Quel traitement naturel choisir pour soigner l’anémie

L’anémie, définie par une carence notable en fer, constitue une problématique de santé publique affectant plus d’un milliard et demi d’individus sur notre planète. Enfants, adolescents, ainsi que femmes enceintes et en âge de procréer se retrouvent au premier rang de cette affection qui n’épargne pas non plus le reste de la population. Dans l’Hexagone, le déficit en fer concerne 25% des femmes pré-ménopausées, avec une proportion de 5% souffrant d’anémie avérée. Chez les hommes et les personnes âgées, l’anémie reste moins fréquente mais non moins préoccupante.

Les manifestations cliniques sont aussi discrètes que perturbantes : teint pâle, fatigue chronique, céphalées intermittentes, et diminution de la libido en sont les signes précurseurs. Une anémie prolongée peut même conduire à une dyspnée – un essoufflement – lors des efforts et à des épisodes de vertige.

À travers cet article, la pharmacie en ligne Soin et Nature met à votre disposition son expertise pour déceler, comprendre et aborder l’anémie avec des solutions naturelles. Notre objectif est double : vous informer avec précision et vous accompagner dans la quête d’une santé optimisée, en rétablissant votre équilibre en fer de manière naturelle et bienveillante.

Qu’est que l’anémie ?

L’anémie est une maladie qui touche la quantité ou la qualité des globules rouges. Elle se définit en effet par une baisse du taux d’hémoglobine contenu dans les globules rouges. Cette baisse de taux entraîne ensuite une diminution du transport d’oxygène au sein de toutes les cellules de notre corps.

En fait, il existe plusieurs types d’anémie. L’anémie peut en effet résulter de trois grands mécanismes :

  • Pertes de sang: Hémorragies aiguës ou chroniques ;
  • Diminution de production des globules rouges ;
  • Augmentation de destruction des globules rouges (hémolyse).

L’anémie ferriprive (par manque de fer) est néanmoins l’anémie le plus fréquente

La vie d’un globule rouge : La lutte contre l’anémie

Dans la quête des traitements naturels pour l’anémie, il est primordial de comprendre le cycle de vie des globules rouges, ces composants essentiels du sang responsables du transport de l’oxygène. La compréhension de leur synthèse et de leur renouvellement nous éclaire sur les processus que les remèdes naturels cherchent à soutenir.

Érythropoïétine : Le signal de production

Le début de la vie d’un globule rouge est signalé par l’érythropoïétine, une hormone clé produite par les reins. Elle commande la production des globules rouges en réponse à des niveaux d’oxygène bas dans le sang, une situation courante chez les personnes anémiques. La santé rénale est donc intrinsèquement liée à la prévention et au traitement naturel de l’anémie.

Marrow et moelle : Les ateliers de fabrication

La moelle osseuse joue le rôle d’une usine, fabriquant les globules rouges parmi d’autres cellules sanguines. Soutenir la fonction de la moelle osseuse avec des nutriments adéquats, comme le fer, la vitamine B12, et l’acide folique, peut être une stratégie naturelle pour combattre l’anémie.

Le transport de l’oxygène : Une mission cruciale

Après leur création, les globules rouges entament leur mission vitale de livraison de l’oxygène à toutes les cellules et l’élimination du dioxyde de carbone, une fonction qui peut être affaiblie chez les individus anémiques. Améliorer la qualité du sang avec des aliments riches en fer et en composés antioxydants est une méthode naturelle pour renforcer cette fonction.

La dégradation et le renouvellement : Un équilibre nécessaire

Vers la fin de leur cycle de vie de 120 jours, les globules rouges sont décomposés par la rate. Un renouvellement constant est nécessaire pour maintenir un nombre adéquat de globules rouges, et des nutriments essentiels jouent un rôle dans ce renouvellement. Le maintien d’un apport nutritionnel optimal est donc crucial pour la prévention et le traitement de l’anémie.

En résumé, chaque étape de la vie d’un globule rouge est une cible potentielle pour les interventions naturelles contre l’anémie. Une alimentation équilibrée, des suppléments naturels et un mode de vie sain sont des piliers pour aider le corps à maintenir un taux optimal de globules rouges et à combattre l’anémie de manière naturelle.

Quels sont les différentes types d’anémie ?

