Comme toute plante solaire, l’échinacée offre son capitule floral, point culminant de la plante. Elle propose également son opposé diamétral, une souche racinaire ébouriffée. Bien qu’arrivée tardivement en Europe (années 1930), les études sur les échinacées ont commencé après la Seconde Guerre mondiale, surtout en Allemagne. Depuis, elles ont révélé certains de leurs secrets.
Un peu d’histoire
Depuis la fin du XIXe siècle, les récoltes d’échinacées dans la nature ont commencé et se sont intensifiées. Au début du XXe siècle, les botanistes ont sonné l’alarme. Ces récoltes sauvages ne respectaient pas les cycles de reproduction des plantes. Des prélèvements ont eu lieu dans des espaces protégés. Ces espaces abritaient d’autres espèces d’échinacées comme Echinacea atrorubens, Echinacea simulata et Echinacea paradoxa. Par ailleurs, les territoires de certaines échinacées se réduisent significativement. C’est le cas d’Echinacea laevigata et d’Echinacea tennesseensis.
Les peuples Omaha-Ponca et Lakota utilisaient l’Echinacea angustifolia pour divers maux. Ils la employaient pour les maux de dents, la migraine, les brûlures, les morsures de serpent, les piqûres d’insecte et la septicémie. Les Lakota utilisaient aussi l’Echinacea purpurea. De même, les Comanches, les Crows, les Cheyennes et les Delaware l’employaient pour des raisons similaires. Ces raisons incluaient les morsures de serpent, les piqûres d’insecte, les maux de dents et de gorge, les états infectieux et même certaines maladies vénériennes.
L’Echinacea pallida était appréciée par les Oglala, les Crows, les Cheyennes et les Meskwaki. Ils broyaient son rhizome frais pour traiter les maux dentaires, buccaux et gingivaux, les refroidissements, les rhumatismes, l’arthrite, les coliques, les crampes d’estomac, la variole et l’eczéma. De plus, les guerriers Hidatsu mâchaient la racine de l’Echinacea pallida. Ils l’utilisaient comme stimulant lors de leurs déplacements nocturnes.
Les différents types d’échinacées
Diverses espèces d’échinacées ont servi depuis longtemps en Amérique du Nord pour leur réputation en tant qu’immunostimulants présumés, particulièrement dans la prévention et le traitement des rhumes, de la grippe et des infections respiratoires. Malheureusement, les nombreuses études menées sur ces plantes n’ont pas confirmé leur efficacité. Echinacea angustifolia et E. pallida trouvent leur utilisation dans la médecine traditionnelle pour soigner les candidoses et l’arthrite rhumatoïde. Echinacea purpurea, en revanche, est conseillée pour promouvoir la cicatrisation des plaies et apaiser les irritations de la peau.
L’échinacée pourpre
Echinacea purpurea, communément nommée échinacée pourpre, est une plante à fleurs originaire d’Amérique du Nord. Elle appartient à la famille des Asteraceae. Elle est reconnue pour ses têtes de fleurs de couleur pourpre.
L’utilisation de cette plante remonte à l’époque des Amérindiens vivant dans les montagnes Rocheuses. Cela en a fait l’une des plantes médicinales les plus populaires en Amérique du Nord et en Europe. Elle est souvent utilisée aux côtés d’Echinacea angustifolia et d’E. pallida. La demande croissante en phytothérapie a conduit au développement de sa culture commerciale.
Étymologiquement, le nom Echinacea provient du grec ancien « ἐχῖνος / ekhînos », signifiant « oursin » ou « hérisson ». Cette appellation fait référence au disque central du capitule, couvert de fleurons d’aspect épineux. L’épithète « purpurea » vient du latin « purpura », signifiant « pourpre », en allusion à la couleur des fleurs.
Concernant la description de la plante, l’échinacée pourpre est une herbacée vivace. Elle peut atteindre plus de 1,20 mètre en culture. Elle possède des tiges dressées, des feuilles alternes ovales à lancéolées, une rosette de feuilles basales et des inflorescences radiées. Sa floraison a lieu de juillet à septembre, et ses fruits sont des akènes.
Originaire d’Amérique du Nord, l’échinacée se trouve dans plusieurs États des États-Unis. Elle prospère dans divers habitats, comme les boisés secs clairsemés, les prairies, les landes et les terres cultivées.
