatiques. Cette longueur varie généralement de quatre atomes de carbone, comme dans la butyrolactone, à douze atomes de carbone, comme dans la dodécalactone.

Les profils aromatiques des lactones sont étroitement liés au nombre d’atomes de carbone dans leur structure cyclique. Par exemple, une lactone composée de cinq atomes de carbone offre une senteur « herbacée ». Une lactone avec sept atomes de carbone évoque une note « noisette ». Des arômes de « caramel » et de « noix de coco » se manifestent dans les lactones à huit atomes de carbone. Enfin celles composées de douze atomes de carbone présentent des arômes de « pêche » ou de « beurre ».

En outre, les lactones possèdent diverses propriétés pharmacologiques, agissant en tant que mucolytiques, expectorants, immunostimulants, hépatostimulants, cholagogues, cholérétiques, antispasmodiques, anticoagulants, et certaines possèdent des propriétés anti-infectieuses. Parmi les principales molécules de lactones, on trouve l’atlantolactone, la massoïa lactone, l’artémisine et la parthénolide. Chacune détient des applications spécifiques. On compte parmi elles le traitement de la migraine, l’action antispasmodique, l’activité bactéricide, ou d’autres utilisations thérapeutiques. Les lactones se retrouvent dans diverses huiles essentielles, notamment celles d’Inule odorante, de camomille romaine, de massoïa, de laurier noble, de ciste ladanifère, d’achillée millefeuille et de camomille matricaire.

Exemples de lactones : Alantolactone, artémisinine, massoïa lactone, parthenolide, etc.

Coumarines

Les coumarines sont des composés organiques appartenant à la famille des dérivés phénoliques à noyau benzo-alpha-pyrone. Leur caractéristique essentielle est la présence d’une fonction ester intégrée dans une structure cyclique. Le processus de lactonisation forme cette structure. Durant ce processus, les hydroxyacides se cyclisent. Ces composés ont une grande importance dans l’industrie de l’aromatisation. On les utilise souvent comme additifs alimentaires. Ils se retrouvent dans divers produits, des fruits aux produits laitiers.

Les coumarines se divisent en deux principales catégories : les coumarines simples et les coumarines complexes. Les coumarines simples comprennent des furanocoumarines comme le psoralène et le bergaptène, ainsi que des pyrannocoumarines telles que la samidine et la visnadine. Parmi les exemples notables de coumarines, on retrouve la coumarine, l’ombelliférone, l’esculétol, le scopolétol, l’herniarine, ainsi que la warfarine ou coumadine, connue pour son utilisation comme anticoagulant oral.

Ces composés sont présents dans diverses familles végétales, notamment les Apiaceae, Asteraceae, Fabaceae, Rutaceae, Oleaceae, Loganiaceae, Solanaceae, et Hippocastanaceae.

Ces substances présentent diverses propriétés, notamment des propriétés anti-inflammatoires à tropisme vasculaire et la capacité à stimuler la protéolyse macrophagique. Elles jouent également un rôle dans le drainage lymphatique, particulièrement dans le traitement du lymphœdème. Il faut préciser qu’elles ne sont pas anticoagulantes, contrairement à la warfarine issue des coumarines.

Des furanocoumarines comme le psoralène et le bergaptène photosensibilisent la peau. Leurs dérivés servent en thérapie PUVA pour traiter vitiligo et psoriasis.

On trouve largement les coumarines dans le règne végétal, avec plus de mille variantes naturelles. En médecine, elles aident au traitement du lymphœdème post-mastectomie grâce à leur effet sur le drainage lymphatique. Cependant, une utilisation excessive risque d’entraîner des effets secondaires comme nausées, vertiges, et toxicité hépatique. De ce fait, on limite leur usage médical.

Exemples de coumarines : Angélicine, ombelliférone, herniarine, impératorine, scopolétol, psoralène, bergaptène, 1,2 benzopyrène, visnadine, limettine, umbelliprenine, etc.

