Comment traiter la gale naturellement avec des plantes médicinales ?

La gale est une affection cutanée contagieuse chez les humains, causée par un parasite qui creuse des sillons dans l’épiderme pour y pondre des œufs, entraînant des démangeaisons et des lésions. Elle se distingue de la gale végétale et animale, qui ne sont pas transmissibles à l’homme. Un autre type, la « gale du ciment », affecte spécifiquement les ouvriers du bâtiment et n’est pas liée à la gale humaine.

Qu’est ce que la gale ?

La gale est une affection cutanée qui touche plus généralement les humains. Le parasite responsable attaque l’épiderme en y creusant des sortes de sillons en guise de nid. Ensuite, le parasite femelle les choisit pour y pondre les œufs. Cela provoque alors des démangeaisons. Petit à petit, des lésions se forment sur la peau.

À savoir que ce type de maladie est contagieux. Autrement dit, elle peut se transmettre d’homme à homme si l’un d’entre eux est contaminé. En revanche, la gale humaine diffère de la gale végétale et de la gale animale. Ces deux autres types de gale ne peuvent en aucun cas évoluer chez l’homme. Il existe un autre type de gale nommée « gale du ciment ». Il s’agit d’une affection qui touche particulièrement les ouvriers travaillant dans le bâtiment ou tout autre secteur qui suscite la manipulation du ciment. Celle-ci n’a rien à voir avec la gale humaine en tant que telle.

Quelle est cette maladie ?

La gale, également connue sous le nom de scabiose, est une parasitose cutanée causée par l’acarien Sarcoptes scabiei var hominis. Cette affection touche environ 200 millions de personnes à travers le monde, avec une prévalence significative dans les régions tropicales et défavorisées. Dans ces zones, les estimations indiquent que les enfants affectés représentent entre 5% et 50% de la population enfantine.

Ce minuscule acarien s’infiltre dans l’épiderme où il creuse des sillons pour pondre ses œufs, induisant une réponse immunitaire qui se manifeste par des démangeaisons intenses et des éruptions cutanées. Non traitée, la gale peut provoquer des complications sévères telles que la septicémie, les maladies cardiaques et l’insuffisance rénale chronique. Le traitement standard repose généralement sur l’application topique de crèmes ou la prise de médicaments par voie orale.

La gale est hautement contagieuse, se transmettant principalement par contact direct de peau à peau. La gale impose un fardeau significatif sur les systèmes de santé, surtout dans les pays en développement. Elle constitue une part notable des maladies dermatologiques. Dans les pays à revenu élevé, des épidémies en établissements de santé ou communautés vulnérables génèrent un impact économique important.

La gale s’identifie également comme un facteur de risque majeur pour d’autres affections, y compris la glomérulonéphrite aiguë post-streptococcique. En outre, un lien émergent se crée avec l’impétigo causé par Streptococcus pyogenes, qui peut contribuer à des pathologies telles que le rhumatisme articulaire aigu et les cardiopathies rhumatismales.

Il est crucial de noter que la gale ne confère pas d’immunité post-infection. Par conséquent, une ré-infestation peut survenir chez une personne guérie. L’âge, l’hygiène ou le statut socio-économique de l’individu n’influencent pas la manifestation de la gale. Même des contacts brefs peuvent transmettre cette maladie, bien que le risque augmente lors de contacts prolongés, notamment sexuels.

Quelles sont les causes de la gale ?

Le sarcopte (Sarcoptes scabiei) est un acarien obligatoirement parasitaire pour l’être humain, mesurant entre 200 à 350 μm de long. Seule la femelle sarcopte est pathogène, responsable des symptômes associés à la gale. Elle creuse une galerie, ou « sillon », dans la couche cornée de l’épiderme, où elle dépose 2 à 3 œufs quotidiennement. Ces œufs éclosent en 3 à 5 jours pour donner des larves, qui atteignent l’âge adulte en 2 à 3 semaines.