L’anémie ne se manifeste pas de manière uniforme chez tous les individus. Cette pathologie, caractérisée par un taux d’hémoglobine inférieur aux normes établies, se décline en plusieurs formes distinctes. Chacune se distingue par des critères spécifiques tels que le volume globulaire moyen (VGM), la concentration corpusculaire moyenne en hémoglobine (CCMH), et le taux de réticulocytes, qui sont des globules rouges jeunes dans le sang. Comprendre ces critères permet aux professionnels de la santé de préciser la nature de l’anémie afin de proposer un traitement adéquat. On distingue principalement quatre grandes catégories d’anémie, chacune ayant ses causes et implications :

Anémies Microcytaires Hypochromes Arégénératives

Ces anémies sont caractérisées par des globules rouges plus petits que la normale et moins colorés en raison d’un déficit en hémoglobine. La plus répandue dans cette catégorie est l’anémie ferriprive, causée par une carence en fer. Cette carence peut survenir en raison d’apports insuffisants en fer ou de pertes excessives, comme c’est souvent le cas avec les menstruations abondantes ou les hémorragies digestives.

Anémies Macrocytaires Normochromes Arégénératives

Ce type d’anémie implique des globules rouges de taille plus grande, souvent liés à une carence en vitamine B12 ou, plus rarement, en vitamine B9 (acide folique). Elle est communément désignée sous le terme d’anémie macrocytaire ou anémie mégalocytaire, en fonction des valeurs du VGM.

Anémies Normocytaires Normochromes Régénératives

Ici, les globules rouges sont de taille et de couleur normales, mais ils sont détruits plus rapidement que la normale, ce qui peut être consécutif à des pathologies telles que la drépanocytose, des infections, ou des réactions à certains traitements. On nomme ce type d’anémie hémolytique.

Anémies Normocytaires Normochromes Arégénératives

Moins fréquentes, ces anémies sont dues à des dysfonctionnements de la moelle osseuse, où est assurée la synthèse des globules rouges. Elles peuvent être provoquées par des pathologies directes de la moelle osseuse, mais aussi par des anomalies génétiques affectant la production de l’hémoglobine, telles que les thalassémies.

En addition, on peut rencontrer des anémies normo ou macrocytaires régénératives, causées par des hémorragies, une hyperhémolyse (destruction excessive des globules rouges) ou par des maladies héréditaires comme la sphérocytose.

Enfin, les anémies macrocytaires carentielles arégénératives sont typiquement dues à des carences en acide folique ou en vitamine B12, l’anémie de Biermer étant un exemple classique.

Chacun de ces types d’anémie requiert une approche diagnostique et thérapeutique distincte, d’où l’importance d’une identification précise pour un traitement optimal.

Quels sont les signes cliniques d’une anémie ?

L’anémie est une condition qui peut rester silencieuse ou se manifester par des signes cliniques variés, affectant la qualité de vie des personnes atteintes. Identifier rapidement ces symptômes est crucial pour une prise en charge efficace et pour prévenir les complications. Mais quels sont les signes cliniques distinctifs de l’anémie ? Cette partie de l’article va aborder en détail les indicateurs à surveiller pour détecter une anémie. Nous explorerons les symptômes fréquents ainsi que leur implication pour votre santé. Comprendre ces signaux est une étape essentielle pour un diagnostic précoce et pour entamer un traitement adapté qui pourrait être requis pour rétablir les niveaux d’hémoglobine et améliorer le transport de l’oxygène dans le corps.

Signes communs à toutes les anémies

Toutes les anémies se manifestent par:

  • une asthénie, une faiblesse, une fatigabilité exagérée
  • une tachycardie, des palpitations
  • une dyspnée d’effort, une polypnée
  • une pâleur cutanéomuqueuse
  • de la fièvre
  • un souffle cardiaque
  • des céphalées
  • une sensation vertigineuse ou des bourdonnements d’oreille

