Le journal de bord hebdomadaire de la Covid-19

La pandémie de Covid-19, un défi sans précédent du XXIe siècle, a bouleversé nos vies d’une manière inimaginable. Dans ce contexte, la tenue d’un journal de bord hebdomadaire devient un outil crucial pour comprendre l’évolution de la situation, suivre les avancées et adapter nos réponses. Ce journal offre un aperçu détaillé de l’état actuel de la pandémie, incluant les progrès scientifiques, l’impact économique et social, ainsi que les réponses politiques et individuelles.

Quelle est la situation actuelle sur la COVID-19 ?

La situation de la COVID-19 en France montre une tendance à la diminution des indicateurs de suivi de l’épidémie, malgré une circulation active du virus en janvier 2024. Le variant JN.1, un sous-lignage du variant Omicron, est actuellement le variant dominant en France, représentant 79% des séquences interprétables à la fin janvier 2024.

Quelles sont les mesures en vigueur concernant la COVID-19 ?

Concernant les mesures en vigueur, il est recommandé (sans obligation) de s’isoler en cas de test positif au COVID-19 et de porter le masque dans les espaces publics. Le masque est également recommandé pour les personnes présentant des symptômes de COVID-19 ou étant à risque de développer une forme grave de la maladie, en particulier dans les lieux clos ou à forte densité de population.

Les personnes âgées ou présentant des facteurs de risque sont encouragées à se faire (re)vacciner contre la COVID-19 au printemps 2024. La ventilation des logements et des espaces de travail est conseillée pour réduire les risques de transmission du virus. Le respect des gestes barrières est toujours important, notamment en cas de test positif et/ou de symptômes, afin de protéger les personnes vulnérables.

Pour la vaccination, les personnes âgées de 80 ans ou plus, les patients immunodéprimés, les résidents des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes et des unités de soins de longue durée, ainsi que les personnes à très haut risque, peuvent recevoir une dose supplémentaire de vaccin COVID-19 à partir de 3 mois après la dernière injection ou infection au SARS-CoV-2. Les vaccins administrés incluent Comirnaty® Omicron XBB.1.5 et Nuvaxovid® XBB.1.5.

Est-ce que le confinement est toujours obligatoire en France en 2024 ?

Les mesures actuelles concernant l’isolement du COVID ont évolué : l’isolement n’est plus obligatoire depuis le 1er février 2023, mais il est conseillé si on est positif. Il n’existe plus de statut officiel de « cas contact », et les personnes symptomatiques sont toujours encouragées à se faire tester. Le port du masque n’est plus obligatoire, mais il est recommandé pour les personnes positives, en cas de symptômes, dans les lieux clos et de promiscuité, les transports collectifs, et pour les personnes fragiles.

En résumé, bien que la situation de la COVID-19 en France montre une amélioration avec une baisse des indicateurs et un relâchement de certaines restrictions, la vigilance reste de mise, notamment par le maintien des gestes barrières et la vaccination des groupes à risque​​​​.

Quantité de virus et gravité de la maladie :

La gravité de la maladie que vous développerez à la suite d’une infection virale dépend de la quantité de virus; l’« inoculum viral » à laquelle vous avez été initialement exposé. Lorsque le virus s’empare d’un grand nombre de cellules, le système immunitaire fait tout son possible pour contenir l’infection. Cela cause beaucoup de dommages au corps, ce qui aggrave les symptômes observés chez les personnes infectées. En revanche, si la dose initiale du virus est faible, le système immunitaire est capable de contenir le virus. Dans ce cas, la personne présente moins de symptômes, voire aucun.

Alors, comment pouvons-nous réduire la dose d’exposition au COVID-19 ?

La plupart des chercheurs et épidémiologistes en maladies infectieuses pensent que le coronavirus se propage principalement par des gouttelettes. Et, dans une moindre mesure, par les aérosols. En conséquence, de bons masques sont capables de bloquer au moins 80% des particules virales.

Comment acheter un bon masque  ?

Chez Soin et nature, nous vous proposons le dispositif « masque barrière » destiné à compléter les gestes barrières et les règles de distanciation sociale.

Ces masques sont lavables, réutilisables et 100% recyclables en fin de cycle. Masques fabriqués par un fabricant français de linge hospitalier.

Des tests ont montré que vous obtenez un gain en termes de filtration et de respirabilité dès le premier lavage. Ils garantissent, même après 100 lavages, un excellent taux de filtration et de respirabilité.

Où se procurer du gel hydroalcoolique efficace et naturel ?

Nous vous proposons également le gel assainissant antibactérien aux 3 huiles essentielles de Puressentiel.