Le sarcopte se déplace efficacement à la surface de la peau à des températures comprises entre 25°C et 30°C, mais sa mobilité diminue à moins de 20°C et il meurt en 12 à 24 heures. À des températures supérieures à 55°C, il est rapidement éliminé.

La période d’incubation, c’est-à-dire le délai entre la contamination et les premiers symptômes, est généralement de trois semaines. Après l’accouplement, les mâles meurent, laissant les femelles creuser de nouvelles galeries pour déposer leurs œufs jusqu’à leur mort, qui survient en un à deux mois.

Le cycle de vie total du parasite est d’environ 20 jours. Le nombre de femelles sur un hôte varie, atteignant seulement une dizaine dans les cas de gale commune, mais peut s’élever à plusieurs centaines ou milliers dans les cas de gale profuse et hyperkératosique.

La transmission de la gale est principalement due aux femelles fécondées et se fait surtout par contact direct entre les hôtes ou indirectement via l’environnement (linge, meubles). Les facteurs favorisant la transmission incluent le contact rapproché, la vie en collectivité et la précarité sociale. Bien que les animaux de compagnie ne puissent pas héberger la variété humaine de sarcopte, ils peuvent agir comme vecteurs potentiels. La gale est également considérée comme une infection sexuellement transmissible.

Quels sont les symptômes de la gale ?

La gale est une affection cutanée parasitaire causée par le sarcopte, un acarien microscopique. Après une période d’incubation de 4 à 6 semaines, les symptômes se manifestent principalement par des démangeaisons sévères, souvent exacerbées la nuit, et des éruptions cutanées. Les individus immunodéprimés ou les enfants sont plus susceptibles de développer une forme agressive de la maladie, connue sous le nom de gale norvégienne.

Le cycle biologique du sarcopte débute lorsque la femelle creuse des sillons dans l’épiderme pour y pondre ses œufs. Ceux-ci éclosent en 3 à 4 jours et atteignent la maturité en environ 1 à 2 semaines. L’hôte humain réagit allergiquement aux protéines et aux déjections de l’acarien, ce qui provoque les démangeaisons et les éruptions.

Le grattage incessant peut mener à des complications, notamment des infections bactériennes comme l’impétigo. Dans les zones tropicales, la gale augmente le risque de néphropathie et de cardiopathie rhumatismale. Le diagnostic est principalement clinique, reposant sur l’observation des symptômes et éventuellement confirmé par dermoscopie.

La gale est hautement contagieuse, transmise principalement par contact physique prolongé. Plusieurs formes cliniques existent, telles que la gale du nourrisson et la gale eczématisée. Les traitements inappropriés ou une immunité réduite peuvent conduire à des manifestations plus sévères de la maladie.

La transmission indirecte via des objets est rare, mais possible. Une variante zoonotique de la maladie, la gale animale, peut également être transmise à l’homme. Les mesures de prévention comprennent l’évitement du contact avec les individus infectés et le traitement médical en cas de flambée dans un environnement clos.

Comment prévenir la gale ?

La prévention de la gale est essentielle pour éviter d’être infecté par le parasite Sarcoptes scabiei. Voici quelques mesures simples que vous pouvez prendre pour prévenir la gale :

  • Évitez le contact étroit avec des personnes infectées : La gale se propage principalement par un contact direct avec une personne infectée. Évitez de partager des vêtements, des serviettes, des literies ou d’autres objets personnels.
  • Maintenez une bonne hygiène personnelle : Une bonne hygiène peut aider à prévenir la propagation de la gale. Prenez des douches régulières, lavez-vous les mains fréquemment et gardez vos ongles courts et propres.
  • Lavez les vêtements et la literie à haute température : Lorsque vous soupçonnez une infestation de gale ou si vous avez été en contact avec une personne infectée, lavez tous les vêtements, la literie et les serviettes à une température élevée pour tuer les parasites.
  • Passez régulièrement l’aspirateur dans votre maison.
  • Évitez les contacts étroits dans les endroits à risque : Si vous êtes dans un environnement où la gale est fréquente, comme des dortoirs, des maisons de retraite ou des établissements de soins, évitez les contacts étroits avec des personnes infectées et prenez des précautions supplémentaires pour maintenir une bonne hygiène.
  • Consultez un médecin en cas de symptômes : Si vous présentez des symptômes de la gale tels que des démangeaisons intenses et des éruptions cutanées, consultez immédiatement un médecin pour un diagnostic précis et un traitement approprié.