Signes particuliers selon la cause

  1. Anémie par carence en fer: Fragilité des phanères (ongles mous cassants et concaves, cheveux secs et cassants). Dans une forme plus évoluée, peau sèche, fissure aux commissures des lèvres, signes d’atrophie de la muqueuse digestive. Tendance aux infections, discrète splénomégalie, trouble du comportement alimentaire (pica).
  2. Anémie inflammatoire: Syndrome inflammatoire (fièvre, sueurs, altération de l’état général)
  3. Anémie par carence en vitamine B12: atrophie de la muqueuse qui recouvre la langue
  4. Thalassémies: l’intensité de l’anémie varie selon le type de l’anomalie. Subictère, retard staturo-pondéral, déformations osseuses, faciès mongoloïde, hépato splénomégalie
  5. Anémie hémorragique aigue: signes de choc hypovolémique, hémorragie visible, présence de sang dans les selles…
  6. Anémie hémolytique: Subictère conjonctival, urines foncées, splénomégalie
  7. Sphérocytose héréditaire: Triade caractéristique: anémie, ictère, splénomégalie +/- lithiase biliaire, retard staturo-pondéral avec déformation des os du crâne

Anémie: les personnes à risque

Les femmes, les enfants et les seniors sont notamment les plus touchés

  • Les règles, plus importantes sous stérilet, sont essentiellement la cause la plus fréquente des anémies hypochromes ferriprives. La vigilance s’impose aussi au cours de la grossesse et à la puberté (qualité des apports alimentaires).
  • Il faut également se méfier des petits saignements réguliers du nez, des gencives notamment après brossage des dents
  • Les enfants vivant néanmoins dans les conditions précaires sont à risque d’anémie. En léchant de vieilles peintures, des canalisations anciennes, ils sont parfois victimes d’intoxication au plomb (saturnisme) attaquant la fabrication des globules rouges.
  • Chez les seniors, ce sont par ailleurs les hémorragies digestives, les œsophagites ou de simples érosions liées à la prise de médicaments (anti-inflammatoires, aspirine, anticoagulants) qui sont les causes les plus fréquentes d’anémie. Leurs apports alimentaires parfois insuffisants sont responsables de carences en fer, en vitamine B12 et B9. Les traitements au long cours par les antiulcéreux peuvent aussi expliquer une carence en vitamine B12.

Les facteurs de risque des anémies

Certaines situations exposent à un risque élevé d’anémie:

  • Une alimentation carencée en fer, en vitamine B9 (acide folique) ou en vitamine B12. Les végétaliens sont plus à risque d’un manque de vitamine B12 et de fer, car ils ne consomment pas de protéines animales.
  • L’alcoolisme.
  • La consommation de certains médicaments. Par exemple, les anti-inflammatoires, l’aspirine, les anticoagulants qui peuvent causer des saignements internes. D’autres médicaments peuvent interférer avec l’absorption ou le métabolisme de l’acide folique. Cette interaction étant bien connue, les personnes qui doivent prendre ce type de médicament reçoivent aussi une prescription de suppléments d’acide folique en traitement préventif de l’anémie.
  • L’exposition à certains produits chimiques, notamment au plomb

Quelles sont les causes des anémies ?

Décrypter les origines de l’anémie est essentiel pour adapter le traitement à chaque cas; dans cette section, nous explorons en profondeur les diverses causes de l’anémie, allant des carences nutritionnelles aux pathologies plus complexes, afin d’identifier les meilleures stratégies de gestion, y compris les remèdes naturels efficaces.

Carence en Fer : Les facteurs clés

La carence en fer est l’une des principales causes des anémies microcytaires. Elle peut résulter de différents facteurs :

  • Apports insuffisants : Surtout chez les nourrissons sans supplémentation en fer, les femmes enceintes ou allaitantes, et les personnes âgées souffrant de malnutrition.
  • Absorption diminuée : Certains troubles digestifs ou l’utilisation d’aliments et régimes qui entravent l’absorption du fer peuvent être en cause.
  • Pertes sanguines excessives : Les hémorragies, qu’elles soient gynécologiques, digestives ou dues à des épistaxis fréquentes, sont également une source importante de carence en fer.

États inflammatoires chroniques et anémies normocytaires ou macrocytaires régénératives

L’inflammation chronique due à diverses pathologies peut entraîner une anémie normocytaire ou macrocytaire régénérative :

  • Infections chroniques : Comme la tuberculose ou le VIH.
  • Maladies auto-immunes : Telles que le lupus ou la polyarthrite rhumatoïde.
  • Cancers : Qui peuvent affecter directement la production de globules rouges.

Anémies hémolytiques : Une diversité de causes

  • Anomalies constitutionnelles du globule rouge : Des conditions héréditaires comme la sphérocytose ou des déficits enzymatiques.
  • Anomalies génétiques de l’hémoglobine : La drépanocytose ou la thalassémie sont des exemples notables.
  • Facteurs infectieux ou toxiques : Certains agents pathogènes ou toxines peuvent induire une hémolyse.
  • Atteintes mécaniques ou immunologiques : Les lésions vasculaires ou les réactions immunitaires peuvent aussi être responsables d’une destruction accrue des globules rouges.

