Bienvenue dans cet article sur la gestion de la phase de réintroduction du protocole AIP ! Si vous êtes là, c’est probablement parce que vous avez déjà entendu parler de cette approche diététique pour améliorer votre santé et que vous êtes curieux de savoir comment gérer au mieux cette étape cruciale. Dans cet article, nous allons vous expliquer ce qu’est le protocole AIP, pourquoi la phase de réintroduction est si importante, et comment la gérer de manière optimale. Alors, prêt à en savoir plus ? C’est parti !
Le protocole AIP est une méthode globale qui porte à la fois sur l’alimentation et sur le mode de vie. Il a été mis au point pour venir en aide aux personnes atteintes de maladies auto-immunes. Le protocole AIP permet de faire baisser l’inflammation, d’apaiser les symptômes, d’améliorer l’équilibre intestinal, et plus encore. Cette méthode consiste principalement en un régime d’élimination suivi d’une phase de réintroduction. C’est sur cette étape que nous allons essentiellement nous concentrer aujourd’hui.
Qu’est-ce que le protocole AIP ?
- Histoire et origine
Le protocole AIP, ou Autoimmune Protocol, est un régime alimentaire conçu pour aider les personnes souffrant de maladies auto-immunes à mieux gérer leurs symptômes. Ce régime a été développé par le Dr Sarah Ballantyne, une chercheuse en sciences médicales, qui a puisé dans la littérature scientifique pour élaborer une approche basée sur l’élimination et la réintroduction d’aliments.
- Objectif et fonctionnement
L’objectif principal du protocole AIP est de réduire l’inflammation et de soutenir la guérison du système immunitaire en éliminant les aliments qui pourraient être à l’origine de problèmes digestifs et immunitaires. Le régime se déroule en deux phases : l’élimination et la réintroduction.
Quand est-ce que je peux réintroduire les aliments interdits ?
Il n’y a pas de règles bien définies en ce qui concerne l’étape de réintroduction des aliments interdits dans la première phase du protocole AIP. À partir du moment où vous ressentez un mieux au niveau de votre état de santé général, vous pouvez commencer à réintroduire certains aliments. En réalité, l’amélioration de la qualité du sommeil, une meilleure gestion du stress par la méditation, l’addition d’exercice physique de faible intensité ainsi qu’une alimentation riche en vitamines et minéraux peuvent vous permettent de vous sentir plus en forme, au bout de quelques semaines seulement.
Lorsque vous entamez la période de réintroduction, il vous faut être méthodique. Habituellement, on conseille de ne réintégrer qu’un seul aliment à la fois et ce tous les 5 à 7 jours. Période pendant laquelle vous devrez guetter le moindre symptôme. C’est pourquoi nous vous suggérons fortement de tenir un journal alimentaire. En effet, certains aliments peuvent entraîner une réaction non immédiate, d’où l’intérêt du journal alimentaire qui permet de faire un retour en arrière pour identifier un éventuel « coupable ».
Nous vous recommandons de ne pas entamer de procédure de réintroduction lors d’un épisode infectieux ou suite à un stress important ou encore une séance de sport plus intense que la normale par exemple. Effectivement, cela pourrait rendre difficile l’interprétation d’une quelconque réaction suite à l’ingestion d’un nouvel aliment. Il est important de garder à l’esprit que chaque personne est unique. Certaines personnes ressentiront un mieux au bout de trois semaines alors que d’autres auront besoin d’attendre plus longtemps pour voir leurs symptômes diminuer. Ne comparez pas votre parcours à celui de votre voisin, prenez le temps qu’il vous faut.
Par où commencer ?
Une fois que vous aurez terminé la phase d’élimination, vous pourrez commencer à réintroduire les aliments un à un, chaque semaine. Cette étape de réintégration alimentaire vous permettra d’identifier les aliments qui déclenchent chez vous une importante réponse inflammatoire.
Erreurs courantes à éviter
Il est important d’éviter certaines erreurs courantes lors de la phase de réintroduction, comme réintroduire trop d’aliments trop rapidement, ne pas tenir de journal alimentaire ou ignorer les signaux de votre corps. En évitant ces erreurs, vous mettrez toutes les chances de votre côté pour réussir cette étape cruciale du protocole AIP.
Les bienfaits de la réintroduction
La phase de réintroduction est bénéfique à bien des égards. Elle vous permet de mieux comprendre votre corps et d’adapter votre alimentation en fonction de vos besoins spécifiques. De plus, elle favorise la guérison de votre système immunitaire et vous aide à retrouver une meilleure qualité de vie.
Pour plus de facilité, nous vous invitons à suivre ces quelques directrices :
- Sélectionnez l’aliment que vous souhaitez réintégrer dans votre alimentation. Mangez-en trois fois, puis n’en consommez plus pendant cinq jours.
- Lors de la première dégustation, n’en mangez qu’une demi-cuillère à café. Patientez un quart d’heure afin de pouvoir observer d’éventuels symptômes.
- Si des symptômes apparaissent, n’en mangez plus. Par contre si rien ne se passe, mangez en une autre cuillère à café et attendez 15 minutes de plus.
- Si vous ressentez des symptômes dans les 15 minutes, n’en mangez plus jusqu’à nouvel ordre. Si vous ne constatez rien de particulier, mangez en une plus grosse quantité. Ensuite, patientez deux à trois heures et surveillez les symptômes.
- Si vous observez des symptômes dans les deux ou trois heures, ne consommez pas cet aliment pour l’instant. Si vous ne remarquez aucun symptôme, mangez une portion normale de l’aliment. Ne mangez plus cet aliment durant les cinq prochains jours.
- Surveillez l’apparition du moindre symptôme pendant ces cinq jours.
- Ne réintroduisez aucun autre aliment pendant ces cinq jours.
- Si vous n’avez ressenti aucun symptôme pendant ces cinq jours, cela signifie que vous avez passé la phase de réintroduction avec succès ! Vous pouvez dès à présent réintégrer cet aliment dans votre alimentation quotidienne.
FAQ
- Quels sont les aliments à réintroduire en premier lors de la phase de réintroduction du protocole AIP ?
Il est recommandé de commencer par les aliments les moins susceptibles de provoquer des réactions, tels que les œufs, les graines, les légumineuses et les produits laitiers fermentés. Chaque personne étant unique, il est important d’écouter son corps et de procéder à la réintroduction en fonction de ses propres besoins.
- Combien de temps faut-il attendre entre la réintroduction de chaque aliment ?
Effectivement, il est conseillé de laisser au moins 3 à 5 jours entre chaque nouvel aliment réintroduit. Cela vous permettra d’observer attentivement les réactions de votre corps et d’identifier plus facilement les aliments qui pourraient poser problème.
- Que faire si je réagis négativement à un aliment lors de la phase de réintroduction ?
Si vous constatez une réaction négative à un aliment réintroduit, il est préférable de le retirer à nouveau de votre alimentation et d’essayer de le réintroduire ultérieurement, après quelques semaines. Si les symptômes persistent, consultez un professionnel de la santé pour obtenir des conseils adaptés à votre situation.
Sources:
- https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5647120/#:~:text=The%20AIP%20diet%20focuses%20on,%2C%20oils%2C%20and%20food%20additives.
- https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6892563/
- https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7147823/