L’athérosclérose et l’artériosclérose sont des maladies cardiovasculaires fréquentes, en particulier chez les personnes âgées et celles présentant des facteurs de risque comme l’hypertension artérielle, un taux de cholestérol élevé ou un mode de vie sédentaire. Ces pathologies entraînent un durcissement des artères, augmentant le risque de formation de plaques d’athérome et pouvant conduire à des complications graves : infarctus du myocarde, AVC, insuffisance cardiaque.
Comment prévenir naturellement l’athérosclérose ? En plus d’une alimentation équilibrée, d’une activité physique régulière et de la gestion du stress, l’homéopathie offre des solutions naturelles pour améliorer la circulation sanguine, réduire l’inflammation et limiter la progression des plaques de cholestérol.
Dans cet article, découvrez les remèdes homéopathiques les plus efficaces pour prévenir et ralentir l’artériosclérose et l’athérosclérose.
Quels sont les facteurs de risque de l’athérosclérose et de l’artériosclérose ?
L’athérosclérose et l’artériosclérose sont souvent associées chez un même patient, ce qui augmente le risque de complications cardiovasculaires. De nombreuses études scientifiques ont identifié des facteurs de risque majeurs, influençant le développement des plaques d’athérome et la rigidité des vaisseaux sanguins.
- Hypertension artérielle, facteur de risque majeur de maladies cardiovasculaires
- Tabagisme, qui favorise l’inflammation et l’accumulation de plaques d’athérome
- Obésité, souvent liée à une alimentation riche en graisses saturées
- Déséquilibre des lipides sanguins (cholestérol LDL élevé, triglycérides en excès)
- Sédentarité et manque d’activité physique, aggravant les troubles circulatoires
- Stress chronique et type de personnalité anxieuse, augmentant le risque d’hypertension
La place de l’homéopathie dans l’artériosclérose et l’athérosclérose
L’homéopathie trouve d’ailleurs son indication, surtout dans la prévention et dans les stades de début de la pathologie athéromateuse.
Par des médicaments de terrain, on s’efforcera de :
- Réduire une H.T.A. débutante
- Corriger la glycémie, le lipidogramme
- Limiter l’obésité
- Diminuer le rôle du stress
D’autre part, un certain nombre de médicaments ont dans leur pathogénésie des phénomènes de sclérose vasculaire; on les prendra eux aussi en prévention et dans les stades de début de l’artériosclérose. Lorsque les lésions seront plus évoluées, ils n’auront plus qu’un rôle d’appoint éventuel à d’autres traitements.
Quels remèdes homéopathiques pour lutter contre la sclérose vasculaire ?
Chaque médicament homéopathique possède une action spécifique sur la santé vasculaire. Certains remèdes ciblent l’épaississement des artères, d’autres favorisent une meilleure gestion du cholestérol ou des triglycérides, tandis que d’autres encore aident à réguler la pression sanguine et à limiter le stress oxydatif. Découvrez ci-dessous les principaux traitements utilisés pour freiner le durcissement des artères et améliorer la circulation sanguine.
Arsenicum album : un remède homéopathique pour prévenir la sclérose vasculaire
Ce traitement homéopathique est recommandé aux personnes minces, frileuses et fatiguées, souffrant de troubles circulatoires et présentant une prédisposition aux lésions vasculaires. Il est particulièrement indiqué en prévention des problèmes cardiovasculaires liés à l’artériosclérose.. On n’attendra donc pas pour prendre ce médicament de retrouver les signes comportementaux de type sensible, complaisamment décrits par certains : méticulosité, soucis de propreté ou d’élégance, etc.
Baryta carbonica :
Ce médicament correspond au sujet lent, avec troubles de mémoire, ayant une certaine tendance à l’H.T.A., entraînant de fait des céphalées frontales à l’effort intellectuel et des acouphènes.
Calcarea fluorica :
Le malade peut présenter le type constitutionnel asymétrique classique de ce médicament, mais comme toujours en matière de typologie sensible, son absence n’est pas rédhibitoire. L’artériosclérose est en définitive précoce, avec dureté des artères et tendance à l’hypertension. Il existe donc un contexte d’hyperlaxité ligamentaire, de tendance aux excroissances osseuses, à l’eczéma et à l’ulcère variqueux. Dans ce cas on conseillera donc le remède homéopathique Calcarea fluorica.
Lycopodium :
Il s’agit d’un médicament de sclérose d’action profonde. Il est plus particulièrement indiqué chez les sujets présentant une fragilité hépatorénale (urée), et également indiqué en cas de troubles du métabolisme des lipides.
Plumbum metallicum :
Plumbum metallicum est un remède homéopathique utilisé lorsque les artères sont grêles et scléreuses, avec tendance à l’artérite. Il existe par ailleurs souvent des signes d’insuffisance rénale, de sclérose vasculaire avec retentissement intellectuel. Le sujet âgé justiciable de Plumbum est sec, maigre, lent, au teint jaunâtre. Il y a souvent une pathologie abdominale associée.