Anémies arégénératives : Quand la production s’arrête

Les anémies arégénératives sont souvent liées à des problèmes affectant la moelle osseuse elle-même :

  • Affections rénales ou thyroïdiennes : Comme l’insuffisance rénale ou l’hypothyroïdie.
  • Carence en nutriments clés : Une alimentation déficiente en vitamine B12 ou en folates, souvent observée chez les végétaliens, peut conduire à ce type d’anémie.
  • Pathologies de la moelle osseuse : Les maladies affectant directement la moelle, telles que les leucémies ou la myélofibrose, peuvent empêcher la production adéquate de globules rouges.

Pour une analyse plus détaillée de ces causes, il est recommandé de consulter les statistiques récentes fournies par les centres de santé et les études épidémiologiques. Par exemple, la [source pertinente] rapporte que X% des cas d’anémie chez les femmes en âge de procréer sont attribuables à une carence en fer, tandis que Y% des anémies dans les pays à revenu faible ou intermédiaire sont causées par des inflammations ou des infections chroniques.

En comprenant les causes sous-jacentes de l’anémie, il est possible de mieux cibler les traitements, y compris les approches naturelles qui peuvent soutenir la production de globules rouges et l’absorption du fer.

Comprendre les risques : Complications de l’anémie

Lorsqu’elle est négligée ou insuffisamment traitée, l’anémie peut avoir des conséquences graves sur la santé globale. Cette section aborde les complications potentielles de l’anémie, mettant en lumière les effets à long terme sur le cœur, le système nerveux et la fonction rénale. Une vigilance accrue et une gestion proactive sont essentielles pour prévenir ces risques significatifs.

L’impact de l’anémie sur la santé cardiaque

L’anémie non traitée ne se limite pas à une simple fatigue; elle peut avoir des conséquences sévères, en particulier chez les personnes âgées. L’une des complications les plus graves est l’effet sur le cœur. La privation d’oxygène due à une anémie chronique peut provoquer de l’angor (douleur thoracique) et augmente le risque d’infarctus du myocarde (crise cardiaque).

Le rôle crucial de la vitamine B12

En cas de carence en vitamine B12, les enjeux dépassent les symptômes habituels de l’anémie. Cette vitamine est vitale pour le système nerveux et son absence peut déclencher des troubles neurologiques profonds. Des symptômes comme l’engourdissement, les fourmillements ou même des altérations de la coordination peuvent survenir, signalant des lésions nerveuses potentiellement irréversibles.

Anémie hémolytique et fonction rénale

L’anémie hémolytique, caractérisée par la destruction accélérée des globules rouges, peut conduire à une insuffisance rénale. Cette situation médicale critique demande une attention immédiate, soulignant l’importance de la prévention et du traitement adéquat de l’anémie.

Pour prévenir ces complications, il est crucial de reconnaître les signes de l’anémie et de consulter un professionnel de la santé pour un diagnostic et un traitement appropriés, incluant l’utilisation potentielle de remèdes naturels.

Comment prévenir l’anémie ?

Prévenir l’anémie est une démarche proactive qui commence dans nos assiettes. Une alimentation équilibrée, riche en nutriments clés comme les protéines, le fer, l’acide folique, et la vitamine B12, est cruciale pour la prévention de cette condition.

Fer: Le Pilier de l’hémoglobine

Le fer est vital pour la formation de l’hémoglobine, permettant le transport de l’oxygène à travers l’organisme. Une alimentation riche en fer héminique (trouvé dans les viandes et abats) et fer non héminique (présent dans les légumes, noix et grains) est recommandée. Pour optimiser l’absorption du fer, en particulier le fer non héminique des sources végétales, il est bénéfique de consommer des aliments riches en vitamine C, comme les agrumes et les baies.

Vitamine B12 et Folates: Essentiels pour les cellules sanguines

Les aliments riches en vitamine B12 et en folates soutiennent la santé des cellules sanguines et préviennent les anémies mégaloblastiques. Inclure dans son régime des sources de B12 comme les produits animaux et des folates provenant des légumes à feuilles vertes peut jouer un rôle déterminant dans la prévention de l’anémie.

