Quelle est la différence entre les EPS (PhytoPrevent) et les SIPF (Synergia) ?

Afin d’expliquer rapidement la différence entre ces deux types d’extraits de plantes fraîches médicinales, nous allons d’abord voir la méthode SIPF, pour ensuite, mettre en avant les 2 étapes finales et originales du procédé EPS : la lixiviation où l’on ajoute de l’alcool au mélange de plante cryobroyée, en augmentant progressivement le degré alcoolique et l’ajout de glycérine, après évaporation de l’alcool et dosage du traceur, la dernière opération consiste à ajouter de la glycérine d’origine végétale pour garantir une standardisation produits.

Le procédé SIPF

Le procédé SIPF est un procédé de fabrication qui présente pour particularité de conserver l’intégralité des constituants tels qu’ils se trouvaient à l’état natif dans la plante fraiche (idem pour les EPS). Ce procédé est breveté depuis 1981 et a récemment été cédé au Laboratoire Synergia, qui vient d’obtenir la labellisation Agriculture Biologique par ECOCERT sur la totalité du procédé. Seule une plante échappe à cette labellisation, le fucus, qui est une algue.

Qu’est ce qu’un SIPF ?

Le procédé SIPF, ou Suspensions Intégrales de Plantes Fraîches, est une technique brevetée en Europe. Elle vise à conserver l’ensemble des constituants biochimiques d’une plante dans leur état natif. Labellisé AB par Ecocert, ce procédé mise sur la préservation intégrale des composants de la plante. Il évite l’utilisation de solvants, la filtration, le chauffage, le séchage et toute forme de dégradation enzymatique. La suspension de la plante est conservée dans un milieu alcoolique à 30%. Ce procédé améliore ainsi son efficacité et sa rapidité d’action en comparaison avec d’autres formes galéniques.

Pour illustrer, l’artichaut, dont les principes actifs sont extrêmement sensibles à la dégradation, conserve toute son efficacité lorsqu’il est traité via ce procédé. Ce mode de production a pour avantage de bloquer immédiatement le processus de dégradation post-récolte.

Gagnant en popularité en France, les SIPF offrent une composition unique et des bénéfices pour la santé notables. La complexité biochimique d’une plante fraîche est immense. Elle possède des centaines de molécules, métabolites, protéines et enzymes qui agissent en synergie. La thérapeuticité d’une plante est souvent attribuée à cet ensemble de constituants plutôt qu’à un seul composé actif. Toutefois, ces composants sont susceptibles de s’altérer durant les étapes de séchage et de conservation. Cela peut ainsi réduire le potentiel thérapeutique de la plante.

Développé par le Laboratoire Synergia, le procédé SIPF emploie le cryobroyage pour maintenir l’intégrité des principes actifs de la plante. Il réussit ainsi à préserver le « totum, » ou l’ensemble des éléments bioactifs de la plante. Ce procédé favorise une potentialité thérapeutique optimale.

En somme, le procédé SIPF constitue une avancée significative dans le domaine de la phytothérapie. Ils offrent une alternative viable pour la conservation et l’exploitation des bienfaits intégraux des plantes.

Quel est le procédé d’obtention ?

Le procédé de fabrication des Suspensions Intégrales de Plantes Fraîches (SIPF) s’articule autour de sept étapes cruciales qui respectent l’intégrité de la plante :

  • Culture en Ardèche: Les sols diversifiés et les conditions climatiques favorables de cette région française permettent la culture selon les principes de l’agriculture biologique. Le fucus, une algue, constitue l’exception.
  • Récolte et Contrôle: La réception des plantes cueillies à une date optimale spécifique à chaque espèce se fait moins de 24 heures après la récolte. Un contrôle qualité initial s’effectue, en excluant toute ionisation ou irradiation.
  • Cryobroyage: Pour inhiber la dégradation enzymatique, les plantes subissent un refroidissement à -25°C via de l’azote liquide. Un broyage à -196°C les réduit ensuite en particules de dimensions prédéfinies (1 mm puis 50-400 microns).
  • Macération: La poudre résultante se mélange à de l’eau et à de l’alcool biologique à 30%. On la laisse ensuite macérer pendant plusieurs semaines.
  • Centrifugation: Cette étape bifasique sépare le « dépôt » du liquide macéré pour obtenir un extrait plus pur.
  • Ultrapression Moléculaire: Le « dépôt » s’assèche sous une pression de 40 bars. Il permet l’obtention d’un jus pur et concentré, que l’on mélange au jus initial extrait pendant la centrifugation.
  • Stabilisation et Contrôle: Les SIPF finaux subissent un contrôle qualité rigoureux. On mesure la concentration des composés actifs et ajuste le taux d’alcool selon les critères de fabrication.

Ce procédé met en avant la précision et le respect des composants botaniques. Il vise à maximiser le potentiel thérapeutique des plantes. Il intègre des technologies comme le cryobroyage et l’ultrapression moléculaire. Ces derniers assurent la conservation des constituants actifs, faisant des SIPF une forme galénique de choix en phytothérapie.

Efficacité

La composition unique des SIPF leur confère de nombreux avantages potentiels pour la santé. En effet, ils contiennent tous les composants de la plante. Cela peut aider à améliorer leur absorption et leur efficacité dans le corps. Les SIPF peuvent également agir en synergie avec d’autres composants de la plante pour produire des effets bénéfiques plus importants que ceux obtenus avec des extraits standardisés.

Les SIPF ont été étudiés pour leur efficacité dans une variété de domaines de santé, notamment la digestion, la circulation sanguine, la santé immunitaire, la régulation hormonale et la santé des voies urinaires. Ces extraits sont également souvent utilisés pour leur action anti-inflammatoire et antioxydante. Ces propriétés peuvent aider à protéger le corps contre les dommages causés par les radicaux libres.

Cependant, il est important de noter que l’efficacité des SIPF peut varier en fonction de la plante utilisée, de la méthode de production et de la dose. Comme pour tout supplément de plantes, il est important de consulter un professionnel de la santé avant de commencer à utiliser des SIPF.

Spécificités

Les SIPF se distinguent des autres extraits de plantes par leur composition unique et leur mode de production. À la différence des EPS, standardisés pour garantir des concentrations spécifiques en composés actifs, les SIPF conservent l’intégralité des constituants de la plante originale. Cela inclut non seulement les composants actifs, mais aussi les fibres, les minéraux, les vitamines et les oligo-éléments. Cette composition complète et complexe rend les SIPF plus riches en nutriments que les EPS.

