La recommandation de l’homéopathie dans le Cancer du Sein

Avec 33% des cancers féminins, le cancer du sein est le plus fréquent chez la femme de nos jours. Dans la majorité des cas, le développement d’un cancer du sein prend plusieurs mois, voire plusieurs années. Dépisté tôt, c’est un cancer de bon pronostic, dont le taux de survie reste stable. Le traitement d’un cancer du sein peut reposer sur la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie et l’hormonothérapie. La chirurgie est réalisée soit d’emblée, soit après quelques séances de chimiothérapie pour faire diminuer la taille de la tumeur, ce qui permet d’avoir un geste chirurgical le moins invasif possible. Elle a pour objectif d’enlever les tissus atteints par les cellules cancéreuses. L’homéopathie permet donc d’accompagner les patientes atteintes de cancer du sein lors de leur chirurgie.

Historique de l’homéopathie

L’homéopathie, une approche thérapeutique singulière et holistique, trouve ses origines au début du 19e siècle. Elle a été développée par le médecin allemand Samuel Hahnemann, qui, insatisfait des méthodes médicales de son époque, recherchait une alternative plus douce et plus efficace. Sa découverte repose sur le principe de « similia similibus curentur », qui signifie « que les semblables soient guéris par les semblables ». Cette maxime constitue le fondement même de l’homéopathie.

Hahnemann, dans ses recherches, a découvert que les substances qui peuvent provoquer certains symptômes chez une personne saine sont capables, lorsqu’elles sont administrées en doses infimes, de traiter des symptômes similaires chez un patient. Cette théorie a été mise à l’épreuve avec la quinine, un traitement pour la malaria. Hahnemann a observé que lorsqu’il prenait de la quinine, il développait des symptômes ressemblant à ceux de la malaria, bien qu’il ne soit pas infecté par la maladie. Cette observation a conduit à l’idée que des substances similaires peuvent être utilisées pour traiter des maladies.

Dilution et propagation de l’homéopathie

Le concept de dilution est également central en homéopathie. Hahnemann croyait que plus une substance était diluée, plus elle devenait puissante. Cela a mené à l’utilisation de dilutions extrêmement élevées, où l’ingrédient actif est dilué au point où il peut ne plus être physiquement détectable. Selon l’homéopathie, cette dilution extrême ne diminue pas l’efficacité du traitement, mais plutôt l’améliore, tout en réduisant les effets secondaires potentiels.

Au fil des années, l’homéopathie a gagné en popularité et s’est répandue dans le monde entier. Au 19e et au début du 20e siècle, elle était particulièrement répandue aux États-Unis et en Europe. Des hôpitaux homéopathiques ont été établis, et de nombreuses écoles ont enseigné cette pratique. Cependant, avec l’avènement de la médecine moderne et la prédominance de l’approche scientifique dans le traitement des maladies, l’homéopathie a connu un déclin, particulièrement dans la première moitié du 20e siècle.

Renaissance de l’homéopathie dans la médecine moderne

Néanmoins, dans la seconde moitié du 20e siècle et au début du 21e, un regain d’intérêt pour l’homéopathie s’est manifesté, souvent dans le cadre d’une approche de médecine complémentaire et alternative. De nombreuses personnes se tournent vers l’homéopathie pour des traitements personnalisés, notamment pour des conditions chroniques où la médecine traditionnelle n’offre pas toujours de solutions satisfaisantes.

Aujourd’hui, l’homéopathie est pratiquée dans de nombreux pays, et bien qu’elle fasse l’objet de débats dans la communauté scientifique, elle continue d’être une option de traitement importante pour de nombreux patients à la recherche d’approches alternatives ou complémentaires à la médecine conventionnelle. Cette évolution marque une reconnaissance croissante de l’importance de diversifier les approches thérapeutiques et de reconnaître le rôle que des méthodes comme l’homéopathie peuvent jouer dans le bien-être global des patients.

Pourquoi l’homéopathie dans le cancer du sein ?

Même si, avec les progrès techniques, la chirurgie du sein devient de moins en moins mutilante, le conseil homéopathique a toute sa place pour préparer l’intervention afin de :

  • Limiter les suites opératoires (douleur, hématome)
  • Améliorer la cicatrisation
  • Agir sur l’état émotionnel de la patiente dans cette période de vie difficile

Sans effets secondaires et sans interactions médicamenteuses, l’homéopathie ne va pas interférer avec le protocole de soin mis en place par les oncologues.

Avantages de l’homéopathie dans le cancer du sein

L’homéopathie, en tant que méthode de traitement complémentaire, présente plusieurs avantages potentiels pour les patients atteints de cancer du sein, notamment dans la gestion des symptômes et des effets secondaires liés aux traitements conventionnels.

Gestion des symptômes et effets secondaires

Les traitements conventionnels du cancer du sein, tels que la chimiothérapie et la radiothérapie, sont souvent accompagnés d’effets secondaires difficiles pour les patients. L’homéopathie peut jouer un rôle significatif dans la gestion de ces effets secondaires. Par exemple, certains remèdes homéopathiques sont connus pour aider à réduire la fatigue, l’un des effets secondaires les plus courants de la chimiothérapie. De même, l’homéopathie peut être utilisée pour atténuer les nausées et les vomissements, souvent expérimentés par les patients sous chimiothérapie.