Éviter les carence en Fer

Les femmes enceintes, les personnes âgées, les végétariens et les individus avec des conditions médicales particulières peuvent être à risque de carence en fer. Des compléments alimentaires pourraient être nécessaires, en particulier pour ceux qui sont susceptibles de ne pas obtenir suffisamment de fer à travers leur alimentation seule, comme les femmes enceintes ou les personnes suivant un régime végétarien strict.

Prudence avec les toxiques

La prévention de l’anémie inclut également la minimisation de l’exposition aux produits chimiques qui pourraient nuire à la production de cellules sanguines. Les mesures de sécurité doivent être appliquées lors de la manipulation de substances potentiellement dangereuses.

Soutien à l’allaitement

L’allaitement est une étape cruciale qui peut influencer positivement les niveaux de fer chez la mère après l’accouchement, aidant ainsi à prévenir l’anémie post-partum.

Conseils en cas d’anémie

  • Ménagez toutefois votre cœur. En cas d’anémie, même des exercices légers peuvent causer de la fatigue. En effet le cœur doit travailler beaucoup plus en raison du transport déficient de l’oxygène lié à l’anémie. Eviter tout effort inutile!
  • Attention aux impacts, aux coupures et aux blessures. En cas d’anémie, les pertes de sang sont à éviter le plus possible. Par exemple, se raser avec un rasoir électrique plutôt qu’avec une lame, préférer les brosses à dents à poils doux et s’abstenir de pratiquer des sports de contact.
  • Prévenir tout risque d’infection. En cas d’anémie médullaire, qui atteint aussi les globules blancs, vous êtes plus vulnérable aux infections. Se laver souvent les mains avec un savon antiseptique, éviter les contacts avec des gens malades, dormir suffisamment, se faire vacciner et suivre une thérapie aux antibiotiques au besoin.
  • Boire beaucoup. Une mauvaise hydratation augmente la viscosité du sang et peut provoquer des crises douloureuses ou engendrer des complications, surtout en cas d’anémie à hématies falciformes.

Stratégies de prévention des anémies induites par les médicaments

Les anémies iatrogènes résultent parfois de l’utilisation nécessaire de certains traitements médicamenteux. L’identification des médicaments impliqués et l’adaptation du traitement sont essentielles pour prévenir cette complication. Voici une approche ciblée pour la gestion et la prévention de ces anémies :

  • Évaluation et adaptation des traitements: Lorsque possible, les médicaments responsables devraient être réévalués et, si la condition clinique le permet, remplacés ou arrêtés.
  • Utilisation de suppléments: Si le traitement médicamenteux ne peut être modifié, l’introduction de compléments tels que l’acide folinique ou le folinate de calcium peut aider à prévenir l’anémie.
  • Liste des médicaments concernés: Les médicaments tels que les inhibiteurs de la dihydrofolate-réductase et certains antiépileptiques sont connus pour augmenter le risque d’anémie mégaloblastique. Une surveillance accrue est recommandée pour les patients sous ces traitements.
  • Gestion des menstruations abondantes: Chez les femmes sujettes aux menstruations abondantes, l’emploi de traitements hormonaux adaptés, comme la pilule contraceptive ou les dispositifs intra-utérins libérant des progestatifs, peut réduire le risque d’anémie.
  • Prévention de l’anémie en oncologie: L’anémie peut se manifester suite à des cycles répétés de chimiothérapie, particulièrement ceux impliquant des sels de platine. En cas de baisse significative de l’hémoglobine, l’utilisation d’érythropoïétines recombinantes peut être envisagée pour prévenir l’anémie. Cette intervention est préférable à la transfusion de globules rouges, sauf en cas d’hémoglobine inférieure à 8 g/l, où une transfusion peut s’avérer nécessaire.

En conclusion, une approche proactive dans la surveillance et l’ajustement des médicaments peut aider à réduire significativement l’incidence des anémies médicamenteuses. La coopération étroite entre patients et professionnels de la santé est cruciale pour une prévention efficace de ces anémies potentiellement évitables.

Maximiser l’efficacité de votre traitement par le Fer

Débuter un traitement par le fer exige de suivre des directives précises pour assurer l’efficacité de la supplémentation. Ci-dessous, découvrez des conseils pratiques et essentiels.

À quel moment de la journée faut-il prendre du fer ?