En suivant ces mesures préventives, vous pouvez réduire considérablement le risque de contracter la gale et protéger votre santé. Prévenez la gale en adoptant de bonnes pratiques d’hygiène et en évitant tout contact avec des personnes infectées. Consultez un médecin si vous présentez des symptômes pour obtenir un traitement approprié. La prévention est la clé pour éviter la propagation de la gale et maintenir une peau saine.

Que dit l’OMS ?

La lutte contre la gale est un enjeu de santé publique pour plusieurs pays. Les interventions en Administration de Médicaments de Masse (AMM) ont prouvé leur efficacité dans la réduction significative de la prévalence de cette affection, notamment en minimisant les cas d’impétigo associés. Une consultation organisée par l’OMS en 2019 a formulé des directives globales et nationales, affirmant que l’AMM est particulièrement efficace dans les zones avec une prévalence de 10% ou plus. Le régime thérapeutique standard comporte deux doses d’ivermectine et un agent topique comme la perméthrine à 5%.

Des contextes à risque élevé, comme les établissements de soins de longue durée et les camps de réfugiés, requièrent une surveillance accrue et une réponse rapide en cas d’épidémie. Les flambées peuvent être complexes à gérer en raison des conditions de surpeuplement et du contact peau-à-peau fréquent.

L’OMS a intégré la gale dans la catégorie des Maladies Tropicales Négligées (MTN) en 2017. Ses objectifs pour 2030 incluent l’intégration de la prise en charge de la gale dans les systèmes de soins universels et le déploiement d’interventions AMM dans les zones d’endémie. Plusieurs États Membres et partenaires collaborent pour développer des stratégies de lutte efficaces et rationnelles.

L’ivermectine est maintenant sur la liste des médicaments essentiels de l’OMS pour le traitement de la gale. Les études indiquent une tendance croissante à la réapparition de la maladie, ce qui souligne la nécessité d’une recherche continue. En particulier en France, où les estimations rapportent une prévalence de 328 cas pour 100 000 habitants en 2010.

La gale connaît également des pics épidémiques dans diverses collectivités, telles que les maisons de retraite et les établissements scolaires, nécessitant des mesures de surveillance et de contrôle spécifiques.

Les bienfaits de la guérison naturelle

Avant de plonger dans les détails de la manière de traiter la gale naturellement avec des plantes médicinales, il est important de comprendre les avantages de la guérison naturelle. Contrairement aux médicaments conventionnels qui peuvent entraîner des effets secondaires indésirables, les remèdes naturels utilisent des ingrédients d’origine végétale qui sont souvent plus doux pour le corps. De plus, ces plantes médicinales peuvent fournir des bienfaits supplémentaires pour la peau, tels que l’hydratation, la réduction de l’inflammation et l’amélioration de la cicatrisation.

Existe-t-il des plantes médicinales qui soignent ces maux ?

Même si la science clinique ne prouve pas l’efficacité des traitements naturels contre la gale, ils peuvent néanmoins apaiser les démangeaisons en attendant une consultation médicale. Il est recommandé de maintenir une hygiène cutanée stricte, notamment par le lavage de la peau avec un savon doux. L’argile verte en cataplasme et les feuilles de chou trempées peuvent offrir des effets anti-inflammatoires et antiseptiques.

On peut appliquer des compresses froides ou un sac de congélation sur les zones affectées pour un soulagement temporaire. Pour une action antiseptique supplémentaire, utilisez du vinaigre blanc dilué. Il est également conseillé de laver à haute température les textiles en contact afin d’éliminer les acariens et les œufs. Pour les objets non lavables, on recommande une désinfection à l’aide d’une poudre parasitaire.

