L’otite, cette inflammation douloureuse de l’oreille, touche de nombreuses personnes chaque année, particulièrement les enfants. Souvent d’origine bactérienne ou virale, l’otite peut provoquer des symptômes gênants tels que douleur, fièvre et altération de l’audition. Face à ces inconforts, la médecine moderne propose plusieurs traitements. Cependant, l’engouement pour les remèdes naturels et les thérapies alternatives ne cesse de grandir. Parmi ces alternatives, l’utilisation des plantes médicinales se distingue par son approche douce et respectueuse du corps.
Anatomie de l’oreille
L’oreille est l’organe dédié à la capture et à l’intensification du son. Elle joue un rôle clé dans le sens de l’ouïe. L’oreille interne contribue également à l’équilibre du corps, immobile ou en mouvement.
Dans le langage courant, le terme « oreille » désigne souvent la partie externe visible, soit le pavillon. Néanmoins, il englobe l’ensemble du système auditif, tant externe qu’interne, qui assure la collecte et l’interprétation des sons. Les vertébrés sont les seuls animaux possédant des oreilles, mais de nombreux invertébrés perçoivent les sons grâce à d’autres capteurs sensoriels. Les composants principaux de l’oreille chez les mammifères :
- Oreille externe : composée du pavillon et du conduit auditif externe.
- Oreille moyenne : comprend le tympan, les osselets (marteau, enclume, étrier), la trompe d’Eustache et la mastoïde.
- Oreille interne : abrite la cochlée et le vestibule.
L’oreille externe se divise en deux parties : le pavillon et le conduit auditif externe. Le pavillon, constitué de cartilage élastique, se plie en divers sens. Le lobe inférieur, principalement adipeux, est peu innervé et riche en vaisseaux sanguins.
Le conduit auditif externe, semblable à une corne acoustique, mène au tympan. Sa partie externe est dotée de peau, de glandes sébacées, et de glandes cérumineuses produisant du cérumen.
L’oreille moyenne contient le tympan et les osselets, formant une chaîne qui transmet les vibrations au tympan vers l’oreille interne. Les trompes d’Eustache, évoluant des ouïes respiratoires des poissons, équilibrent la pression de part et d’autre du tympan.
L’oreille interne inclut la cochlée et l’appareil vestibulaire, essentiels pour l’ouïe et l’équilibre. La cochlée, remplie d’endolymphe, est tapissée de cellules ciliées sensibles aux vibrations sonores. Ces cellules convertissent les vibrations en signaux nerveux interprétés par le cerveau. L’appareil vestibulaire, composé de trois canaux semicirculaires, détecte la position angulaire de la tête grâce à l’endolymphe.
Qu’est ce qu’une otite ?
L’otite est une inflammation et/ou une infection de l’oreille moyenne ou du conduit auditif externe par une bactérie ou un champignon. En réalité, on distingue de nombreuses formes d’otites, en fonction de leurs causes et des symptômes. Dans certains cas, elle peut nécessiter une intervention chirurgicale.
On distingue l’otite moyenne (aiguë, séreuse ou chronique), interne ou externe.
L’otite interne (ou labyrinthite)
Cette pathologie se développe suite à une otite moyenne aiguë (OMA) qui évolue défavorablement.
L’otite interne, une infection de l’oreille interne, est rare mais sérieuse. Elle affecte le labyrinthe, un système de conduits qui contient le nerf auditif, la cochlée et le mécanisme d’équilibre. Cette infection peut résulter d’une infection virale ou, plus rarement, d’une infection bactérienne, voire être due à un AVC, une tumeur ou une réaction médicamenteuse. Non traitée à temps, elle risque de causer une perte d’audition.
Les causes de l’otite varient selon son type. Pour les otites internes et moyennes aiguës, les agents pathogènes peuvent être viraux, bactériens, ou même fongiques, provoquant des lésions.
En tant que complication exceptionnelle des otites moyennes, l’otite interne se manifeste par des vertiges, acouphènes et surdité, résultant de l’extension de l’infection vers le labyrinthe. La labyrinthite, une affection d’équilibre, survient suite à une infection ou inflammation de l’oreille interne. Elle provoque un vertige par incohérence entre les signaux du labyrinthe et d’autres signaux sensoriels.