Les médecins recommandent de prendre les suppléments de fer idéalement à jeun, ou 30 minutes avant un repas pour optimiser l’absorption. Pour réduire les effets secondaires, répartir les doses tout au long de la journée peut être bénéfique.

Alimentation et absorption du Fer

Certains aliments peuvent interférer avec l’absorption du fer :

  • Inhibiteurs de l’Absorption du Fer :
    • Phytates : Trouvés dans des aliments comme la rhubarbe et les pains complets, ils peuvent se lier au fer et entraver son absorption.
    • Phosphates : Présents dans les produits laitiers, ils peuvent diminuer l’absorption du fer de 30 à 50%.
    • Tanins : Le thé contient des tanins, donc les experts recommandent de limiter sa consommation à 2-3 tasses par jour.

Comment booster l’absorption du fer ?

La prise de vitamine C est un excellent moyen d’augmenter l’absorption du fer. Consommer votre supplément avec un verre de jus d’orange frais ou de pamplemousse peut être très bénéfique.

Interactions médicamenteuses

Il est crucial de prendre en compte les interactions médicamenteuses :

  • Évitez de consommer du fer en même temps que des cyclines, des fluoroquinolones, de la penicillamine, des antiacides, de la thyroxine et des biphosphonates. Une séparation d’au moins 3 heures entre ces médicaments et la prise de fer est préconisée.

Durée du traitement au Fer

Bien que l’amélioration de la fatigue peut être perceptible en 1 à 2 mois, il est nécessaire de poursuivre la supplémentation en fer pendant 5 à 6 mois pour reconstituer les réserves de l’organisme. L’efficacité du traitement devrait être évaluée après 3 mois via un examen sanguin.

Gestion de l’intolérance au Fer

Si vous rencontrez des effets secondaires comme des nausées, des diarrhées ou de la constipation, essayer de fractionner les doses de fer dans la journée peut aider à minimiser ces désagréments.

Anémies en compléments alimentaires

Ne tentez surtout pas de vous traiter par vous-même avec des suppléments de fer ou des multivitamines qui en renferment. Vous pourriez ainsi masquer une maladie beaucoup plus grave et en retarder le diagnostic.

  • Vitamines et oligoéléments conseillés

Inovance Ferrum® est un complément alimentaire à base de fer et de vitamine C.

Soigner l’anémie par l’homéopathie

Ne tentez surtout pas de vous traiter par vous-même avec de l’homéopathie sans vous faire suivre par votre médecin.
L’homéopathie est une aide supplémentaire, elle aide souvent à mieux tolérer le traitement par le fer (souvent mal toléré), mais ne peut en aucun cas remplacer les traitements conventionnels!

En cas de frilosité ou de légère anémie: Graphites 9CH

  • Pertes de sang, anémie et répercutions générales (fatigue): China rubra, Phosphoricum acidum, Ferrum metallicum 5CH  3 granules 2 fois/jour
  • Zincum metallicum anémies parfois masquées par un état de grande fatigue.
  • Plumbum metallicum anémies pouvant être accompagnées d’un amaigrissement.
  • Natrum muriaticum : anémies, particulièrement chez les personnes maigres et frileuses
  • Kalium carbonicum : sujet frileux, anémié avec œdèmes et arthrose. Anémie ferriprive

Anémie et oligothérapie

Ne tentez surtout pas de vous traiter par vous-même avec l’oligothérapie sans vous faire suivre par votre médecin. L’oligothérapie est une aide supplémentaire, mais ne peut en aucun cas remplacer les traitements conventionnels!

Oligoéléments conseillés

Cobalt: Le cobalt est un oligoélément essentiel. Il est présent dans la structure de la cyanocobalamine ou vitamine B12 intervenant en effet dans l’érythropoïèse et la biosynthèse de l’hémoglobine.

Oligoéléments à éviter en cas d’anémie

Zinc: en grande quantité: Une dose excessive de zinc peut provoquer de l’anémie

Conseil pharmacie : Quand consulter un médecin ?

  • En cas de: pâleur, manque d’enthousiasme ou d’énergie, maux de tête, perte de la libido, incapacité à se concentrer
    Si l’on souffre cependant d’une maladie chronique susceptible de causer l’anémie, il est important d’avoir un suivi médical adéquat et de passer des tests sanguins à l’occasion. Parlez-en avec votre médecin.
    En cas d’essoufflement à l’effort ou de vertiges

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