Le protocole de fabrication des SIPF diverge de celui des EPS. Pour les SIPF, on utilise des plantes fraîchement récoltées, traitées immédiatement pour maximiser la conservation des nutriments. Initialement, les plantes subissent un lavage et un hachage. Ensuite, une macération dans de l’eau froide permet l’extraction des éléments actifs. Après filtration, on concentre les extraits pour en augmenter l’efficacité. Contrairement aux EPS, les SIPF ne subissent pas de standardisation, leur composition pouvant fluctuer d’un lot à l’autre en raison de variables telles que la saisonnalité et les conditions de récolte.

Le procédé EPS

Contrairement à ce procédé S.I.P.F. , le laboratoire PhytoPrevent ne peut prétendre à des extraits de plantes labellisés Agriculture Biologique, alors qu’ils le sont. On doit cette particularité à l’ajout de glycérine, qui ne peut être » biologique », puisque c’est un produit de synthèse (minéral ou végétal).

Qu’est ce qu’un EPS ?

Les formulations phytothérapeutiques connues sous le nom d’Extraits de Plantes fraîches Standardisés (EPS) suivent le procédé d’extraction Phytostandard. Le pharmacologiste Daniel Jean a développé ce procédé dans les années 1990, et la commercialisation de ces extraits a débuté au début des années 2000.

L’EPS est classé comme médicament de plante en raison de son action pharmacologique. Il sert de matière première pour des préparations magistrales en officine, acquérant de ce fait une Autorisation de Mise sur le Marché (AMM).

Comparativement aux tisanes, les EPS offrent une concentration plus élevée en principes actifs, ce qui les rend plus efficaces. Ils sont utilisés dans une variété d’applications, allant du soulagement des petits maux quotidiens à la modulation des effets secondaires de traitements plus lourds.

On peut administrer les EPS à un éventail étendu de la population. Cela peut aller des nouveau-nés aux personnes âgées, tout en considérant les contre-indications propres à chaque plante. Des professionnels de santé spécialisés en phytothérapie les prescrivent fréquemment. Après ouverture, leur durée de conservation ne dépasse pas trois mois et ils requièrent un stockage à l’abri de la lumière dans des flacons opaques.

L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) assure la réglementation des EPS. Le cahier des charges inclut l’obligation de culture biologique des plantes utilisées. La formation en pharmacologie incluant l’étude des plantes médicinales, les pharmaciens sont souvent des ambassadeurs des EPS, les considérant comme une alternative médicale viable.

En résumé, les EPS sont une innovation dans le domaine de la phytothérapie, offrant un profil pharmacologique étayé par une méthode d’extraction et de stabilisation rigoureuse, ce qui leur confère un large spectre d’applications thérapeutiques.

Quel est le procédé d’obtention ?

Les Extraits Fluides de Plantes Fraîches Standardisés (EPS) représentent une avancée majeure dans la phytothérapie moderne. Développés par le pharmacologiste Daniel Jean, ces produits à base de plantes subissent un processus de fabrication rigoureux et normé, garantissant une qualité constante.

La matière première végétale est broyée à -90°C afin de préserver l’intégrité des molécules actives. L’extraction se fait par lixiviation dans un mélange hydroalcoolique de concentrations croissantes, permettant de récupérer des composés à la fois hydrosolubles et liposolubles. On élimine ensuite l’alcool par évaporation sous vide. Le résidu restant entre en suspension dans une solution glycérinée, composée de 85 % de glycérine et de 15 % d’eau, agissant comme conservateur.

Avant d’arriver sur le marché, chaque lot d’EPS subit des contrôles qualité conformes à la norme ISO 22000. Cela comprend des analyses microbiologiques, des mesures des teneurs en principes actifs et des tests d’absence de contaminants.

On utilise ces extraits fluides pour formuler des préparations magistrales sur ordonnance médicale. Avec l’ajout de fibres d’acacia certifiées biologiques, on peut également les convertir en comprimés et gélules.

Comparés aux tisanes, les EPS présentent une concentration élevée en principes actifs, offrant une action pharmacologique plus efficace. On emploie ces extraits pour diverses indications, y compris pour atténuer le stress, renforcer l’immunité, et minimiser les effets secondaires de traitements médicaux intensifs.

La durée de conservation des EPS est relativement courte, soit environ 3 mois après ouverture du flacon. Le stockage doit se faire dans des flacons opaques, à l’abri de la lumière.

Des contre-indications se rattachent principalement aux plantes spécifiques incorporées dans la formulation. On doit accorder une attention spéciale aux interactions éventuelles avec d’autres médicaments ou plantes, notamment chez des populations à risque telles que les femmes enceintes et les personnes âgées.

Ainsi, les EPS s’imposent comme une option thérapeutique polyvalente et efficace, soutenue par un processus de fabrication et des contrôles de qualité rigoureux.

Similitudes SIPF et EPS

Que vous optiez pour les EPS ou les SIPF, il y a des étapes clés communes dans leur processus de production. Ces étapes sont essentielles pour garantir la qualité et la sécurité des extraits de plantes. Dans cette partie de l’article, nous allons passer en revue les trois étapes communes du processus de production des SIPF et des EPS. En comprenant ces étapes, vous pourrez mieux apprécier les différences entre ces deux types d’extraits de plantes et choisir celui qui convient le mieux à vos besoins.

La culture des plantes médicinales :

La sélection des plantes chez PiLeJe s’appuie sur un processus rigoureux qui débute par des études bibliographiques pour identifier les plantes aux propriétés thérapeutiques pertinentes. L’étape de « sourcing » est cruciale ; elle implique la sélection de l’espèce la plus « active » en fonction de son profil phytochimique.

Si la plante figure dans la Pharmacopée française ou européenne, c’est cette espèce qui est retenue. Les conditions climatiques, influençant le profil phytochimique, sont également prises en compte. D’où l’importance de la localisation géographique pour assurer une concentration optimale en molécules actives.

La maîtrise des conditions de culture est primordiale. PiLeJe privilégie les plantes cultivées aux plantes sauvages pour des raisons écologiques et de traçabilité. Un suivi strict est mis en place, incluant l’analyse des plans de culture et l’échantillonnage pour vérifier l’absence de polluants.

En cas d’impossibilité de culture, PiLeJe opte pour des zones certifiées biologiques par ECOCERT. Les partenariats avec les producteurs locaux sont fondamentaux, non seulement pour améliorer les méthodes de culture et de récolte, mais aussi pour soutenir le développement économique local. Ces exigences aboutissent souvent à des changements significatifs dans les pratiques agricoles des cultivateurs.