En plus des problèmes d’équilibre, les patients peuvent souffrir de perte d’ouïe et d’acouphènes. La labyrinthite est souvent d’origine virale, liée à des maladies comme la grippe ou un rhume, mais elle peut aussi être causée par une infection bactérienne, des blessures à la tête, des allergies ou une réaction à un médicament. Dans de rares cas, que la labyrinthite soit virale ou bactérienne, elle peut entraîner une perte permanente de l’ouïe.
Les otites moyennes
Les otites moyennes (otitis media) représentent des inflammations de la muqueuse respiratoire de la cavité tympanique. Elles se divisent en trois catégories : otites moyennes aiguës, chroniques, et adhésives, avec des sous-catégories telles que les otites chroniques suppurées et non suppurées. Généralement, l’inflammation commence par la trompe d’Eustache, marquant la première phase de l’otite moyenne.
L’otite moyenne aiguë (OMA)
L’otite moyenne aiguë est une infection de l’oreille moyenne, d’origine bactérienne ou virale. On l’associe souvent à une infection des voies respiratoires supérieures. Les symptômes principaux incluent otalgie (douleur de l’oreille), fièvre, et parfois nausées, vomissements et diarrhée, surtout chez les jeunes enfants. Le diagnostic repose sur l’otoscopie.
Cette affection touche principalement les enfants entre 3 mois et 3 an. Cela correspond à une période où la trompe d’Eustache est encore immature. Parmi les facteurs de risque, la présence d’un fumeur dans le ménage est significative. De même, les antécédents familiaux, l’usage du biberon et la fréquentation d’un centre de soins de jour jouent une rôle.
Les otites moyennes aiguës se divisent en
- otites congestives, sans épanchement liquidien dans la caisse du tympan,
- otites purulentes, avec épanchement. Le tympan peut être intact ou perforé, laissant écouler des sécrétions jaunâtres.
Il est important de différencier l’otite moyenne aiguë de l’otite externe. L’otite moyenne aiguë survient généralement après un épisode de rhinopharyngite. Elle se caractérise par une douleur intense de l’oreille et de la fièvre.
Chez le nourrisson, les symptômes peuvent être atypiques, se manifestant par des pleurs, réveils nocturnes, irritabilité, manque d’énergie, refus du biberon, et troubles digestifs. Les otites moyennes aiguës sont plus fréquentes chez les enfants, en raison de défenses immunitaires immatures et d’une trompe d’Eustache plus perméable.
La guérison est souvent spontanée, mais dans certains cas, une paracentèse ou l’utilisation d’antibiotiques peut être nécessaire. Les complications graves sont rares, mais peuvent inclure mastoïdite, paralysie faciale otogène, labyrinthite, méningite purulente, empyème sous-dural, abcès intracérébral, et thrombose veineuse intracérébrale.
L’otite moyenne séreuse
L’otite moyenne séreuse, courante chez les enfants de moins de 3 ans, résulte d’une accumulation de sérosités derrière le tympan, mal évacuées par la trompe d’Eustache. Ce type d’otite survient souvent après une otite moyenne aiguë ou en raison d’une obstruction de la trompe d’Eustache, sans infection. Les symptômes incluent une perte d’audition et une sensation d’oreille bouchée ou de pression. Le diagnostic repose sur l’aspect du tympan et parfois la tympanométrie.
L’otite séreuse se caractérise par une inflammation chronique de l’oreille moyenne et un épanchement de liquide derrière le tympan, souvent sans symptômes d’otite moyenne aiguë comme la fièvre ou la douleur. La guérison est généralement spontanée, mais un traitement peut s’avérer nécessaire pour éviter les retards de langage liés à une audition défectueuse.
L’otite séreuse peut évoluer vers une otite chronique, impliquant une inflammation ou infection de la muqueuse tympanique sur une durée supérieure à trois mois. Cette forme d’otite, récurrente, se manifeste par un épanchement séro-muqueux dans la caisse du tympan, due à un défaut de ventilation des trompes d’Eustache. Elle se distingue de l’otite moyenne aiguë par l’absence d’inflammation et de douleur aiguë, bien que la perte d’audition soit souvent significative.