Sa composition chimique est riche. Elle contient des alcaloïdes, des composés phénoliques dérivés de l’acide caféique, des échinacosides, de l’acide cichorique, des composés aliphatiques insaturés, des flavonoïdes, des polysaccharides et des huiles essentielles. Cette richesse en composés bioactifs fait de l’échinacée une plante aux multiples applications, notamment en phytothérapie.
L’échinacée à feuilles étroites
Echinacea angustifolia, communément appelée échinacée à feuilles étroites, est une plante originaire d’Amérique du Nord de la famille des Asteraceae. Elle ressemble beaucoup à l’échinacée pourpre, mais se distingue par des feuilles plus petites et une hauteur réduite. Cette plante herbacée vivace atteint généralement 30 à 50 cm de hauteur.
Les caractéristiques de l’échinacée à feuilles étroites comprennent une racine noire épicée, des feuilles lancéolées à trois nervures, et des fleurs périphériques de couleur rose ou violette, tandis que les fleurs internes sont jaune pâle. Elle est couramment confondue avec E. pallida en raison de leurs pétales roses similaires.
L’échinacée à feuilles étroites prospère dans les grandes plaines du Canada central et des États-Unis, ainsi que dans des régions environnantes. Elle pousse dans des prairies sèches, sur des sols pierreux à sablo-limoneux, à des altitudes comprises entre 100 et 1 600 mètres.
Cette plante est caractérisée par des feuilles modérément à densément poilues et produit des capitules floraux par branche latérale. Chaque capitule contient de 8 à 21 fleurons roses ou violets, accompagnés de 200 à 300 fleurons violets.
L’échinacée à feuilles étroites fleurit du printemps à l’été, avec une période de floraison variant de mai à octobre selon la région. Ses akènes sont généralement bicolores, mesurant 4 à 5 millimètres de long, avec un pappus en forme de couronne ne comportant pas plus de quatre dents principales.
Contrairement à l’échinacée pourpre, qui est un arbuste buissonnant de grande taille, l’échinacée à feuilles étroites atteint généralement 30 à 40 cm de hauteur, avec des feuilles plus angulaires et poilues.
En tant que plante ornementale robuste, elle peut être cultivée dans la plupart des jardins tempérés. Elle préfère les sols poreux et bénéficie de lumière solaire, mais peut également tolérer l’ombre.
L’échinacée pâle
Echinacea pallida, communément appelée l’Échinacée pâle, appartient à la famille des Asteraceae et est une plante à fleurs.
C’est une plante herbacée qui peut atteindre une hauteur maximale de 1,20 mètres. Originaire d’Amérique du Nord, elle se caractérise par ses capitules de couleur pourpre pâle, parfois violettes ou blanches. Ces capitules sont généralement solitaires, bien qu’on puisse parfois les trouver regroupées.
Cependant, vers les années 1950, l’utilisation de cette plante a largement diminué au profit des médicaments antibiotiques. Elle a regagné de l’intérêt depuis la découverte de la résistance croissante des micro-organismes aux antibiotiques, en particulier en Europe, où elle occupe une place importante dans la phytothérapie.
Cependant, en 2015, une étude a conclu qu’il n’y avait aucune association entre les produits dérivés de l’Echinacea et une réduction de la durée des rhumes.
L’Echinacea pallida est généralement utilisée sous forme d’infusion, de poudre, de teinture ou de goutte. Parmi ses principaux principes actifs, on trouve les acides caféiques et les huiles essentielles.
Quelles sont les principales propriétés pharmacologiques des racines d’échinacée ?
Les échinacées, notamment Echinacea purpurea, Echinacea angustifolia et Echinacea pallida, sont des plantes reconnues pour leurs propriétés médicinales. Elles renforcent le système immunitaire, aidant à lutter contre les infections, et ont des effets anti-inflammatoires, bénéfiques pour les problèmes articulaires. De plus, elles favorisent la cicatrisation des plaies et possèdent des propriétés antioxydantes qui protègent les cellules contre les dommages. Les échinacées, telles qu’Echinacea angustifolia et Echinacea pallida, sont également utilisées traditionnellement pour traiter les infections à Candida albicans. Cependant, il est essentiel de consulter un professionnel de la santé avant de les utiliser, en particulier si vous avez des allergies aux plantes de la famille des Asteraceae, si vous prenez d’autres médicaments ou si vous avez des problèmes de santé préexistants, car les effets peuvent varier d’une personne à l’autre.