Synergia applique des critères rigoureux pour la sélection des plantes, y compris la période de récolte et le stade végétatif. Sauf pour le fucus, les 17 plantes du concept SIPF sont cultivées en Ardèche, en conformité avec les normes de l’agriculture biologique. Pour les produits à forte concentration, le démarrage du processus d’extraction requiert une matière première végétale de qualité biologique exemplaire. À cette fin, toutes les plantes utilisées, à l’exception du fucus, portent la certification Ecocert pour l’Agriculture Biologique et se cultivent dans les sols variés et fertiles de l’Ardèche.

La récolte des plantes médicinales :

Les plantes (SIPF) sont cueillies en fonction de la date idéale de cueillette, qui peut être différente pour chacune d’entre elles. Moins de 24 h après la récolte, les plantes fraîches passent à la transformation. Un premier contrôle permet de contrôler l’identité de la plante et de vérifier la qualité de la récolte, sans ionisation ni irradiation.

Les plantes des EPS sont cueillies en France (ex : aubépine dans la Drôme) et/ou à l’étranger en fonction de la période de récolte et de la partie prélevée (fleurs, fruits, feuilles, racines…) dans des champs de préférence de culture biologique ou des zones sauvages non polluées.

Le cryobroyage des plantes médicinales :

On refroidies les plantes SIPF à -25°c par de l’azote afin de bloquer la dégradation enzymatique. On les broient ensuite à -196°C en particules de 1 mm puis de 50 à 400 microns (1 micron = 0, 001 mm).

Se congèlent également les plantes EPS dans les heures qui suivent pour éviter qu’elles ne s’oxydent, puis stockées à -18° dans des chambres froides. Cette étape suppose ainsi une maîtrise parfaite de la chaîne du froid. L’étape suivante consiste à broyer mécaniquement les plantes encore congelées.
On recouvre le broyat recueilli dans la cuve par une eau faiblement alcoolisée.

Les 2 étapes différentes des procédés SIPF et EPS

Pour les SIPF

Les procédés de production des SIPF et des EPS ont des étapes en commun, mais il y a aussi des étapes distinctes qui les rendent uniques.

Le mélange, la macération et la centrifugation pour les SIPF :

La poudre ainsi obtenue se mélange à de l’eau et de l’alcool bio (30% d’alcool). On la laisse ensuite en macération pendant plusieurs semaines. La centrifugation s’effectue en 2 phases. D’abord on sépare la « boue » du jus macéré. Puis on affine le jus ainsi obtenu. Cette « boue » s’assèche par ultrapression moléculaire (40 bars). Cette opération permet de récupérer un jus pur très concentré. Celui-ci est mélangé au premier jus obtenu lors de la centrifugation.

La stabilisation du produit et contrôles

On contrôle les SIPF ainsi obtenus (dosage des principaux actifs). Aussi, on ajuste la concentration en alcool afin de respecter la charte de fabrication.

Pour les EPS

La lixiviation pour les EPS :

Après cryobroyage, on ajoute ensuite de l’alcool à ce mélange, en augmentant progressivement le degré alcoolique. Ce qui permet une extraction de tous les principes actifs plus « douce » et respectueuse des qualités physico-chimiques des composants.

L’ajout de glycérine pour les EPS :

Après évaporation de l’alcool et dosage du traceur, la dernière opération consiste à ajouter de la glycérine d’origine végétale pour garantir une standardisation produits.

Enfin, la qualité des produits EPS suppose en amont une qualité irréprochable des matières premières, autant dire des plantes. La composition des plantes varie souvent en fonction des facteurs comme le climat, la période de récolte, le stade de croissance et la qualité du sol. Pour pallier ces variations et assurer une concentration stable du traceur choisi, le procédé d’extraction EPS utilise une méthode brevetée de standardisation des produits.

L’ajout de glycérine lors de l’étape ultime du procédé d’extraction permet d’ajuster la concentration finale en traceur.

Sources

  • https://blog-herbeo.fr/suspensions-integrales-plantes-fraiches-definition-explication/
  • http://www.wikiphyto.org/wiki/SIPF
  • https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-sante-du-quotidien/2605583-extrait-de-plante-standardise-eps-liste-posologie-conservation/
  • http://www.wikiphyto.org/wiki/EPS
  • https://www.pileje.fr/expertises/phytotherapie/selection-plante-fraiche

64 réflexions au sujet de “Quelle est la différence entre les EPS (PhytoPrevent) et les SIPF (Synergia) ?”

  1. Bonjour,
    J’aimerais savoir les SIPF disposent du statut de phytomédicament.

    A propos des EPS qui ont le statut de phytomédicaments : est-ce que cela signifie que seules les officines peuvent les vendre? Il m’a pourtant semblé que certaines herboristeries en ligne en proposaient. Merci pour votre éclairage.

    Répondre
    • Bonjour,

      Suite à votre demande concernant le statut réglementaire des SIPF (Suspensions Intégrales de Plantes Fraîches) et des EPS (Extraits de Plantes Standardisés), je vous fournis les informations suivantes, en prenant en compte les produits spécifiques disponibles chez Soin-et-Nature.com.

      Les SIPF Synergia, disponibles sur notre plateforme Soin-et-Nature.com, sont classifiés comme compléments alimentaires. Cette catégorisation implique une réglementation différente de celle des phytomédicaments. Les compléments alimentaires sont destinés à fournir des nutriments ou des substances ayant un effet nutritionnel ou physiologique, et leur vente est moins strictement réglementée que celle des phytomédicaments.

      Concernant les EPS PhytoPrevent, nous tenons à préciser qu’ils sont vendus uniquement sur ordonnance lorsqu’ils sont classés comme phytomédicaments. Cette classification est accordée suite à un processus d’autorisation de mise sur le marché (AMM) rigoureux, qui évalue leur qualité, efficacité et sécurité. La vente sur ordonnance garantit un suivi et une utilisation adaptée à chaque individu, en fonction de son état de santé et de ses besoins spécifiques.

      Il est important de noter que la présence de certains EPS ou SIPF dans des herboristeries en ligne ne signifie pas nécessairement qu’ils disposent du statut de phytomédicament. Cette distinction est cruciale, car elle influence non seulement les lieux de vente autorisés, mais aussi les informations et conseils pouvant être prodigués aux consommateurs.

      À bientôt chez Soin & Nature.