Ce gel hydroalcoolique aux 3 huiles essentielles est parfait pour se désinfecter les mains rapidement à tout moment de la journée. Grâce à son effet hydratant, ce gel antibactérien, à l’aloe vera, ne dessèche pas vos mains. Il détruit les virus et les bactéries à 99,9% dès les premières minutes.

Composé d’huiles essentielles de citron, de lavande et d’arbre à thé, ce gel antibactérien a donc des propriétés :

  • Antiviral
  • Antiseptique
  • Bactéricide
  • Virucide

Où en sommes-nous en termes de thérapies géniques ?

Pour l’instant, Pfizer bioNtech, Jansen, Moderna, AstraZeneca et Cure vac AG ont commercialisé des sérums injectables à ARN messager contre la Covid-19. Suite à de multiples tests sur des médicaments durant de nombreux mois ; le tocilizumab (Actemra / RoActemra) et la dexaméthasone ont récemment rejoint la liste des médicaments efficaces contre la Covid-19 dans les formes sévères.

La thérapeutique d’anticorps mono et polyclonaux sera également disponible d’ici début 2022. En effet, les sérums à base d’anticorps, comme XAV-19 ou encore Novavax, sont conçus pour agir directement sur le virus avant que l’organisme du patient n’ait sa propre réaction immunitaire.

Le tout premier vaccin contre la Covid-19 sera par ailleurs disponible fin février 2022 ; il s’agit du laboratoire français Valneva qui a conçu un vaccin entier inactivé cultivé sur cellules Vero.

MAJ[2024] À la lumière des progrès réalisés en thérapie génique, particulièrement en matière d’édition génomique et de modulation d’épissage de l’ARN messager, des avancées significatives sont observées dans le traitement de diverses maladies. Ces techniques, qui ont prouvé leur efficacité dans des domaines autres que la Covid-19, suggèrent un potentiel prometteur pour lutter contre cette pandémie. Ainsi, la recherche sur les thérapies géniques contre la Covid-19, guidée par ces développements, pourrait mener à des traitements plus efficaces et ciblés​​.

Où en sommes-nous en termes de recherche clinique sur les traitements naturels pour cette pandémie ?

Un remède à base de plantes efficace contre la Covid-19 développé à Madagascar ?

(Lucile Allorge et Bruno David)

À ce jour, avec zéro décès, 248 malades et 112 guérisons, la Grande Île semble épargnée par la pandémie. En plus d’une fermeture rapide des frontières, Madagascar promeut un remède préventif et curatif à base de plantes médicinales. Ce remède « Covid-Organics » ou « Tambavy CVO » se trouve en flacons d’extraits (33 cl) ou en sachets de thé.

Ce remède a été développé sous la direction du Dr Charles Andrianjara; directeur général de l’IMRA (Institut Malgache de Recherche Appliquée). Cet institut de renommée internationale depuis sa création en 1957 par le Pr Albert Rakoto-Ratsimamanga et le botaniste Pierre Boiteau a développé plus d’une cinquantaine de produits en alliant pharmacopée traditionnelle et approche scientifique.

L’IMRA a également été fondée grâce au succès du développement local par Pierre Boiteau et ses collègues d’un médicament, le Madécassol, un puissant agent cicatrisant produit à partir de Centella asiatica. C’est encore l’IMRA qui a introduit l’utilisation de l’artémisinine et la production d’armoise annuelle à Madagascar en 1975 pour lutter contre le paludisme.

En attendant la confirmation de l’efficacité clinique du « Covid-Organics » par d’autres experts africains, il faut se réjouir que Madagascar partage gracieusement sa « découverte médicale » avec d’autres nations africaines. C’est un excellent signal dans un monde globalisé où la concurrence et la course au profit l’emportent trop souvent sur le partage et la coopération.

Note sur l’armoise annua ou « armoise chinoise  » :

(Christian Busser,
Docteur en pharmacie et ethnologie,
professeur d’ethnomédecine à l’Université de Strasbourg)

Artemisia annua joue un rôle particulier en Chine dans la lutte contre les coronavirus.

Les traitements qui combinent médecine conventionnelle et médecine traditionnelle chinoise pour lutter contre le SRAS-CoV ont déjà prouvé leur efficacité. L’OMS a commandé une étude en 2004 sur la complémentarité entre le traitement conventionnel et la médecine traditionnelle chinoise dans le traitement du SRAS-CoV. Cette étude met en évidence que, sous certaines conditions, un traitement conventionnel par antiviraux est plus efficace lorsqu’il s’accompagne d’un traitement complémentaire à base de plantes. Cette synergie est d’autant plus importante pour les cas modérés à sévères, qui sont ceux qui posent aujourd’hui problème aux services de santé en mobilisant du personnel, des équipements et des infrastructures dédiés sur une période inhabituellement longue.