La première mesure à prendre en cas de signes évidents, c’est de désinfecter toute la literie et les linges de maison. Des produits spécialement conçus pour cet effet sont vendus librement en pharmacie ou chez les herboristes. Pour traiter la gale de manière naturelle, l’on peut utiliser quelques variétés de plantes médicinales sous forme de pommade ou de tisane. La méthode choisie du traitement n’influence en aucun cas le résultat obtenu.

En usage externe, l’on peut miser sur la scrofulaire noueuse, l’achillée millefeuille, la momordique ou la surelle. Pour la scrofulaire noueuse, il faut mélanger 20g de beurre à 20g de rhizomes préalablement râpés. Pour l’achillée millefeuille, il faut incorporer 20g de saindoux dans 10g de racines finement râpées. L’on procède de la même manière pour la momordique et la surelle. Quant au choix de la tisane, l’on peut opter pour le serpolet, la menthe poivrée, le fusain d’Europe ou le thym. La décoction n’est pas à boire mais sert plutôt à laver les plaies.

Qu’en est-il des huiles essentielles ?

Les huiles essentielles à utiliser

Pour combattre les parasites cutanés comme les sarcoptes responsables de la gale, la prévention demeure la stratégie la plus efficace. Éviter le contact physique étroit et adopter des mesures d’hygiène rigoureuses, particulièrement dans les zones à haut risque, sont essentiels. Parmi les alternatives thérapeutiques, l’huile essentielle d’arbre à thé (Melaleuca alternifolia) est reconnue pour ses vertus antiseptiques et est couramment employée pour diverses affections dermatologiques.

Des huiles essentielles comme celle de clou de girofle, de menthe poivrée et de térébenthine se sont révélées particulièrement efficaces contre la gale. Toutefois, leur utilisation directe sur la peau nécessite une dilution préalable. À cet égard, une crème à base d’oxyde de zinc peut être employée comme agent diluant et anti-irritant. Pour une formulation de 100g de crème, ajoutez 1ml d’huile essentielle de girofle et 1ml de menthe poivrée. Cette préparation est à appliquer le soir, puis à nettoyer au matin suivant. Il est aussi crucial de réaliser un test cutané pour écarter les risques d’allergies.

Dominique Baudoux, pharmacien chez Pranarom, recommande une « lotion aromatique » à 7% d’huiles essentielles pour éradiquer les acariens. La formule inclut diverses huiles essentielles, complétées par un gel neutre ou de l’huile végétale de jojoba pour obtenir 100ml de produit.

Des études scientifiques soulignent l’efficacité acaricide de certains terpènes présents dans l’huile d’arbre à thé et de Lippia multiflora. Une recherche australienne a même mis en évidence la toxicité de l’huile de girofle vis-à-vis des acariens de la gale, contrairement à l’ylang-ylang et la noix de muscade, moins efficaces et parfois risquées à cause de certains composants.

Zoom sur le giroflier

L’eugénol, constituant majoritaire de l’huile essentielle de Clou de Girofle à plus de 80%, est efficace contre les larves de Sarcoptes dans l’épiderme. Utilisable en traitement direct sur les sillons cutanés ou en prévention sur textiles, elle limite la contagion de la gale. Une dilution préalable est conseillée, car elle peut être dermocaustique. Pour des lésions étendues, une synergie avec d’autres huiles essentielles est recommandée.

Pour adultes et enfants de plus de 6 ans, diluer 0,5 à 1 mL de l’huile dans 9-9,5 mL d’huile végétale. Appliquer 2-3 gouttes sur les zones infectées et masser. Rincer après une heure. Effectuer quotidiennement pendant 5 jours. Effectuer un test cutané préalable. Contre-indiqué en cas de grossesse, allaitement, troubles hépatiques sévères et avec anticoagulants.