En outre, la gestion de la douleur est un autre domaine où l’homéopathie peut être bénéfique. Les remèdes homéopathiques peuvent être utilisés en complément des médicaments analgésiques conventionnels pour aider à réduire la dépendance aux opioïdes et à minimiser leurs effets secondaires. Cette approche douce et non toxique est particulièrement utile pour les patients qui recherchent des méthodes alternatives de gestion de la douleur.

Approche holistique et personnalisée

Un des principaux avantages de l’homéopathie est son approche holistique et personnalisée. Contrairement aux méthodes de traitement conventionnelles qui se concentrent souvent sur la maladie elle-même, l’homéopathie prend en compte la personne dans son ensemble – son état physique, émotionnel et mental. Ce principe de traitement individualisé est particulièrement pertinent pour les patients atteints de cancer du sein, car chaque personne réagit différemment à la maladie et à ses traitements.

Dans l’homéopathie, un remède est choisi en fonction d’un ensemble complet de symptômes, y compris les habitudes de vie, l’historique médical, l’état émotionnel, et même les réactions et les préférences individuelles. Cette approche personnalisée peut conduire à une amélioration du bien-être général du patient, car elle vise à rééquilibrer le corps et l’esprit, contribuant ainsi à une meilleure qualité de vie pendant et après le traitement du cancer.

De plus, l’homéopathie peut offrir un soutien émotionnel et mental, aidant les patients à gérer l’anxiété et le stress associés à leur maladie et à leur traitement. En abordant ces aspects, l’homéopathie soutient le processus de guérison global, favorisant une approche plus intégrée et complète du traitement du cancer du sein.

L’engagement Octobre Rose dans la lutte contre le cancer du sein

Chaque année depuis 28 ans en France, Octobre Rose est le mois consacré à la lutte contre le cancer du sein. Le pharmacien joue un rôle important en tant que premier maillon de la santé en France pour vous parler du dépistage.

La prévention et la préservation de la qualité de vie de la patiente font notamment partie des priorités pour lutter contre les pertes de chances face aux cancers.

Quelques conseils homéopathiques en accompagnement du cancer du sein

Vous allez vous faire opérer du sein dans quelques semaines et vous appréhendez beaucoup. Avant une intervention, vous avez l’habitude de prendre de l’Arnica, mais vous cherchez quelque chose de plus spécifique à votre cas.

Avant l’opération, vous pouvez prendre Arnica montana 9CH (1 dose la veille de l’opération) et Gelsemium 15CH (5 granules matin et soir pendant les 8 jours qui précèdent l’opération) pour agir sur votre appréhension et votre anxiété d’anticipation. Puis, en post-opératoire, Apis mellifica 15CH (1 dose dès que possible au réveil puis 5 granules toutes les heures pendant 24h, puis 3 fois par jour pendant 8 jours). Vous associerez avec Bellis perennis 5CH, qui remplacera Arnica montana dans ce cas là car plus spécifique au traumatisme du sein, ainsi qu’avec Hypericum perforatum 15CH (5 granules des 2 souches toutes les heures pendant 24 heures puis 3 fois par jour pendant 8 jours).

Pour une meilleure cicatrisation de la plaie, vous prendrez Staphysagria 9CH (5 granules matin et soir jusqu’à cicatrisation). En cas de douleurs de cordes après curage ganglionnaire, prendre Causticum 15CH et Thiosinaminum 5CH (5 granules de chaque, matin et soir pendant 8 jours).

Quelques conseils complémentaires d’accompagnement

  • L’arrêt du tabac est toujours bénéfique. Il influence positivement la tolérance aux traitements et le pronostic de la maladie.
  • La pratique d’une activité physique adaptée contribue aussi à améliorer la qualité de vie tout au long du parcours de soins et la réponse aux traitements.
  • Alimentation riche en vitamine B17: La question de l’utilisation de la vitamine B17 en tant que traitement contre le cancer a suscité un vif débat. Les opinions divergent quant à son potentiel en tant que remède contre cette maladie : certains y voient une solution prometteuse, tandis que d’autres expriment leur scepticisme quant à son efficacité et à sa sécurité. La théorie avance que la vitamine B17 cible et élimine de manière sélective les cellules cancéreuses. Cela est dû à la présence d’une enzyme appelée beta-glucosidase, également connue sous le nom d’émulsine, qui n’est pas présente dans les cellules normales. Lorsque la vitamine B17 entre en contact avec cette enzyme, elle se décompose en deux produits chimiques : le benzaldéhyde, qui possède des propriétés analgésiques, et le cyanure, un poison puissant qui est supposé éliminer la cellule cancéreuse. Il est important de noter que, à faible dose, le cyanure d’hydrogène ainsi que le benzaldéhyde ne représentent aucun danger pour les cellules saines de l’organisme. Cette spécificité dans l’action de la vitamine B17 sur les cellules cancéreuses constitue une caractéristique intéressante à prendre en compte.
  • Le cancer et ses traitements peuvent en effet avoir des conséquences sur l’alimentation. Un accompagnement nutritionnel peut être utile pour prévenir, dépister ou traiter une dénutrition ou à l’inverse un surpoids.

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