Propriété immunostimulante
L’échinacée renforce les défenses immunitaires de l’organisme contre les infections, en particulier grâce à sa fraction éthanolique lipophile (alkylamides) et sa fraction polysaccharide hydrophile. Les dérivés phénoliques de l’acide caféique, tels que l’acide cichorique, jouent également un rôle essentiel dans cette action.
Des études in vivo ont montré que l’échinacée avait des effets bénéfiques sur l’immunosuppression induite par le stress de contrainte. Elle augmente la prolifération des splénocytes, renforce l’activité des cellules tueuses naturelles (NK) et modifie les sous-ensembles de lymphocytes T ainsi que les niveaux de cytokines dans le sang.
Les études in vitro ont également confirmé les propriétés immunostimulantes des échinacées. Elles montrent que des composés tels que l’acide cichorique, les échinacosides, les alkylamides et les polysaccharides présents dans ces plantes stimulent l’activité immunitaire des globules blancs. Ces globules blancs sont responsables de la destruction des micro-organismes infectieux, tels que les monocytes et les granulocytes.
De plus, les extraits d’échinacée semblent avoir des effets positifs sur la cicatrisation des plaies en inhibant la prolifération des bactéries et en favorisant la synthèse de collagène.
Selon une compilation d’études de l’Agence européenne des médicaments en novembre 2015, la prise d’Echinacea purpurea a montré peu d’efficacité dans le traitement des infections respiratoires. Cela concerne notamment les rhumes et la grippe. En revanche, l’étude a révélé que les patients ayant pris de l’échinacée en prévention étaient moins malades que ceux ayant reçu un placebo. Une étude de 2011 a également montré que l’Echinacea purpurea avait un effet supérieur au lévamisole dans l’augmentation des défenses immunitaires chez le rat.
Propriété anti-infectieuse
On utilise l’échinacée depuis des siècles pour ses propriétés cicatrisantes et anti-infectieuses sur les plaies, y compris celles causées par des morsures de serpent. Au XIXe siècle, les médecins américains l’ont intégrée dans le traitement des affections bronchiques et pulmonaires avant l’avènement des antibiotiques.
En plus de ses bienfaits cicatrisants, antiviraux et antibactériens, qui sont utiles dans la prévention et le traitement de diverses affections cutanées telles que les irritations, l’eczéma, le psoriasis, l’acné, ainsi que dans le traitement des infections telles que les angines, les rhumes, les bronchites, la sinusite, la grippe, les infections gastro-intestinales, les cystites, l’herpès, les infections à Candida albicans, les furoncles, les panaris, etc.
L’échinacée possède par ailleurs une action préventive et curative dose-dépendante antibactérienne inhibitrice sur la croissance de certains germes. Son effet antibactérien agit par conséquent directement sur Streptococcus pyogenes, Hemophilus influenzae, Legionella pneumophila, Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline et Mycobacterium smegmatis.
L’échinacée exerce en outre une activité virucide globale vis-à-vis des virus à membranes. L’inhibition de la sécrétion est de fait induite par les virus de cytokines pro-inflammatoires (IL-6 et IL-8 (CXCL8).
L’acide cichorique et l’échinacoside possèdent notamment une activité antivirale. Cette plante est également antigrippale et inactive in vitro les coronavirus HCoV-229E, MERS-CoV, SARS-CoV-1 et SARS-CoV-2.
Une activité antifongique a été démontrée sur Candia albicans, et sur des dermatophytes rencontrés dans le pied d’athlète. Cette action antimycosique a de fait été confirmée dans la prévention des infections urogénitales de la femme.
L’activité antiparasitaire de l’échinacée se vérifie pour les Trichomonas.
Propriété anti-inflammatoire
Cette propriété est dépendante de la dose, et s’exerce localement et sur le plan général. Elle est portée par la fraction polysaccharidique, mais aussi par les alkylamides. Les mécanismes de l’activité anti-inflammatoire de l’échinacée incluent des effets vasculaires (anti-exsudatifs) et tissulaires (réduction de la peroxydation lipidique et augmentation de la protection contre le stress oxydatif). Ils agissent par inhibition de la phosphatidylinositol-3-kinase, de la cyclo-oxygénase, de la 5-lipoxygénase et de la hyaluronidase.