Silicea :
Ce médicament homéopathique sera conseillé sur les signes généraux (maigreur, frilosité, ostéoporose, tendance aux suppurations chroniques) concomitants d’une tendance à la sclérose vasculaire.
Baryta iodata :
Ce remède homéopathique correspond par conséquent aux malades enclins aux troubles circulatoires cérébraux.
Aurum iodatum :
Cette souche homéopathique correspond à ceux à tendance hypertensive avec éréthisme cardiaque.
Plumbum iodatum :
On utilise généralement ce médicament chez les i nsuffisants rénaux.
Arsenicum iodatum :
Ce médicament est en pratique systématiquement indiqué pour prévenir la sclérose artérielle qu’elle soit ou non associée à une dégénérescence myocardique.
Homéopathie et obésité : comment protéger ses artères ?
Chez les patients en surpoids ou souffrant d’obésité, l’impact sur la santé cardiovasculaire est significatif. L’excès de poids favorise l’hypertension, l’augmentation du cholestérol LDL et des triglycérides, ainsi qu’un risque accru d’inflammation chronique, autant de facteurs impliqués dans le développement de l’athérosclérose. L’homéopathie peut alors intervenir en complément d’une prise en charge diététique et d’un mode de vie plus actif, en ciblant à la fois la tendance à la prise de poids et les déséquilibres métaboliques sous-jacents.
Certains remèdes homéopathiques sont particulièrement indiqués pour les terrains obèses, qu’il s’agisse d’une prédisposition familiale ou d’un trouble acquis. Ils permettent de mieux réguler le métabolisme des lipides, d’améliorer la digestion et de limiter les répercussions cardiovasculaires liées à l’excès de masse grasse. Retrouvez ci-dessous les principaux médicaments utilisés dans cette approche.
Calcarea carbonica :
L’obésité est souvent familiale et/ou constitutionnelle. Elle peut s’accompagner pourtant d’une certaine tendance au diabète. Il peut exister un contexte de lithiase (rénale ou vésiculaire) ou de polypose (nasale, vésicale, etc.).
Sulfur :
Médicament des malades hyperphagiques présentant un mode réactionnel psorique avec manifestations congestives ou hypertensives.
Thuya :
Médicament de mode réactionnel sycotique. La surcharge pondérale s’accompagne en outre d’une infiltration adipocellulitique.
Natrum sulfuricum :
Correspond lui aussi au mode réactionnel sycotique, dans un contexte de tendances aux rhumatismes, aux bronchites et aux diarrhées fréquentes.
Les médicaments de terrains avec troubles métaboliques
Les troubles métaboliques jouent un rôle central dans le développement des maladies cardiovasculaires comme l’artériosclérose. Un déséquilibre du cholestérol, une hyperglycémie persistante ou un excès d’acide urique peuvent accélérer la formation des plaques d’athérome, compromettant ainsi la bonne circulation sanguine. L’homéopathie, en complément d’une hygiène de vie adaptée, aide à rééquilibrer ces paramètres en agissant sur les désordres métaboliques et en soutenant les organes impliqués, notamment le foie et les reins.
Chaque remède homéopathique est choisi en fonction du terrain et des manifestations associées : troubles du métabolisme lipidique, hyperuricémie, tendance diabétique ou encore complications vasculaires. En intégrant ces solutions naturelles dans une prise en charge globale, il est possible d’atténuer l’impact de ces déséquilibres et de limiter le risque d’évolution vers des pathologies plus graves. Voici les principaux médicaments recommandés pour traiter ces troubles métaboliques.
Arsenicum album :
Correspond aux troubles du lipidogramme, pratiquement systématiquement en association avec Lycopodium.
Lycopodium :
Ce médicament est classiquement reconnu comme actif sur les troubles du lipidogramme, de l’urée et de l’acide urique.
Phosphorus :
On retrouve ainsi les signes généraux du médicament, une tendance à l’hypertension évoluant par crises. L’athérome se complique souvent d’artérite. Il est classique de le proposer dans la prévention ou le traitement des artériopathies des diabétiques.
Rappelons pour mémoire Calcarea carbonica avec son obésité à tendance hyperglycémique, ainsi que Sulfur et ses troubles liés à l’hyperphagie.
Posologie : Tous ces médicaments seront pris de 7 à 30CH, d’une fois par jour à une fois par semaine.
L’homéopathie est une approche naturelle et complémentaire qui peut aider à prévenir l’athérosclérose et ralentir l’évolution de l’artériosclérose. En associant ces traitements naturels à une alimentation saine, une activité physique adaptée et une bonne gestion du stress, il est possible de réduire les risques cardiovasculaires.