Pour une utilisation en Synergie, ajoutez dans un flacon de 10 mL :

  • 10 gouttes de Lavande Fine
  • 10 gouttes de Menthe Poivrée ou d’Ylang Ylang
  • 20 gouttes de Clou de Girofle
  • 20 gouttes de Tea Tree
  • 150 gouttes de macérât de Calendula Appliquer 1-3 gouttes sur les zones affectées, matin et soir, jusqu’à amélioration.

Pour une utilisation sur Textiles, mélanger 2 mL d’huile dans 50 cL d’eau et vaporiser sur les textiles une fois par jour pendant la durée de la contamination.

La gale est causée par l’acarien Sarcoptes. L’huile essentielle de Clou de Girofle est efficace mais peut être dermocaustique. Pour les peaux sensibles, l’huile de Tea Tree est une alternative viable.

Les précautions sont similaires pou l’utilisations isolées et en synergie.

Quels sont les traitements en homéopathie ?

En matière de gale et d’homéopathie, plusieurs remèdes sont couramment prescrits, dont Psorinum, Sulfur, Apis mellifica et Fagopyrum. Psorinum est une nosode dérivée de la sérosité purulente d’une vésicule de gale. Psorinum s’utilise fréquemment pour les infections chroniques et récidivantes, notamment en cas de gale résistante aux traitements classiques. Administré en dilution 30 CH hebdomadairement, il est aussi efficace contre furoncles persistants et affections cutanées malodorantes.

Sulfur provient du minerai de soufre purifié et dilué dans du lactose. Il a des applications en dermatologie, pneumologie et gastro-entérologie. Pour la gale, une dilution à 15 CH est souvent prescrite, avec 1 à 4 prises mensuelles. Ce remède traite aussi l’acné, l’eczéma et le psoriasis.

Les praticiens recommandent Apis mellifica en dilution 15 CH pour traiter des symptômes cutanés spécifiques tels que des boursouflures roses qui brûlent et piquent. Ces symptômes s’aggravent sous l’effet de la chaleur et s’améliorent avec des applications froides.

En ce qui concerne les démangeaisons généralisées qui s’aggravent avec la chaleur et le grattage et s’améliorent grâce aux applications froides, les professionnels de la santé prescrivent Fagopyrum à une dilution de 4 CH.

Il convient de souligner que l’homéopathie propose des alternatives dans le traitement de la gale. Toutefois, des professionnels qualifiés devraient effectuer une prescription personnalisée. De plus, bien que ces remèdes homéopathiques aient des indications spécifiques, davantage de recherches cliniques sont nécessaires pour établir leur efficacité.

Efficacité des remèdes naturels

L’huile essentielle de Clou de Girofle a démontré une activité acaricide notable dans une étude de 2006 par G.Fichi et G.Flamini. Utilisée in vitro, elle a affiché des taux élevés de mortalité acarienne jusqu’à une concentration de 0,10%. Sa performance s’est avérée équivalente à celle de médicaments standards jusqu’à 0,16%. In vivo, elle a guéri la totalité des lapins affectés par la gale des oreilles, sans différence statistique significative avec les traitements conventionnels. La haute concentration en eugénol (75-87%) dans cette huile est attribuée à ces effets, ajoutant également des propriétés anti-inflammatoires.

L’huile d’arbre à thé, grâce à son terpinène-4-ol actif, montre une efficacité contre les acariens de la gale. L’huile essentielle de Lippia multiflora, riche en terpinéol, a obtenu un taux de guérison de 100% dans une étude à l’Université d’Obafemi Awolowo, surpassant le médicament BB de référence à 87,5%.

Tinospora cordifolia, également appelée Tinospora rumphii et Tinospora crispa, a montré un potentiel similaire à la perméthrine dans le traitement de la gale pédiatrique aux Philippines. Économique et dotée d’autres propriétés médicinales, cette plante représente une alternative thérapeutique attrayante.

En résumé, ces études suggèrent que les huiles essentielles et les composés à base de plantes représentent des avenues prometteuses dans le développement de nouveaux acaricides topiques. Cependant, il convient de noter que davantage de recherches sont nécessaires pour confirmer ces résultats préliminaires.