Chez l’adulte, l’otite séro-muqueuse tend à devenir chronique, nécessitant des traitements spécifiques. La prévention passe par une bonne hygiène nasale et une rééducation tubaire.
L’otite chronique peut causer une surdité et un écoulement chronique de l’oreille. Dans la plupart des cas, cette situation se résout d’elle-même. Si elle persiste, un drain transtympanique peut être proposé pour évacuer le liquide. L’otite séreuse ou séromuqueuse est souvent due à une anomalie oto-rhino-laryngologique ou un gonflement des végétations adénoïdes.
Le diagnostic de l’otite séreuse s’établit via une otoscopie et éventuellement des tests d’audiométrie. Les symptômes se limitent généralement à une baisse d’audition, pouvant impacter l’acquisition du langage chez l’enfant.
L’otite moyenne chronique
L’otite moyenne chronique, inflammation persistante de la muqueuse de l’oreille moyenne depuis plus de 3 mois, peut être primaire ou résulter de multiples épisodes infectieux. Elle se manifeste souvent par une perforation du tympan et une otorrhée. Les germes principaux impliqués sont Pseudomonas aeruginosa et Staphylococcus aureus. Cette otite, qui dure plus de 6 semaines, s’accompagne d’une perforation tympanique et d’une suppuration chronique, pouvant conduire à une perte d’audition importante.
Différentes formes de cette otite existent :
- Otite muqueuse humide avec perforation tympanique.
- Otite sèche séquellaire.
- Tympanosclérose.
- Otite atélectasique.
- Cholestéatome.
Dans l’otite moyenne chronique simple, l’inflammation et l’infection entraînent une perforation tympanique, avec des symptômes tels que perte auditive, intolérance à l’eau, et écoulements lors de rhumes ou après baignades. Le traitement est chirurgical, via une tympanoplastie où une greffe est placée sous la perforation, et parfois une reconstruction de la chaîne ossiculaire pour améliorer l’audition.
L’otite moyenne chronique cholestéatomateuse combine une inflammation et une infection avec une perforation du tympan et une accumulation de débris de peau dans l’oreille moyenne et la mastoïde. Cette pathologie entraîne une perte auditive, un écoulement chronique de pus, une intolérance à l’eau, et parfois des vertiges.
L’intervention chirurgicale pour le cholestéatome implique la fermeture de la membrane tympanique, l’élimination de la peau dans l’oreille moyenne, et la reconstruction de la chaîne ossiculaire avec des greffes de tissus de la région auriculaire ou des osselets artificiels. Pour les cas simples, la chirurgie se fait par le canal transcanalaire sous anesthésie générale ou locale. Les cas plus complexes nécessitent une approche rétro-auriculaire sous anesthésie générale, avec une hospitalisation de trois jours.
L’otite externe
L’otite externe résulte souvent d’une infection bactérienne du conduit auditif externe, généralement d’origine bactérienne (staphylocoque doré ou bacille pyocyanique) ou, plus rarement, d’une infection mycosique. Elle se localise dans le conduit auditif externe, la zone entre le pavillon de l’oreille et le tympan. Des actions comme se gratter l’intérieur de l’oreille, utiliser des cotons-tiges, se laver l’oreille brutalement ou l’emploi de produits irritants peuvent la favoriser. Elle est particulièrement causée par la fréquentation des piscines, due à la stagnation de l’eau dans le conduit auditif, mais aussi par les bouchons de cérumen dus à l’utilisation de coton-tige.
Cette inflammation de la peau du conduit externe de l’oreille se manifeste souvent sous forme d’otite externe diffuse ou « oreille du nageur », fréquente en été et touchant surtout les jeunes enfants. L’otite externe maligne ou nécrosante est une forme plus grave, se développant principalement chez les personnes diabétiques ou immunodéprimées, à cause de l’infection à Pseudomonas aeruginosa. Elle peut entraîner une ostéomyélite de l’os temporal.
Les symptômes incluent une douleur intense, écoulement, parfois purulent, gonflement et rougeoiement du conduit auditif externe. Le diagnostic se fait par examen clinique, notamment l’otoscopie. Le traitement consiste en un nettoyage du conduit et l’application de médicaments topiques, tels que des antibiotiques et des corticostéroïdes. Bien que l’otite externe guérisse souvent rapidement, des récidives peuvent survenir si les facteurs favorisants ne sont pas corrigés. Des complications graves comme la périchondrite ou l’otite externe nécrosante peuvent se développer dans certains cas.
