Tout ce qu’il faut savoir sur le cancer du sein à l’occasion d’Octobre Rose

De nos jours en France, le cancer du sein touche 1 personne sur 8. Ce qui par conséquent, en fait la première cause de mortalité chez les femmes. Ce risque va en augmentant en fonction de l’âge.  De multiples facteurs sont à l’origine des cancers. Tous ont en commun une croissance anormale de cellules, aboutissant ainsi à leur prolifération anarchique. Le processus de cancérisation est dû à l’accumulation d’évènements génétiques (altérations du génome). Ce processus entraîne des modifications qualitatives ou quantitatives de certains gènes et, de fait, des protéines qu’ils codent. Une tumeur maligne provient d’une cellule qui a subi une altération de son génome et qui, par divisions successives, donne naissance à un clone cellulaire qui prolifère.

Le Cancer du sein

Cette maladie résulte de la transformation cancéreuse d’une cellule glandulaire du sein, qu’il s’agisse d’une cellule des canaux galactophores du sein (carcinome canalaire du sein) ou d’une cellule des lobules du sein, responsable de la production du lait (carcinome lobulaire du sein).

Le processus de cancérisation résulte de l’accumulation d’erreurs successives au niveau du code génétique, transmis lors de chaque division cellulaire. La division cellulaire est un processus constant dans notre organisme permettant le remplacement des cellules qui meurent, suite à leur vieillissement ou à une agression.

La cancérisation résulte d’une multiplication anarchique, non contrôlée et illimitée de la cellule cancéreuse. Celle-ci va envahir les tissus de voisinage, les vaisseaux sanguins et les vaisseaux lymphatiques. Ce qui va correspondre à l’apparition d’une tumeur (développement local), au risque de développement de métastase ganglionnaire (atteinte des vaisseaux lymphatiques puis des ganglions lymphatiques) et au risque de métastase à distance dans les autres organes (par un passage dans le courant sanguin).

L’envahissement des tissus de proximité traduit le caractère infiltrant de la tumeur, on parlera alors de carcinome mammaire infiltrant (carcinome canalaire infiltrant ou carcinome lobulaire infiltrant).

Au niveau du sein, peuvent être détectées des lésions non encore infiltrantes restant localisées à l’intérieur des canaux galactophores ou des lobules galactophoriques (carcinome canalaire in situ ou carcinome lobulaire in situ). Lorsque ces lésions ne sont pas en contact avec les vaisseaux sanguins et lymphatiques, elles n’exposent pas au risque de métastase ganglionnaire ou de métastase à distance. Par contre, il peut s’agir d’une maladie relativement diffuse au niveau de la glande mammaire pouvant imposer une chirurgie plus large.

Octobre rose et le dépistage du cancer du sein

Octobre rose est une campagne annuelle de communication destinée à sensibiliser au dépistage du cancer du sein et à récolter des fonds pour la recherche, car une prise en charge précoce permet d’améliorer significativement le pronostic. Le symbole de cet évènement est un ruban rose.

Les progrès et avancées dans le domaine de la recherche médicale contre les cancers du sein sont constants. Chaque jour, des chercheurs se mobilisent dans la lutte.
En plus des progrès en matière de traitements, la lutte contre le cancer du sein passe aussi par des progrès sur le dépistage du cancer du sein. Ces progrès concernent l’imagerie et également les tests génétiques de dépistage pour le cancer du sein.

Les principales causes du cancer du sein sont d’une part liées à l’âge (par le vieillissement cellulaire et le nombre de divisions cellulaires qu’il implique), et d’autres facteurs favorisants (âge précoce de première règle, une ménopause tardive, le fait d’avoir peu ou pas d’enfants, première grossesse tardive, etc.)

Le risque génétique dans le cancer du sein :

D’autre part, il existe aussi un risque génétique impliqué dans 5 à 10 % des cancers du sein, généralement dans les familles où plusieurs membres sont atteints de cancers hormonodépendants :

  • Les gènes BRCA sont des gènes de prédisposition au cancer du sein et de l’ovaire, mais aussi du testicule, du thymus, entre autres. Ils se transmettent selon le mode autosomique dominant, c’est-à-dire que la présence d’un seul exemplaire muté augmente les risques d’apparition d’un cancer du sein ou de l’ovaire. Le gène BRCA1 se localise sur le bras long du chromosome 17. Il code une protéine de 1863 acides aminés, est présent dans 16% des cancers du sein et 39% des cancers ovariens chez les femmes de moins de 50 ans. C’est un grand gène, composé de 5592 nucléotides, qui a été identifié en octobre 1994.
  • Le gène BRCA2 se localise sur le bras long du chromosome 13. Il code une protéine de 3418 acides aminés. Grand gène formé de 10 257 nucléotides, découvert en novembre 1995. On connaît actuellement plus de 8 000 mutations du gène BRCA1 et 200 du gène BRCA2. Plus récemment, en février 2002, des chercheurs australiens ont découvert le gène BRCA3. 60% des femmes porteuses de l’une des deux mutations de ce gène développeront un cancer du sein avant 70 ans. Avec cette découverte, un test de dépistage pourrait prochainement voir le jour.

Qu’est-ce qu’un carcinome ?