L’activité anti-inflammatoire de l’échinacée peut être attribuée à plusieurs métabolites actifs. Ces métabolites modifient l’activation des macrophages, passant de l’activation classique à une activation alternative. Notamment, l’échinacée inhibe l’expression de l’oxyde nitrique synthase inductible (iNOS) dans les macrophages traités au lipopolysaccharides (LPS), jouant un rôle clé dans la réponse inflammatoire et la défense de l’hôte.
L’iNOS et l’arginase métabolisent un substrat commun, la l-arginine, mais produisent des effets biologiques distincts. En effet, à l’inverse de l’iNOS, l’arginase participe activement à l’activation anti-inflammatoire. In vitro, l’activité de l’arginase des macrophages RAW est augmentée de manière significative par les extraits hydroalccoliques d’Echinacea purpurea, ainsi que d’E. angustifolia et d’E. pallida.
Outre son intérêt dans les infections ORL et respiratoires, l’activité anti-inflammatoire de l’échinacée s’exerce néanmoins dans d’autres domaines. Ainsi l’échinacée réduit le nombre de lésions, l’intensité de la douleur, le taux de récidive chez les patients présentant des ulcères aphteux mineurs récurrents, en même temps qu’elle favorise une amélioration complète. De même, l’acide cichorique possède un effet anti-inflammatoire dans un modèle animal de polyarthrite rhumatoïde.
Existe-il des précautions d’emploi concernant l’Échinacée ?
Les échinacées présentent des contre-indications dans les cas de maladies auto-immunes et de maladies évolutives telles que la tuberculose, la leucose, les collagénoses, la sclérose en plaques (SEP) et le SIDA. On déconseille également leur utilisation dans les maladies systémiques progressives. Les individus allergiques aux astéracées doivent éviter l’usage des échinacées. On recommande d’exercer une prudence particulière chez les personnes à risque hépatique ou exposées à des produits hépatotoxiques.
Les personnes souffrant de tuberculose, de sclérose en plaques, de maladies auto-immunes, d’immunodéficience ou d’immunosuppression (VIH/sida, transplantation, chimiothérapie), ou de troubles sanguins des globules blancs (leucémie, lymphome) doivent éviter les échinacées. Les diabétiques doivent les utiliser avec prudence, en surveillant leur glycémie.
La Commission E et l’ESCOP suggèrent de ne pas prendre d’échinacée pendant plus de 8 semaines afin de ne pas stimuler excessivement l’immunité. Une leucopénie a été signalée en cas d’usage prolongé.
Les échinacées peuvent provoquer des réactions allergiques, allant de l’urticaire à la rhinite allergique, la conjonctivite, les crises d’asthme et le choc anaphylactique avec œdème généralisé.
Il existe un risque d’augmentation significative de la clairance du midazolam. Il faut éviter d’associer les échinacées avec les stéroïdes et les immunosuppresseurs. Elles interagissent également avec les enzymes CYP450, notamment en inhibant les isoformes 3A4, 1A2, 2C19 et 2D9, mais pas avec le cytochrome CYP2D6.
Les échinacées peuvent diminuer l’efficacité des médicaments immunosuppresseurs et interférer avec les enzymes hépatiques, affectant ainsi l’efficacité et la toxicité de nombreux médicaments.
L’utilisation d’échinacées est contre-indiquée avant l’âge de douze mois et déconseillée en dessous de 12 ans. Des études sont nécessaires pour évaluer leur innocuité chez les enfants de plus de quatre ans. Il est préférable de ne pas utiliser les échinacées pendant la grossesse et l’allaitement, en raison du risque de passage des substances actives dans le lait.
Comment prendre l’échinacée et à quel dosage ?
Les dosages des préparations d’échinacées varient considérablement, rendant la détermination d’un dosage moyen impraticable. Généralement, on administre ces préparations en deux à quatre prises quotidiennes, réparties sur une période d’environ dix jours. Il est crucial de ne pas excéder une durée de traitement continu de huit semaines, conformément aux recommandations de la Commission E et de l’ESCOP. Cette précaution est prise pour éviter une stimulation prolongée et potentiellement épuisante de l’immunité.