La prévention des récidives repose sur l’évitement de l’utilisation de cotons-tiges et le maintien du conduit auditif sec, notamment après les baignades. Il est conseillé de traiter toute pathologie cutanée avoisinante et d’éviter de se gratter les oreilles pour prévenir les inflammations.
L’otite barotraumatique
L’otite barotraumatique est une forme spécifique d’otite qui se manifeste lors de variations de pression, causant des lésions à l’oreille. Cette situation se produit notamment lors de plongées sous-marines, d’atterrissages en avion, ou inversement lors de remontées à la surface ou de décollages. Normalement, l’équilibre de pression des deux côtés du tympan est régulé par la trompe d’Eustache. Toutefois, en cas d’infection, d’allergie ou d’anomalie de cette trompe, cet équilibre peut être perturbé, impactant ainsi l’oreille moyenne.
Lorsque la pression dans l’oreille moyenne diffère de celle de l’environnement, cela peut engendrer diverses lésions. Les symptômes du barotraumatisme incluent une sensation d’oreille bouchée, des otalgies (douleurs d’oreille), des lésions de la muqueuse de l’oreille moyenne pouvant aller jusqu’à l’hémorragie, une rupture du tympan, une surdité de transmission et des vertiges.
Ce type de barotraumatisme souligne qu’il existe diverses formes d’otites, chacune avec ses spécificités en termes de localisation, de mécanismes sous-jacents et de signes cliniques.
Quelques conseils naturopathiques en cas d’otite
Plantes et otites
Phytothérapie
L’extrait de pépin de pamplemousse (EPP), provenant des pépins des Citrus paradisi et Citrus grandis, enrichit le corps en flavonoïdes, vitamine C et E. Ses propriétés antivirales, antibactériennes, antifongiques et antioxydantes se manifestent efficacement. Ces propriétés sont dues notamment au citronellal qui altère le métabolisme de l’acide arachidonique, limitant ainsi l’inflammation. Actif contre des bactéries telles que le Staphylococcus aureus, l’EPP trouve son utilité dans le traitement de diverses infections, y compris les ORL comme le rhume, la rhinite, la toux, la sinusite et l’otite. Son application s’effectue soit externe autour de l’oreille, soit par voie orale, avec un dosage de 15 gouttes trois fois par jour. En période hivernale, son utilisation peut prévenir les infections virales. Disponible sous forme de gouttes ou de comprimés, il convient toutefois de rester vigilant quant à ses potentielles interactions médicamenteuses.
L’ail (Allium sativum), reconnu depuis l’antiquité, concentre des vitamines B et C, du potassium, du phosphore et du magnésium, ainsi que des composés organosulfurés. Il s’applique dans la prévention de maladies cardiovasculaires, agissant comme un agent cardioprotecteur, hypotenseur, hypolipémiant et hypoglycémiant. Ses capacités anti-infectieuses luttent efficacement contre les virus et les bactéries, y compris ceux responsables de l’otite. L’ail noir, résultant de la fermentation de l’ail, se distingue par son odeur atténuée, sa meilleure digestibilité et l’amplification des propriétés de l’ail frais. Disponible sous forme de comprimés, gélules ou capsules, il peut s’employer localement ou se consommer cru pour préserver ses effets antibactériens. Néanmoins, son usage doit s’éviter avant une intervention chirurgicale, chez les diabétiques sous traitement stabilisé, ainsi que chez les femmes enceintes ou allaitantes.
L’Artemisia absinthium L. (absinthe) se prépare en décocté de tiges feuillées avec du lait contre le refroidissement et les intoxications. En infusion avec de l’huile d’olive, elle sert d’instillation contre l’otite. Bien qu’elle soit réputée pour ses propriétés digestives et vermifuges, cette plante reste toxique et nécessite une utilisation prudente.
L’aromathérapie
H.E d’Eucalyptus citronné + H.E de Ravintsara + H.E de Lavande stœchade
Ces huiles essentielles possèdent toutes les 3 des propriétés anti-infectieuse, antibactérienne et anti-inflammatoires chroniques.