Phtalides

Les phthalides, une catégorie de composés phytochimiques classés parmi les lactones, sont présents dans diverses sources végétales telles que le céleri, le Dong Quai et la livèche. Ces phthalides ont suscité un intérêt considérable en médecine et en phytothérapie en raison de leurs propriétés bénéfiques.

Les phthalides ont un effet anti-inflammatoire majeur, utile pour traiter des conditions inflammatoires. De plus, ils peuvent éliminer les toxines comme les cristaux d’acide urique, ce qui peut bénéficier à ceux qui ont des problèmes liés à ces toxines.

Les phthalides montrent des effets tranquillisants et améliorent le sommeil. Ils ont démontré une réduction de la tension artérielle en bloquant les canaux calciques et en favorisant la relaxation des artères, bien que leur action n’affecte pas l’angiotensine.

Dans le contexte de la maladie de Parkinson, les phthalides présentent des perspectives intéressantes. Elles suscitent ainsi des recherches sur leur éventuelle utilisation dans cette condition neurologique.

De plus, ces composés ont la capacité de moduler l’activité de diverses enzymes impliquées dans plusieurs processus physiologiques. On compte parmi elles notamment la régulation de l’hypertension artérielle, de la circulation sanguine et de la production de monoxyde d’azote (NO).

On a identifié les phthalides comme antitoxiques hépatiques efficaces. Ils constituent des candidats prometteurs pour la chimiothérapie. Ils présentent des propriétés anti-parasitaires intestinales et peuvent même avoir des effets aphrodisiaques. Il faut noter que ces effets positifs proviennent de sources végétales spécifiques comme le céleri cultivé, l’angélique et la livèche.

Certains phthalides peuvent être photosensibilisants, ce qui augmente la sensibilité de la peau à la lumière du soleil. Par conséquent, il faut les utiliser avec précaution, en suivant des cures de 15 jours à 3 semaines, répétées 2 à 3 fois par an.

Exemples de phtalides : 3-n-butylphtalide, ligustilide, sédanolide, etc.

Quelles sont les huiles essentielles les plus populaires ?

Les huiles essentielles gagnent en popularité en tant qu’alternative naturelle et efficace pour de nombreuses affections. Mais quelles sont les huiles essentielles les plus utilisées ? Voici un aperçu des huiles essentielles les plus courantes et de leurs utilisations.

Lavande

La lavande est une huile essentielle incontournable. On utilise cette huile pour ses effets relaxants, anti-stress et anti-inflammatoires. Elle soulage les tensions musculaires, favorise le sommeil et apaise les irritations cutanées.

Menthe poivrée

La menthe poivrée est connue pour son effet rafraîchissant et stimulant. On l’emploie couramment pour apaiser les maux de tête et les nausées, et pour faciliter la digestion. En diffusion, elle rafraîchit l’air ambiant.

Eucalyptus

L’huile essentielle d’eucalyptus est utilisée pour son effet décongestionnant. On l’utilise fréquemment pour le rhume, la sinusite et les douleurs musculaires. En diffusion, elle purifie l’air ambiant.

Tea tree

On connaît l’huile essentielle de tea tree pour ses propriétés antibactériennes et antifongiques. Elle traite souvent des affections cutanées comme l’acné et l’eczéma. Elle renforce également le système immunitaire.

Citron

On utilise l’huile essentielle de citron pour ses effets tonifiants et purifiants. Elle stimule la digestion et renforce le système immunitaire. Elle apporte également une odeur fraîche et agréable à la maison.

Quiz : Testez vos connaissances sur les huiles essentielles chémotypées !