      Répondre
  2. Bonjour,
    J’ai lu avec intérêt votre article et les commentaires postés.
    Je souffre de troubles anxieux et surtout du sommeil induits au départ par diverses pathologies douloureuses remontant à 18 mois.
    J’ai essayé la valériane dans des mélanges avec d’autres plantes et sous différentes formes (comprimés, tisanes) et j’obtiens un effet plutôt inverse (majoration des réveils, insomnie) même après plusieurs semaines.
    Je suis intéressée par l’eschscholtzia qui semblerait agir sur l’endormissement et les réveils nocturnes (je me réveille très souvent vers 2-3 h voire 1 h et n’arrive pas à me rendormir avant un bon moment ou avec du valium, ce qui ne me convient pas car c’est une Bzd).
    Je prends 10 gouttes de Laroxyl le soir pour les douleurs mais il n’a pas l’effet sédatif attendu.
    Pouvez-vous préparer un eps d’eschscholtzia (éventuellement melangé a de l’aubépine ?) sans ordonnance d’un médecin ?
    D’avance merci pour votre retour.

    Répondre
    • Chère Delphine bonjour,
      Il est impératif de disposer d’une ordonnance d’un médecin pour toute préparation d’extraits de plantes standardisés (EPS), notamment dans le cas d’une pathologie complexe comme la vôtre associant troubles anxieux, douleurs et troubles du sommeil.

      Concernant la valériane, il est en effet intéressant de noter que son efficacité peut varier d’une personne à l’autre. Des effets indésirables ou une absence de bénéfices, comme ceux que vous avez mentionnés, sont des raisons suffisantes pour consulter un professionnel de santé pour une réévaluation de votre traitement.

      L’eschscholtzia, ou pavot de Californie, est une plante qui a été étudiée pour ses propriétés sédatives et amélioratrices du sommeil. Elle module l’activité des neurotransmetteurs, tels que le GABA, pouvant ainsi contribuer à une meilleure gestion de l’anxiété et du sommeil.

      Quant à l’aubépine, elle est également connue pour ses propriétés cardiotoniques et pourrait être une option complémentaire en cas de troubles anxieux. Néanmoins, la combinaison de ces plantes avec des médicaments tels que le Laroxyl peut entraîner des interactions pharmacologiques potentielles. Cela souligne l’importance de la consultation médicale préalable.

      Pour ces raisons, il est essentiel d’obtenir une ordonnance médicale avant de procéder à une préparation d’EPS d’eschscholtzia ou de tout autre mélange de plantes médicinales. Le médecin pourra évaluer les risques d’interactions médicamenteuses et les contre-indications éventuelles en fonction de votre état de santé.

      Je vous remercie pour votre question et vous encourage vivement à consulter un professionnel de santé pour un conseil médical personnalisé.

      Bien cordialement,
      L’équipe Naturo

      Répondre
  3. Bonjour,
    J’aimerai passer de mes gélules de plantes à la prise d’EPS ou SPIF.
    Mais à quel dosage?
    Par exemple, je prends actuellement (en gélule et par jour) :
    800 mg de prêle
    1500 mg d’harpagophytum (EPS Scrofulaire)
    960 mg de cassis
    Merci beaucoup pour votre réponse

    Répondre
    • Chère Sandrine bonjour, Je vous invite à prendre contact avec notre préparatoire via le formulaire de contact afin d’obtenir une réponse individualisée, À bientôt chez soin et Nature !

      Répondre
  4. Bonjour,

    Je suis épileptique. La médication fonctionne mais les effets secondaires induits sont trop importants, trop nombreux et sont devenus insupportables. Mon foie, mes reins, mon système digestif sont abimés. Ma qualité de vie est nulle. Je ne pense pas pouvoir continuer à prendre des médicaments traditionnels. Que pouvez vous conseiller ?
    Quel coût cela implique t il puisqu’il sagit de prise sur le long terme.
    Belle journée à vous

    Répondre
  5. je souffre d’un manque de sommeil depuis de longues années. Bien que subjectif ce sentiment est conforté par un souci de vigilance diurne.
    je résiste cependant à l’utilisation des benzodiazépines (et autres médicaments allopathiques) et espère encore trouver une solution parmi les médecines douces (phytothérapies, homéopathie, méditation pleine conscience, cohérence cardiaque, hygiène de vie et alimentaire…)
    les symptômes : difficultés d’endormissement (1h à 2h) et 2 à 3 réveils en cours de nuit avec problèmes de ré-endormissement et pollakiurie associée.
    Le SAOS a été testé sans résultats probant (hypopnées présentes avec ronchopathie forte, insuffisances d’apnées pour bénéficier d’une ventilation positive, orthèse mandibulaire non supportée)

    les causes possibles :
    -une activité cérébrale rémanente (associé au travail sur écran mais pas que..) générant sans doute un stress psychique,
    _pas de douleurs physique, pas de peurs ou d’inquiétudes particulières.
    _en journée difficultés de concentration sur un sujet et inaptitude à gérer le multitâche dans l’optimisation de mon emploi du temps.

    l’activité physique modérée (randonnée, ski de fond, natation…) n’améliore pas beaucoup les choses et la difficulté de récupération nocturne limite le dosage de l’effort.
    (le bilan cardiaque est pour le moment positif avec néanmoins de l’hypertension)

    je reste convaincu que les EPS ou les SIPF pourraient apporter un élément favorable en les intégrant dans une démarche globale de moyen terme .
    Quelles associations me conseilleriez-vous?

    merci par avance de votre réponse.

    Répondre
    • Bonjour, en effet, je peux vous conseiller 4 EPS qui je pense devraient fonctionner dans votre cas.
      Il s’agit de l’aubépine, de l’eschscholtzia, de la passiflore et de la valériane.

      L’aubépine est sédative, hypotensive et tranquillisante, elle est indiquée dans les états nerveux, l’hypertension modérée, les étés neurotoniques, les troubles du sommeil et les angoisses.
      L’eschscholtzia est hypnotique, sédative, anxiolytique et inductrice du sommeil. Elle est indiquée dans les insomnies et l’énurésie nocturne. Cette plante contient des alcaloïdes.
      La passiflore est sédative et anxiolytique. Elle est indiquée dans l’anxiété, l’agitation, l’insomnie, les troubles du sommeil par excitation vespérale et les états neurotoniques. Cette plante contient également des alcaloïdes.
      La valériane est somnifère, anxiolytique et sédative. Elle est indiquée dans l’excitation, l’insomnie, les états neurotoniques et le trouble du sommeil. Cette plante contient aussi des alcaloïdes.