Un carcinome est une tumeur maligne, constituée de cellules épithéliales néoformées (ou nouvellement formées) et qui a la capacité de provoquer des métastases dans tous les organes du corps. Tout organe contenant des cellules épithéliales est donc susceptible de développer un carcinome et la gravité de ce cancer dépend de sa localisation. Lorsque le carcinome est multiple (par diffusion de métastases par exemple), on parle de carcinose ou carcinomatose. C’est en fait l’extension d’un cancer à tout l’organisme.

Le carcinome glandulaire est constitué de cellules plus ou moins organisées autour d’une cavité et sécrète une substance muqueuse. Ils se développent essentiellement dans le tube digestif : estomac, intestin grêle, côlon et rectum, mais aussi dans les bronches et les poumons, et des glandes comme le sein, la prostate, le rein ou encore la thyroïde.

La prévention des cancers

Actuellement, 30 à 50% des cancers peuvent être prévenus. La prévention suppose la réduction des facteurs de risque et l’application des stratégies préventives existantes :

  • Éviter ou diminuer l’exposition aux facteurs environnementaux et industriels
  • Supprimer le tabac
  • Diminuer la consommation d’alcool et de graisses saturées
  • Limiter l’exposition au soleil
  • Enrichir son alimentation en fibres, vitamines et antioxydants
  • Favoriser les campagnes d’information afin de sensibiliser le public sur les dangers et les comportements à risque

Le dépistage des cancers

Les chances de survie sont cependant augmentées si le dépistage est précoce :

  • Dépistage systématique en fonction de l’âge (colorectal, sein, utérus)
  • Demande de dépistage en fonction d’une évolution anormale d’un organe ou d’une partie du corps (mélanome)
  • Campagnes d’information à destination de tout public

Les traitements des cancers

  • Chimiothérapie :  Elle va permettre notamment de contrôler la dissémination des cellules cancéreuses par voie sanguine avec une prescription de médicaments ; nos citerons : anticorps monoclonaux, antimitotiques, photosensibilisants, antiangiogènes, enzymes, inhibiteurs des protéines kinases, chimiothérapie cytotoxique. Elle nécessite plusieurs cycles de traitement afin d’avoir une action complète sur toutes les cellules cancéreuses.
  • Radiothérapie : Ce traitement locorégional utilise des radiations afin de détruire les cellules cancéreuses en bloquant leur capacité à se multiplier. L’irradiation va détruire toutes les cellules tumorales tout en épargnant les tissus sains périphériques.
  • Hormonothérapie :  Elle consiste à bloquer l’action ou la production d’hormones naturelles afin d’empêcher le développement des cellules cancéreuses. Ce type de traitement est entrepris sur le long terme.

« MÊME », une marque engagée contre le cancer du sein !

Les produits de soin et de beauté de la marque MÊME ont été spécifiquement formulé pour les femmes concernées par le cancer.

La chimiothérapie, les thérapies ciblées, la radiothérapie… les traitements anticancéreux peuvent toutefois avoir des effets secondaires sur votre corps. Une peau asséchée, des ongles abîmés, un cuir chevelu fragilisé, des sensations d’inconfort sur vos mains et vos pieds; il est par conséquent nécessaire de prendre soin de vous dès le début des traitements avec des soins dermatologiques adaptés !

Les produits MÊME, c’est l’exigence et l’expertise de la dermo- cosmétique alliée au plaisir et à la douceur de produits de beauté pensés rien que pour vous. Développés avec des femmes sous traitements, ils répondent essentiellement aux besoins spécifiques des peaux fragilisées par les traitements contre le cancer.

Tout a commencé avec l’expérience du décès par cancer de la mère de l’une des fondatrices de la marque. Pour elle, ne pas avoir l’air malade, préserver son image et son estime de soi est une stratégie pour se battre contre la maladie.

Reconquérir une féminité altérée par les traitements peut aider à être plus forte psychologiquement. Effectivement, cela permet de mieux se battre contre le cancer.

Leurs engagements :

MÊME est la première marque de produits de beauté entièrement dédiée aux femmes concernées par le cancer, qui serait non seulement experte mais aussi et surtout DE-SI-RABLE et féminine, dans les tendances du moment.

MÊME travaille toute l’année auprès de plus de 200 associations, professionnels de santé et soins de support. Toutes ces personnes œuvrent pour le bien-être des personnes cancéreuses.

De plus, 1% de leur chiffre d’affaires est reversé à Unicancer, l’unique réseau hospitalier français entièrement dédié à la lutte contre le cancer, afin de faire avancer l’amélioration des soins, la recherche et l’enseignement en cancérologie.

En résumé :

Les réalités du cancer du sein :

  • Plus de 50 000 nouveaux cas chaque année
  • 1 femme sur 8 sera touchée par la maladie au cours de sa vie
  • 12 000 décès par an en France
  • Cancer le plus répandu chez la femme
  • Dès 25 ans, une palpation par un professionnel de santé une fois par an est recommandée
  • A partir de 50 ans, une mammographie doit être effectuée tous les deux ans
  • Le droit au dépistage sauve des vies
  • Détecté à un stade précoce, le cancer du sein peut être guéri dans 9 cas sur 10

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