  1. Qu’est-ce qu’un chémotype en aromathérapie ? a. Un parfum unique d’huile essentielle b. La concentration d’huile dans une plante c. La molécule biochimique la plus présente dans une huile essentielle
  2. Pourquoi est-il important de connaître le chémotype d’une huile essentielle ? a. Pour choisir le parfum le plus agréable b. Pour garantir la sécurité et l’efficacité de l’huile c. Pour réduire le coût des huiles essentielles
  3. Quel label garantit la qualité botanique et biochimique d’une huile essentielle ? a. HEBBD b. BIO c. AOC
  4. Les huiles essentielles chémotypées peuvent être utilisées pour : a. Uniquement la relaxation b. Des soins de beauté c. Diverses applications thérapeutiques

Réponses : 1. c, 2. b, 3. a, 4. c

Pour finir, les huiles essentielles chémotypées offrent une approche précise et efficace en aromathérapie. Il est crucial de choisir des huiles de qualité, avec un chémotype clairement identifié, pour assurer leur efficacité et leur sécurité. Nous vous encourageons à explorer les différentes familles biochimiques et à intégrer ces trésors naturels dans votre routine de soins de santé et de bien-être.

Engagez-vous avec nous ! Avez-vous des questions sur les huiles essentielles chémotypées ? Ou peut-être une expérience personnelle à partager ? Laissez un commentaire ci-dessous et rejoignez notre communauté passionnée d’aromathérapie !

Références:

  1. https://ansm.sante.fr/qui-sommes-nous/notre-perimetre/les-medicaments/p/medicaments-a-base-de-plantes-et-huiles-essentielles
  2. https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/Publications/Vie-pratique/Fiches-pratiques/Huiles-essentielles
  3. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC10254628/

16 réflexions au sujet de “Une huile essentielle à chémotype, qu’est-ce que c’est ?”

  1. Bonjour Mesdames,
    J’ai un cancer diagnostiqué phase 4 her2 du sein gauche, que puis je prendre comme huile essentiel pour sortir des douleurs et du cancer ,
    je fais des cataplasmes d’argile bentonite, ça me fait des aspérités, des petits saignements, et une douleur assez forte. <du coup j'ai arrêtez sur ma poitrine, je le fais sous les pieds.
    Je prend 3 gouttes de pin sylvestre 3 fois par jour, 7 amandons amère d'abricots 3 fois par jour. acerola 2 gélulles vit c, 2 gel graviola le soir, zinc tous les jours sauf oublies.
    j'hydrate mon sein avec de l'huile d'olive he ancens 3 goutes et je change parfois de l'aolivera ou ou de l'argent coloidale. tous les matins ajeun 1 bouchon de culicium 2 ml et 1 bouchon d'argent coloidale. après la biopsie mon sein c'est métastasé.
    puis de l'omeopathie : 3 granules d'hepar sulphur 5 ch lachesis 5 ch en alternance, je devrais toutes les heures, mais je n'y pense pas …

    que pourriez vous me conseiller ?
    Je ne sais plus quoi faire …

    Cordialement

    Répondre
    • Bonjour, tout d’abord je vous conseillerai d’arrêter immédiatement l’huile essentielle de pin sylvestre. Cette huile est hormon-like et de fait, totalement inappropriée à votre cancer. De plus, l’alpha-pinène qu’elle contient est génotoxique et peut aggraver votre cancer. Dans votre cas et à votre stade, je ne vous conseillerai pas d’huiles essentielles. Pourrais-je vous demander où en êtes-vous de votre chimiothérapie ?

      Cordialement.

      Clémentine

      Répondre
  2. Bonjour
    Pouvez vous m’indiquer quelle est la différence entre l’huile essentielle de vanille et l’extrait pur de vanille chemotypé.
    Puis-je me servir de cet extrait pur pour parfumer mes cosmétique maison ?
    D’avance merci

    Répondre
    • Bonjour, absolument aucune différence. C’est exactement la même chose, sauf que le terme exact est bien « extrait » de vanille et non huile essentielle. C’est comme l’huile essentielle de citron; dire que c’est une huile essentielle est faux, mais « essence » de citron serait plus exact. Pour répondre à votre question il vous est tout à fait possible de parfumer vos cosmétiques maison avec à un taux de dilution ne dépassant pas les 1%.