      Je vous invite à cliquer sur le lien ci-dessous et aller dans l’onglet « personnaliser votre produit », puis vous indiquerez la formule qui suit :
      https://www.soin-et-nature.com/fr/eps-phytoprevent-eps-en-melange-phytostandard/17-eps-phytoprevent-eps-melange-personnalise-d-eps.html

      Extrait fluide d’Aubépine 75 ml
      Extrait fluide d’Eschscholtzia 75 ml
      Extrait fluide de Passiflore 75 ml
      Extrait fluide de Valériane 75 ml
      QSP 300 ml

      Posologie : 10 ml à mélanger dans un grand verre d’eau 1 fois par jour une demi-heure à une heure avant le coucher pendant 1 mois, renouvelable 3 mois.

      J’espère avoir pu vous aider.
      Cordialement.

      Clémentine (Naturopathe – Aromathérapeute / Herboriste – Phytothérapeute / Consultante en phyto-aromathérapie Clinique et Ethnomedecine)

      Répondre
    • bonjour ,
      merci de votre réponse; je souhaite préciser quelques points avant de faire l’essai.
      Une association rhodiole /aubépine et-ou passiflore pourrait’elle contribuer à gérer le stress diurne avec une prise de 10 ml le matin ? Une complémentation en magnésium (orotate de mg) serait’elle synergique avec celle-ci?
      Le soir avant le coucher les 10 ml Eschscholtzia / Valériane agiront par leurs propriétes hypnotique et sédatives mais peut etre pas sur l’endormissement ?
      Cette posologie sur un mois peut’elle etre la source d’une accoutumance (et ensuite dépendance)?
      Quelle est la DLC des extraits ( conservés au frigo conserveront’ils leurs principes actifs sur 1 mois ?).

      Répondre
      • Bonjour,

        Pour le stress diurne votre synergie semble toute indiquée en effet :
        – Le rhodiole est un antidépresseur naturel; une étude randomisée a montré un effet favorable sur la dépression légère à modérée. On lui confère une activité antidépressive majeure et multi cibles sur divers récepteurs et neurotransmetteurs par inhibition de la monoamine oxydase A (effet IMAO A). C’est également un anxiolytique naturel indiqué dans l’amélioration des symptômes d’anxiété et la diminution des signes de stress et de dépression. Il apporte une bonne résistance au stress. Cependant, il est sujet à de nombreuses interactions médicamenteuses dont il serait judicieux de discuter avec votre pharmacien.
        – L’aubépine est indiquée dans le surmenage, la nervosité, les angoisses, l’irritabilité et l’hyperémotivité. C’est un sympatholytique béta qui va agir sur les personnes hyperactives, impatientes, stressées et/colériques. Mais étant une inductrice du CYP 3A4, elle présente également quelques risques d’interactions médicamenteuses, demandez donc conseil ) votre pharmacien.
        – La passiflore est sédative et anxiolytique par la synergie de l’ensemble de ses composants, mais elle contient des alcaloïdes, à utiliser avec prudence. L’activité anxiolytique passe par un effet sur les systèmes GABAergique et opioïde. La standardisation des extraits est très importante dans l’anxiété et l’agitation. Elle est cependant contre-indiquée avec les benzodiazépines.
        – Le magnésium étant indiqué dans le surmenage et la nervosité est un très bon complément à votre synergie.

        En revanche votre posologie me pose problème. 10ml le matin d’une synergie et 10ml le soir d’une autre synergie c’est trop. Il ne faut pas dépasser 10ml par jour d’EPS, donc privilégiez 5ml d’une synergie le matin et 5ml de l’autre synergie le soir.

        Pour la synergie du coucher :
        – l’eschscholtzia (qui contient également des alcaloïdes) est sédative avec une activité sur les endorphines. Elle est hypnotique et inductrice du sommeil (par modulation du GAGA-A). Elle diminue de ce fait le délai d’endormissement et prolonge la durée du sommeil. Elle est toute particulièrement indiquée dans le traitement des insomnies, surtout celles dues à l’endormissement difficile et à l’anxiété. Cette plante présente également des interactions médicamenteuses.
        – la valériane est sédative, c’est un somnifère naturel qui améliore la structure et la qualité du sommeil. Elle est indiquée dans les troubles du sommeil surtout les insomnies d’endormissement et présente elle aussi des risques d’interactions médicamenteuses.

        Aucune des plantes citées ci-dessus ne présentent un quelconque risque ni d’accoutumance, ni de dépendance.
        Quant à la DLU des EPS, elle est d’environ 1 mois après l’ouverture, cependant les EPS peuvent se conserver jusqu’à 6 mois dans de bonnes circonstances de conservation, à l’abri de l’air et de la lumière et hermétiquement fermées. Vous pouvez ajouter quelques gouttes de vitamine E dans les flacons pour prolonger leur durée de conservation au besoin.

        J’espère avoir pu vous aider.
        Cordialement.

        Clémentine (Naturopathe – Aromathérapeute / Herboriste – Phytothérapeute / Consultante en phyto-aromathérapie Clinique et Ethnomédecine)

        Répondre
        • merci pour ces informations.
          Chaque plante contient dans son totum une synergie de propriétées; Je vais essayer de tester ma réactivité sélectivement :
          _le soir 5mml d’eschscholtzia + 5ml de Valériane
          _ en journée magnésium et méditation / exercice physique
          si cela ne suffit pas j’ajouterai l’aubépine/passiflore
          En ce qui concerne le magnésium, la plupart des produits ( sels de Nigari, magnésium marin, comprimés à base de malate/citrate de magnésium ) sont ‘ils bien assimilés et parfois laxatifs?
          les sources naturelles (graines de chia, noix de cajou, eaux minérales en bouteilles Arvie….) sont peut etre préférables?
          il reste les orotate de magnésium, en test sur le court terme.
          Qu’en pensez-vous?

          Répondre
          • Bonjour, les sels inorganiques sont généralement mal assimilés par l’organisme et qui, à haute dose, peuvent être responsables d’accélération du transit, voire de diarrhées (chlorure de magnésium, hydroxyde de magnésium…).
            Les sels organiques, eux, sont mieux assimilés et mieux tolérés par l’organisme (citrate de magnésium, malate de magnésium…).
            Quant aux sels « amino-complexés », génération de sels la plus récente, associent un hydrolysat de protéines (de riz par exemple) au magnésium et garantissent ainsi une meilleure assimilation et une bonne tolérance.

            L’absorption du magnésium se fait principalement dans l’intestin. Celui-ci entre dans l’entérocyte (cellule intestinale) par des canaux spécifiques facilement saturés. Les sels amino-compléxés, eux, utilisent la voie d’absorption des acides aminés qui est active et majoritaire, donc plus efficace.