- En traitement préventif, la prise d’échinacée se fait habituellement 1 fois par jour, 5 jours sur 7.
- En traitement curatif, la posologie peut en effet se multiplier par 3 ou 4, en plusieurs prises étalées sur 24H, pendant 1 à plusieurs semaines.
Forme sèche :
En complément alimentaire (extrait standardisé de plante fraîche, extrait sec, poudre en gélules, etc.), seule ou associée à d’autres plantes, comme le cyprès, à raison d’1 à 2 gélules ou comprimés par prise, selon les recommandations du fabricant.
Forme liquide :
- Extrait fluide de plante fraîche standardisé : 5 à 10 ml par jour dans de l’eau
- Suspension intégrale de plante fraîche : 5 à 10 ml par jour dans de l’eau
- Extrait fluide hydroalcoolique, teinture-mère : 30 à 50 gouttes, par prise
- Infusion ou décoction : 1 g de racines par tasse, 1 à plusieurs tasses par jour
L’échinacée en préparation magistrale d’extraits standardisés sous forme liquide (EPS)
- Association avec le Cyprès : En traitement curatif et préventif des infections ORL et bronchopulmonaires, notamment virales; herpès, zona et autres viroses.
- Association avec la Canneberge et la Piloselle : En prévention des cystites à Escherichia coli ou cystites débutantes.
- Association avec la Busserole : Pour les infections urinaires récidivantes, les cystalgies à urines claires.
- Association avec le Plantain lancéolé et la Réglisse : En cas de trachéobronchite avec toux mixte ou sèche avec baisse des défenses immunitaires.
- Association avec l’Alchémille : Par prévention des mycoses génitales.
- Association avec la Bardane et l’Ortie racine : Contre l’acné, notamment avec papulo-pustules, nodules, inflammation et surinfection cutanée.
Sources bibliographiques médicales et essais cliniques
- Birt DF, Widrlechner MP, Lalone CA, Wu L, Bae J, Solco AK, Kraus GA, Murphy PA, Wurtele ES, Leng Q, Hebert SC, Maury WJ, Price JP. Echinacea in infection
- Binns SE, Hudson J, Merali S, Arnason JT. Antiviral activity of characterized extracts from echinacea spp. (Heliantheae: Asteraceae) against herpes simplex virus (HSV-I). Planta Med. 2002
- Sharma M, Anderson SA, Schoop R, Hudson JB. Induction of multiple pro-inflammatory cytokines by respiratory viruses and reversal by standardized Echinacea, a potent antiviral herbal extract. Antiviral Res. 2009
- Hudson J, Vimalanathan S. Echinacea—A Source of Potent Antivirals for Respiratory Virus Infections. Pharmaceuticals. 2011
- Signer, J., Jonsdottir, H.R., Albrich, W.C. et al. In vitro virucidal activity of Echinaforce®, an Echinacea purpurea preparation, against coronaviruses, including common cold coronavirus 229E and SARS-CoV-2. Virol J 17, 136 (2020)
- Zhai Z, Solco A, Wu L, et al. Echinacea increases arginase activity and has anti-inflammatory properties in RAW 264.7 macrophage cells indicative of alternative macrophage activation. Journal of ethnopharmacology. 2009
- Park S. et al., Against Restaint Stress-Induced Immunosuppression in BALB/c Mice, J Med Food, 2018
- Goel V. et al., Echinacea stimulates macrophage function in the lung and spleen of narmal rats, J Nutr Biochem, 2002
- Steinmuller C. et al., Polysaccharides isolated from plant cell cultures of Echinacea purpurea enhance the resistance of immunosuppressed mice against systemic infections with Candida albicans and Listeria monocytogenes, Int J Immunopharmacol., 1993
- Sharma M. et al., The potential use of Echinacea in acne : control of Propionibacterium acnes growth and inflammation, Phytother Res., 2011
- Binn S.E. et al., Light-mediated antifungal activity of Echinacea extracts, Plantaa Med., 2000
- Murina F. et al., The recurrent vulvovaginal candidiasis : proposal of a personalized therapeutic protocol, ISRN Obstet Gynecol., 2011