      Cordialement.
      Clémentine (Naturopathe – Aromathérapeute / Herboriste – Phytothérapeute / Consultante en phyto-aromathérapie Clinique et Ethnomedecine)

      Répondre
    • Bonjour, il apparait que certaines huiles essentielles possèdent de nombreuses propriétés dans les cancers et chimiothérapies. Certaines ont une action potentielle dans la chimio-prévention et la chimiothérapie des cancers, d’autres ont une action dans la détoxification des carcinogènes par induction des enzymes de phase I et de phase II, d’autres encore sont inductrices d’apoptose, anti-angiogénique, antitumorale, ainsi qu’inhibitrices de la croissance cellulaire maligne. L’essence de bergamote est par exemple préventive du cancer de la peau par réduction de la chimio-induction des carcinomes hépatocellulaires.

      Bien évidemment, il faut bien connaître le contenu moléculaire de ces huiles essentielles, elles ne sont malheureusement que peu nombreuses. Il est bien entendu déconseillé de faire de l’automédication avec les huiles essentielles et conseillé de demander conseil à un thérapeute avisé spécialiste des huiles essentielles.

      Cordialement.

      Clémentine (Naturopathe – Aromathérapeute / Herboriste – Phytothérapeute / Consultante en phyto-aromathérapie Clinique et Ethnomedecine)

      Répondre
  3. Bonjour,
    Pourriez vous m indiquer quelle HE je peux utiliser pour un psoriasis sur le cuir chevelu, les coudes , les plis fessiers , le torse, les ongles et sur les jambes .
    Merci de votre réponse.
    Cordialement

    Répondre
    • Bonjour,
      Vous pouvez appliquer de l’huile essentielle de romarin à verbénone sur vos plaques 2 à 3 fois par jour, pure ou diluée dans une goutte d’huile végétale d’arnica. En complément, vous pouvez vous supplémenter en Oméga 3 et en consommer plus régulièrement dans votre alimentation (poisson gras, huile cameline,lin,colza,noix …) pour moduler l’inflammation.
      Cordialement
      Célia – Naturopathe

      Répondre
  4. Bonjour madame, monsieur,

    Pourriez-vous me renseigner quelle huiles essentielles utilisées contre la chute des cheveux
    (contour du visage et sourcils) et comment l’utilisée.

    Je vous remercie d’avance,

    Nathalie

    Répondre
  5. Bonjour
    Jai acheté l’huile essentielle chemotypée mais je ne sais pas comment je l’utilise est ce que sur les cheveux ou à peau ou visage j aimerais bien avoir des explications svp et merci

    Répondre
    • Bonjour,
      Pouvez-vous m’indiquer sur quelle huile essentielle voulez-vous que je vous renseigne ?
      Cordialement
      Célia – Naturopathe

      Répondre
    • Bonjour,

      La dénomination HEBBD signifie Huile Essentielle Botaniquement et Biochimiquement Définie. Ce label signifie que les huiles essentielles sont entièrement définies à la fois sur le plan botanique (organe producteur de la plante, dénomination botanique latine exacte, chémotype, pays d’origine) et chimique.

      Le chémotype permet de définir la (les) molécule(s)biochimiquement active(s) et majoritaire(s)présente(s) dans l’huile essentielle.
      La mise en évidence du chémotype s’explique par le fait qu’une même plante aromatique, définie botaniquement, synthétise une essence qui sera biochimiquement différente en fonction du biotope dans lequel elle se développe. Ainsi la nature du sol, l’altitude, le soleil, les conditions climatiques, les populations végétales voisines, sont des éléments qui influenceront l’essence fabriquée par la plante.
      Biochimiquement différents, deux chémotypes présenteront des activités thérapeutiques différentes, mais aussi des toxicités très variables.

      Ces deux précisions sont gages d’avoir une huile essentielle de bonne qualité.

      Je vous souhaite une agréable journée.
      Marie.

      Répondre
  6. Bonsoir
    Je souhaite connaître huiles essentielles chemotypee
    Et pour quel mal?
    Le pharmacien ma venu cela pour defoncé immunitaire.
    Merci de me donner quelques précisions supplémentaire .
    Cordialement
    Francine garcia

    Répondre

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