            En complément, la vitamine B6 favorise l’entrée du magnésium dans la cellule. La taurine, quant à elle, le maintien dans la cellule : on parle du « pouvoir « magnéso-fixateur » de la vitamine B6 et de la taurine. 98% du magnésium de l’organisme se trouvent dans les cellules d’où l’importance de bien l’y fixer. La présence de vitamine B6 et de taurine dans la composition nutritionnelle du complément alimentaire s’avère donc primordiale.

            Pour résumer, afin de garantir une meilleure assimilation et une bonne tolérance du magnésium, la qualité du sel de magnésium est à prendre considération. Sur ce point, les complexes « hydrolysat de protéines + magnésium » s’avèrent être les plus efficaces.

            Cordialement.

            Clémentine (Naturopathe – Aromathérapeute / Herboriste – Phytothérapeute / Consultante en phyto-aromathérapie Clinique et Ethnomédecine)

  6. Bonsoir,
    chanteuse de métier, j’ai un désagrément vocal (sensation de voix « bouchée ») et légère brûlure à la jonction oesophage/estomac (opérée d’une hernie hiatale en 2005) + éructations régulières gênantes. Je ne souhaite pas prendre d’IPP et suspecte plutôt un manque d’acidité de l’estomac et une lenteur digestive. Quel mélange EPS me conseillez-vous? Merci infiniment.

    Répondre
    • Bonjour, il pourrait effectivement s’agir d’hypochlorhydrie.
      Afin d’en être certaine, vous pouvez faire un test très simple chez vous afin d’évaluer le niveau d’acidité à l’aide d’une solution de bicarbonate de soude.

      A prendre à jeun le matin, avant de manger ou boire, dents brossées :

      – Mélanger 1/8 cuil. à thé de bicarbonate de soude à 100 ml d’eau légèrement tiède
      – Boire le mélange. Prendre note que le mélange à un goût légèrement salé
      – Si le premier rot survient de 3 à 5 minutes après l’ingestion de la solution, ce peut être effectivement un signe d’hypo acidité gastrique

      Dans ce cas, il faut agir rapidement car cette pathologie peut entrainer une mauvaise absorption des nutriments et peut dégénérer en syndrome de pullulation bactérienne dans l’intestin grêle, en allergies alimentaires ou encore en inflammation chronique.

      S’il s’agit bel et bien d’hypochlorhydrie, vous pouvez commencer par éviter la caféine et l’alcool, éviter les aliments transformés et réduire votre niveau de stress.
      Il faudra également faire davantage d’exercice et ne pas boire de grandes quantités de liquide pendant ou juste avant un repas.
      Pensez notamment à bien mastiquer vos aliments.
      Il est conseillé de consommer des aliments fermentés riches en probiotiques, comme le kimchi et le kombucha. Evitez les tomates et le jus d’orange.

      Les suppléments auxquels on a le plus souvent recours pour traiter un faible taux d’acidité gastrique sont le chlorhydrate de bétaïne, les enzymes digestives et les plantes amères. En effet, les substances amères ciblent les enzymes digestives sécrétées dans l’intestin grêle par le pancréas, ce qui amène l’organisme à se réhabituer à produire ses propres sécrétions au lieu de dépendre d’un apport d’enzymes sous forme de supplément.

      – Les feuilles d’artichaut sont cholérétique et cholagogue, hépato protectrices et digestives
      – Les fruits de chardon marie vont potentialiser l’action de l’artichaut en ayant les mêmes propriétés thérapeutiques
      – La racine de pissenlit est anti-inflammatoire, antioxydante, et contient naturellement des prébiotiques qui aideront au maintien de la flore digestive, en plus d’être également cholérétique, cholagogue et eupeptique

      Je vous propose de cliquer sur le lien ci-dessous, et d’entrer dans l’onglet « personnaliser votre produit » la formule que je vais vous donner sous le lien.
      https://www.soin-et-nature.com/fr/eps-phytoprevent-eps-en-melange-phytostandard/17-eps-phytoprevent-eps-melange-personnalise-d-eps.html

      Formule personnalisée :

      Extrait fluide d’artichaut 100 ml
      Extrait fluide de chardon marie 100 ml
      Extrait fluide de pissenlit 100 ml
      qsp 1 flacon de 300 ml

      Posologie : 5 ml du mélange, matin et soir, à diluer dans un verre d’eau, à boire pendant 1 mois (renouvelable 3 mois) en compléments d’enzymes digestives.

      Précaution d’emploi :
      – Risque d’interactions médicamenteuses avec la codéine, les anticancéreux, les antihistaminiques H1, les benzodiazépines, les inhibiteurs calciques, les statines ou encore les anti-arrythmiques
      – Contre-indiqué chez la femme enceinte ou allaitante, ainsi que chez l’enfant de moins de 12 ans
      – Contre-indiqué en cas d’obstruction des voies biliaires ou de maladie biliaire ou hépatique
      – Prudence aux possibles allergies aux astéracées

      J’espère avoir pu vous aider et vous souhaite une belle journée.
      Coradialement.

      Clémentine (Herboriste-Naturopathe)

      Répondre
  7. Bonjour, j’ai une chienne de 9 ans, whippet de 12,8 kg qui présente une allergie respiratoire toute l’année. Le vétérinaire la traite avec de l’oro-médrol 4 mg, qu’on lui administre à raison d’un comprimé. Nous devons lui donner environ tous les 3 jours, quelquefois 2 jours et demi, dès lors que son nez se bouche complètement et qu’elle tousse. Elle respire alors en ouvrant la gueule. La prise régulière d’oro-medrol depuis longtemps a fait en sorte qu’elle a pris un peu de poids, et surtout que son foie est un peu engorgé.
    Est-ce que un traitement à base d’EPS de plantain lancéolé + bardane + pensée sauvage à part égale serait conseillé pour son cas ? Merci de votre réponse.

    Répondre
    • Bonjour, vous pouvez garder effectivement l’EPS de Plantain lancéolé pour ses propriétés antitussive et hépato protectrice, ainsi que l’EPS de Bardane pour potentialiser l’effet hépato protecteur du plantain. Cependant, pour un animal, il est inutile de mettre plus de 2 EPS, en effet les animaux ne possèdent pas certains systèmes enzymatiques de métabolisme comme nous, et donner trop de principes actifs surchargerait encore plus leur foie.

      Pour la posologie, 1 ml du mélange par jour mélangé à l’alimentation suffit.
      On parle de 1 ml pour 10 kg.

      J’espère avoir pu vous aider.
      Cordialement.