FAQ

  1. Qu’est-ce que la gale ? La gale est une infection cutanée causée par le parasite Sarcoptes scabiei. Elle provoque des démangeaisons intenses et des éruptions cutanées.
  2. Quels sont les symptômes de la gale ? Les symptômes de la gale comprennent des démangeaisons intenses, des éruptions cutanées, des nodules et des sillons sur la peau.
  3. Comment la gale se propage-t-elle ? La gale se propage principalement par un contact direct avec une personne infectée ou en partageant des objets contaminés, tels que des vêtements ou des serviettes.
  4. Les remèdes naturels peuvent-ils traiter efficacement la gale ? Oui, certains remèdes naturels peuvent être efficaces pour traiter la gale. Cependant, il est toujours recommandé de consulter un professionnel de la santé pour un diagnostic précis et un traitement approprié.
  5. Quels sont les avantages des remèdes naturels pour la gale par rapport aux médicaments conventionnels ? Les remèdes naturels pour la gale sont souvent plus doux pour la peau et peuvent offrir des bienfaits supplémentaires, tels que l’hydratation et la réduction de l’inflammation.
  6. Quand devrais-je consulter un médecin pour la gale ? Il est recommandé de consulter un médecin si vous présentez des symptômes persistants de la gale ou si vos symptômes s’aggravent malgré l’utilisation de remèdes naturels.

Sources

  • https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/scabies
  • https://www.vidal.fr/maladies/peau-cheveux-ongles/gale.html
  • https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/gale/symptomes-diagnostic-evolution-gale
  • https://dermato-info.fr/fr/les-maladies-de-la-peau/la-gale
  • https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/gale/formes-de-la-gale-modes-contamination
  • https://fr.wikipedia.org/wiki/Gale
  • https://www.plantes-et-sante.fr/articles/peau/1161-poux-et-gale-repousser-les-parasites-cutanes
  • Thèse « Les traitements de la gale à travers les âges » Thomas Lerouge

9 réflexions au sujet de “Comment traiter la gale naturellement avec des plantes médicinales ?”

    • Pour la gale du ciment il est possible de faire un mélange de plusieurs huiles essentielles reconnues pour leur action anti-inflammatoire, apaisante, calmante, réparatrice et régénératrice. Par exemple:

      15 gouttes d’huile essentielle de Palmarosa
      15 gouttes d’huile essentielle de Camomille Romaine
      30 gouttes d’huile essentielle de Lavande Aspic
      70 gouttes d’huile végétale de Calophylle Inophyle (3,5 mL)
      70 gouttes d’huile végétale de Bourrache (3,5 mL)

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    • Traitement de la gale avec des huiles essentielles :
      Rue odorante, Ruta graveolens (cétones 35 %, coumarines, furocoumarines) :
      2 X 4 gouttes max, à diluer à 20 % dans de l’huile d’amande douce, de tournesol, pendant 3 jours max. Cette huile est interdite aux femmes enceintes, aux enfants, elle est neurotoxique et abortive.
      Continuer le traitement avec l’huile essentielle de mandarine, Citrus reticulata zeste :
      8 gouttes pures si la peau le tolère, sinon diluer 1/1, pendant 10 jours. Cette huile essentielle est desséchante mais surtout photosensibilisante (pas d’exposition solaire). Ce traitement ne convient pas aux femmes enceintes et aux enfants.
      Renouvelez 1 fois.
      Ne pas oublier de désinfecter toute la maison comme préconisé ci-dessus.

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      • Bonjour ..
        La rue en h.e. , c est par voie cutanée ou voie orale , c est pour un 1mi qui galère avec les trzitements allopathisyes , cela continue …merci

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          • MEME QUE JE ME POSE: VOIE CUTANEE OU ORALE? Faut-il appliquer, boire, incorporer dans aliments? A QUELLE PROPORTION ? Où tout à la fois…

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