Ce soin de médecine traditionnelle chinoise se présente sous forme de décoctions de dix plantes médicinales. L’Artemisia annua s’utilise en cas de difficultés respiratoires modérées à sévères grâce à sa formulation adaptée à chaque type de cas.

Des études très récentes sur le SARS-CoV-2 confirment encore le potentiel d’Artemisia annua dans la lutte contre l’épidémie.

Une étude tente de simuler numériquement l’inhibition chimique des molécules de test sur la principale protéase du SRAS-CoV-2. Ces résultats font écho à une autre étude qui crible grâce à des supercalculateurs les molécules qui pourraient potentiellement empêcher le virus de se fixer sur les récepteurs ACE2 situés notamment dans les poumons. L’étude conclut que les 3e et 5e meilleurs candidats sont la lutéoline et la quercétine, toutes deux présentes dans Artemisia annua. Ces résultats récents soutiennent la justification de l’utilisation d’Artemisia annua comme complément dans la lutte contre COVID-19.

Il serait nécessaire et utile de mener rapidement une étude clinique complémentaire à celles déjà réalisées en Chine avec une dérogation au niveau de la pharmacopée, car elle est répertoriée dans la pharmacopée chinoise, mais pas dans la pharmacopée française. Le service de santé militaire pourrait mener une telle étude clinique compte tenu de nos liens privilégiés avec l’Afrique, qui dispose de ressources considérables et immédiatement disponibles.

Note sur le ribes nigrum :

(Christian Busser
Docteur en pharmacie et ethnologie,
professeur d’ethnomédecine à l’Université de Strasbourg)

Les fruits du cassis ont documenté une activité antivirale depuis les années 2000 par la présence d’anthocyanes notamment.

Dans les symptômes respiratoires liés à l’infection à la COVID-19, il semble donc possible de conseiller le cassis :

Pour limiter l’inflammation associée au COVID-19 corrélée à une tempête de cytokines et pour son effet antiviral. Le Ribes nigrum est notamment beaucoup utilisé en phytothérapie comme en gemmothérapie dans de multiples indications anti-inflammatoires.

L’anakinra, un traitement prometteur pour les cas graves de Covid-19

(Tristan Vey)

Après tant d’autres résultats fragiles avec des molécules repositionnées sans grand résultat contre la Covid-19, l’anakinra pourrait-elle changer la donne ?

Administré entre le 24 mars et le 6 avril à l’hôpital Saint-Joseph (Paris) à une cinquantaine de patients souffrant d’une forme grave de Covid-19, ce traitement immunomodulateur (commercialisé sous le nom de Kineret par le laboratoire suédois Sobi – Swedish Orphan Biovitrum) a donné des résultats préliminaires intéressants.

Les trois quarts des personnes qui ont reçu les injections sous-cutanées quotidiennes pendant 10 jours ont en conséquence évité la mort ou un passage en réanimation, contre un quart d’un groupe témoin constitué de 44 patients traités plus tôt dans le même hôpital. Ces chiffres ont été publiés dans The Lancet Rheumatology, revue qui avait publié un peu plus tôt, début mai, une petite étude italienne portant sur 29 patients allant peu ou prou dans le même sens. Deux autres très courtes séries de quelques patients invitaient elles aussi depuis peu à suivre cette piste. «Sur neuf patients traités à l’anakinra chez nous (résultats publiés dans Annals of the Rheumatic Diseases, NDLR) un seul est allé en réanimation, ce qui était encourageant», assure le Pr Achille Aouba, chef du service de médecine interne au CHU de Caen.

«En l’absence d’accès à des essais thérapeutiques incluant des médicaments immunomodulateurs pour nos patients, la décision (…) prise de proposer l’anakinra, selon des critères de gravité décidés de manière consensuelle et a priori, a rapidement changé le visage de la maladie en salle», a expliqué à l’AFP le Pr Jean-Jacques Mourad, cosignataire de l’étude parue dans Lancet Rheumatology, chef de service de médecine interne à l’hôpital Saint-Joseph. «Le bénéfice était “palpable” au quotidien», assure-t-il.

Comment cette molécule agit-elle ?

Rappelons que les formes graves de Covid-19 sont apparemment provoquées par un emballement du système immunitaire, l’orage cytokinique. L’anakinra est une protéine recombinante qui vient empêcher le bon fonctionnement de certaines interleukines (les IL-1) en bloquant leurs récepteurs, ce qui permettrait notamment d’interrompre la tempête en cours de formation. «C’est une molécule qui a eu une première vie au début des années 2000 pour soigner la polyarthrite rhumatoïde», rappelle Gilles Hayem, rhumatologue et auteur référent de l’étude française qui vient d’être publiée. «Elle présente un bon profil de sécurité, qui nous conduit à l’utiliser contre la goutte qui n’est pas une maladie mortelle.»

Restons donc prudents, et soyons vigilants !

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