      Clémentine (Herboriste – Naturopathe)

      Répondre
  8. Bonjour,
    Je suis suivie en allopathie pour une hypertension et j’aimerais utiliser la naturopathie et l’homéopathie pour me débarrasser de mon médicament in finné. Y a t’il des Eps et/ou des plantes Que je pourrais utiliser. Merci

    Répondre
    • Bonjour, nous n’avons pas le droit de vous faire arrêter un traitement médicamenteux en faveur d’un traitement naturel.
      En revanche vous pouvez en discuter avec votre médecin et prendre la décision ensemble de vous orienter vers un traitement à base d’extraits fluides de plantes fraîches standardisés et glycérinés (EPS).
      En effet, les 3 EPS que je peux vous indiquer dans l’hypertension artérielle par effet bêtabloquant sont l’aubépine, les baies de cassis et les feuilles d’olivier. Cependant, comme tout principes actifs, ils existe des précautions d’emplois et des interactions médicamenteuses à ne pas négliger. Il est donc important d’en discuter sérieusement avec votre médecin traitant avant d’entreprendre quoi que ce soit de votre chef.
      Par exemple, le dosage de l’aubépine doit s’adapter en fonction du seuil de votre tension, et présente des risques d’interactions médicamenteuses en association avec la digitaline, les anti-hypertenseurs et les hypolipémiants.
      Les baies de cassis sont quand à elles contre-indiquées chez la femme enceinte ou allaitante et réservées uniquement à l’adulte. Elles sont également contre-indiquées dans les cardiopathies et les œdèmes rénaux, et présentent des interactions médicamenteuses avec les diurétiques de synthèse et le port du stérilet.

      J’espère avoir pu vous aider.
      Cordialement.

      Clémentine (Herboriste – Naturopathe)

      Répondre
  9. Bonjour,

    On m’a prescrit un mélange de canneberge et reine des prés pour des infections urinaires récidivantes à prendre, mais via un autre laboratoire. Puis-je quand même prendre le mélange chez vous ?
    Merci d’avance

    Répondre
  10. Bonjour
    j’ai des acouphènes depuis une dizaine de jours (sans doute causées par la prise depuis un an de laroxyl pour pb de douleurs neuropathiques); je vois un ORL demain.. Comme je ne veux pas attendre, j’ai cherché les solutions naturelles et j’ai lu que le gingko biloba en EPS pouvait être efficace si l’on en prenait dès le début des symptômes.
    confirmez vous ? peut on prendre un EPS avec une seule plante? et si oui 5 ml par jour en deux fois?
    cordialement
    Catherine

    Répondre
    • Bonjour, la glycérine végétale est un ingrédient à part entière. C’est un sous-produit de la transestérification d’huiles végétales. La glycérine se présente sous la forme d’un liquide transparent, visqueux, incolore, inodore, non toxique et au goût sucré.

      Cordialement.

      Répondre
  11. Bonjour, mon compagnon à été opérer 3 fois d’une hernie discale, seulement après les douleurs ne le lâche pas du tout.
    Il est obligé quelque fois de se mettre sous morphine avec des infiltrations.
    Peut il prendre de EPS phytoprevent ?
    Merci

    Répondre
    • Bonjour,

      S’il n’a pas de pathologie particulière et ne prend pas traitement médicamenteux, vous pouvez sans problème vous tourner vers les EPS. Afin de soulager ses douleurs, il peut demander un mélange à base de saule, scrofulaire et valériane. Il peut prendre 5 ml du mélange, 2 à 4 fois par jour selon l’intensité des douleurs, durant 10 jours maximum. Il peut renouveler la prise 10 jours supplémentaires en prenant soin de marquer une pause d’une semaine entre les prises.

      Cordialement
      Célia – Naturopathe

      Répondre
  12. bonsoir

    J’ai actuellement les chevilles enflée et le tendon d’achille douloureux (je pratique la coures à pied) j’hésite entre l’eps de vigne rouge ou l’hamamélis que me conseillez vous .cordialement

    Répondre
    • Bonjour,

      Pour diminuer l’inflammation au niveau de votre cheville, vous pouvez effectuer des cataplasmes d’argile verte. Pour cela, réaliser votre pâte d’argile en diluant la poudre dans l’eau, de manière à obtenir une consistance lisse. L’idéal est de l’appliquer au moment du coucher, en prenant soin d’enrouler votre cheville avec un bandage ou un film étirable pour que l’argile reste bien humide. Laissez poser votre cataplasme toute la nuit et rincez au réveil.
      Vous pouvez aussi prendre de l’ARNICA MONTANA 9 CH, 5 granules 3 fois par jour jusqu’à amélioration.
      Enfin, en mélange d’EPS vous pouvez associer l’harpagophytum à du saule. La posologie est de 5 ml, 2 à 4 fois par jour, selon vos besoins durant 10 jours. Notez toutefois que ce mélange est contre-indiqué en cas de prise d’anti-arythmique, anti-coagulants et antiplaquettaires, ou si vous souffrez d’asthme, d’ulcère gastro-duédenaux, de maladies hépatiques ou rénales.

      Bonne journée
      Célia – Naturopathe

      Répondre
  13. bonjour,j ai les mains ,jambes et ventre qui gonflent en journée.une sensation de jambes comprimées une fois couchée et d avoir pris une taille de pantalon.quel mélange EPS puis je utilisé?
    MERCI .

    Répondre
    • Bonjour,
      En EPS l’association d’orthosiphon et de piloselle peut être intéressante s’il s’agit bien de rétention d’eau. La posologie conseillé est de 5 ml dilué dans un verre d’eau, une à deux fois par jour durant un mois. Vous pouvez par la suite renouveler la cure si nécessaire.
      Le complément alimentaire Aqualyse de NHCO peut également convenir. Il vous faut prendre le mélange dilué dans un grand verre d’eau le matin, à jeun.
      Veuillez tout de même à vous informer des contre-indications éventuelles en cas de pathologie avérée.
      Bonne journée
      Célia – Naturopathe

      Répondre
  14. Bonjour,
    Ma fille de 7 ans a un trouble déficitaire d attention posé par une neuropediatre.
    Je cherche des plantes à lui donner afin de réduire son trouble, que pouvez vous me conseiller ?
    Merci

    Répondre
    • Bonjour,

      L’alimentation joue un rôle clé dans la TDHA. Veuillez à lui fournir une source suffisante de Tyrosine, acide aminé essentiel à la concentration et mémorisation.
      Il est important d’intégrer dans son alimentation fromage, œuf, jambon, yaourt, amandes, avocat, graines de courge,banane, des sources intéressantes de tyrosine.

      Une carence en omégas 3 peut également provoquer des troubles de l’apprentissage, il faut veiller à lui en apporter quotidiennement: sardine, maquereau, saumon, huile de colza, de cameline, de noix etc…
      Vous pouvez aussi la complémenter avec le sirop pediakid Oméga 3 .
      Enfin une cure de magnésium pourrait aussi être bénéfique, vous pouvez en trouver dans les germes de blé, les amandes, les noix, les noisettes, les fruits secs, les bananes etc… vous pouvez aussi vous tourner vers le complément alimentaire Ergykid Mag.

      Bonne journée
      Célia – Naturopathe

      Répondre
  15. Bonjour, 60ans et ostéoporose au dos que me conseillez vous en Wamine (que j’ai déjà utilisé pour un cheval emphysemateux)
    Et pour mon poney de 21ans avec arthrose au Jarret (sans cassis car ponette atteinte de Cushing)
    Merci beaucoup
    Denise

    Répondre
    • Bonjour,
      Pour votre ostéoporose, vous pouvez vous tourner vers le mélange d’EPS suivant: 1/3 cassis, 1/3 ortie partie aérienne, 1/3 prêle à raison de 5 ml une à deux fois par jour durant 3 mois. Cependant, ce mélange est contre-indiqué si vous souffrez d’une maladie cardiaque ou rénale.
      Pour votre poney, vous pouvez lui donner: 1/2 curcuma, 1/2 prêle, deux fois par jour durant 10 jours, renouvelable. Pour la posologie, vous pouvez vous baser sur le ratio suivant: 15 ml pour 400 kg.

      Cordialement
      Célia – Naturopathe

      Répondre
  16. Bonjour,
    Je suis atteinte d ostéopenie et je prends actuellement de la teinture de prêle . Dois je l associer avec autre chose ?
    Bien cordialement

    Répondre
    • Bonjour,
      Vous pouvez l’associer à de l’ortie pour son action reminéralisante, ou encore au curcuma si jamais vous ressentez des douleurs.
      Cordialement
      Célia – Naturopathe

      Répondre
  17. Bonjour,
    – Peut-on être certain qu’il n’y a ni alcool ni sucre dans les EPS ?
    – pourquoi un écart de prix de plusieurs euros pour un même EPS proposé 2 fois sur le site (valériane par ex)
    Cordialement

    Répondre
    • Bonjour,
      Les EPS ne contiennent ni alcool, ni sucre mais de la glycérine végétale.
      Leur prix sont identiques.

      Cordialement
      Célia – Naturopathe

      Répondre
  18. Bonjour mon ostéopathe m a conseillé un mélange eps melisse passiflore pour mon bébé de 2 mois à raison 5ml / 10 kg de poids 2 à 3 fois / jour. Donc pour mon fils 0.5 ml . Le mélange est très sucré et je me demande si c est très recommande pour un si petit enfant ce sucre… Qu en dites vous? Merci

    Répondre
    • Bonjour,

      Chez les bébés, la posologie pour les EPS est le suivant: 1 ml /10 kg de poids. Pour votre bébé, je vous conseillerai plutôt de vous tourner vers l’homéopathie ou les eaux florales.
      Cordialement
      Célia – Naturopathe

      Répondre
  19. Bonjour , je suis atteinte d osteopenie et je suis indécise entre la teinture mère de prêle et d ortie . Laquelle dès 2 est la plus efficace ? Merci

    Répondre
  20. Bonjour
    serait possible de connaitre le prix d’une bouteille EPS de Rhodiole en 500ml et une bouteille de EPS de curcuma en 500 ml ?
    Comment les commander sur votre site ?
    Cordialement

    Répondre
  21. Bonjour,
    Avez vous la possibilité de faire EPS de pin sylvestre + plantain 300 ml .Quel est le coût ?

    Merci pour votre réponse.

    Répondre
    • Bonjour,

      Nous pouvons réaliser la préparation de cet EPS au sein de notre laboratoire. Un EPS de 300 ml coûte 38.89 €
      Cordialement

      Célia – Naturopathe

      Répondre
  22. Bonjour… J’aimerai utiliser les EPS pour mes chevaux (ou macérat glycériné 1D ?)
    Le premier est en insuffisance cardiaque (arythmie)
    Un autre présente un début de cataracte suite à une leptospirose.

    Que me conseilleriez-vous ?

    Répondre
    • Bonjour,

      Pour votre cheval souffrant d’insuffisance cardiaque, vous pouvez vous tourner vers le mélange aubépine, oliver, orthosiphon et valériane. Concernant la posologie, il est généralement conseillé de donner 15 ml du mélange dilué dans de l’eau pour un cheval de 400 kg.

      Cordialement
      Célia – Naturopathe

      Répondre
        • Cela ne se compte pas en gouttes. Mais pour vous donner une idée, 5ml équivaut à une cuillère à café à diluer dans un verre d’eau.

          Cordialement.

          Clémentine

          Répondre
  23. Bonjour Marie, mon dermatologue a diagnostiqué chez moi une alopécie fibreuse frontale.
    A côté de ça j’ai une colite ulcéreuse depuis une quinzaine d’années, avec ablation totale du gros colon.
    Quel serait le meilleur mélange EPS pour moi?
    Merci, Caroline

    Répondre
    • Bonjour Caroline,

      je vous recommande le mélange d’eps suivant: réglisse, Ortie PA, Prêle

      la posologie est de 5ml/jour à mélanger dans un grand verre d’eau pendant 1 mois

      Très belle journée,

      Marie

      Répondre
  24. Bonjour,
    J’allaite ma fille de 2 ans ( à la demande et très régulièrement jour et nuit). Mon médecin me recommande une cure de chardon marie (on essaie de corriger des carences vitaminiques (notamment les liposolubles qui ont du mal à remonter) avec supplémentation et il se demande si ma vésicule biliaire et mon foie nauraient pas besoin d’un coup de main.
    Quelle forme galénique me conseillez vous?
    Merci pour votre aide

    Répondre
    • Bonjour,

      vous pouvez tout à fait faire une cure d’EPS de Chardon Marie, il est préférable de le prendre en dehors des tétés, peut-être au moment où votre fille fait la sieste?

      Prenez 5ml par jour dans un grand verre d’eau.

      Très belle journée,

      Marie-Naturopathe

      Répondre
    • Bonjour, malheureusement l’ail n’existe pas en extrait fluide EPS ou en SIPF, il est disponible uniquement sous forme de gélules ou de teinture mère homéopathique. Pour ces deux galéniques il n’y en a pas une meilleure que l’autre, tout dépend l’utilisation que vous voulez en faire.

      Répondre

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