L’huile essentielle d’Eucalyptus Citronné est reconnue pour ses propriétés anti-inflammatoires majeures, utiles dans le traitement des otites. Sa richesse en citronellal, constituant plus de deux tiers de sa composition, joue un rôle clé. Ce composé agit en modulant l’action de certaines enzymes liées au métabolisme de l’acide arachidonique, un élément clé des réactions inflammatoires. En influençant ce métabolisme, le citronellal contribue à réduire l’inflammation caractéristique des otites aiguës.
L’huile essentielle de Ravintsara est également bénéfique grâce à son composant, le 1,8 cinéole. Ce dernier a montré, in vitro, des effets anti-inflammatoires sur les monocytes en réponse à des agents pro-inflammatoires tels que les lipopolysaccharides ou l’interleukine-1. Il réduit notamment les métabolites de l’acide arachidonique et le TNF-α, impliqués dans les processus inflammatoires. Cette huile essentielle stimule aussi l’axe hypophyso-corticosurrénalien, agissant comme un cortison-like et se révèle utile dans les états inflammatoires prolongés. De plus, elle possède des propriétés antimicrobiennes, efficaces contre Gardnerella vaginalis et Candida albicans. Elle offre une action synergique avec certains antibiotiques contre Staphylococcus aureus.
Enfin, l’huile essentielle de Lavande Stœchade est préconisée pour les otites séreuses et bactériennes, notamment celles impliquant Pseudomonas, grâce à ses vertus anti-infectieuses.
Mélanger ces 3 huiles essentielles à un taux de dilution de 10% dans de l’huile d’abricot en massage sur le pourtour de l’oreille et de chaque côté du cou, 3 fois par jour jusqu’à nette amélioration des symptômes. (Préparation réservée à l’adulte)
La gemmothérapie
L’églantier
Le macérat de bourgeon d’Églantier est anti-inflammatoire et décongestionnant. Ce ce remède est actif dans les inflammations localisées à répétition telles que les otites.
L’Églantier, ou Rosier sauvage, appartient à la famille des Rosacées et se présente sous la forme d’un arbrisseau touffu. Macérées dans un mélange d’alcool, de glycérine et d’eau, les jeunes pousses manifestent des propriétés bénéfiques remarquables. Parmi elles on compte des propriétés sur le système immunitaire, respiratoire, articulaire et endocrinien. Cet extrait s’avère particulièrement recommandé pour les jeunes enfants. Il se montre également bénéfique pour les individus aux prises avec des carences, de l’anémie ou une fragilité générale.
On utilise le macérat de bourgeons d’Églantier (Rosa canina L.) pour ses effets positifs sur divers systèmes du corps. Sur le plan immunitaire et respiratoire, il est efficace contre les allergies respiratoires, l’asthme, les infections ORL, les rhinites, rhinopharyngites, sinusites, trachéites, angines et le rhume des foins. Pour le système digestif, il est utile en cas de colites et de diarrhées. Concernant le système ostéo-articulaire, il aide à traiter l’arthrose, la déminéralisation osseuse, l’ostéoporose et les rhumatismes. Sur le système cutané, il agit contre les démangeaisons cutanées, l’eczéma, les furoncles et les verrues.
L’Églantier se distingue par ses propriétés anti-inflammatoires. Il agit sur les inflammations de divers types, notamment respiratoires, articulaires, digestives ou cutanées. Son action sur les inflammations récidivantes des muqueuses est particulièrement marquée. Cela le rend très utile dans les cas de problèmes chroniques. En tant qu’immunostimulant, l’Églantier agit lentement mais profondément sur l’immunité, surtout chez les enfants ayant des défenses immunitaires faibles.
Pour son usage, chez les adultes et adolescents, on conseille de prendre de 5 à 15 gouttes par jour dans un verre d’eau, réparties en 1 à 3 prises quotidiennes, et ce, 15 minutes avant les repas pendant 3 semaines. Pour les enfants de plus de 3 ans, la posologie est d’1 goutte par jour pour 10 kilos.
Le noyer
Le macérat de bourgeon de noyer est employé dans les suppurations chroniques des muqueuses telles que les otites chroniques suppurées.
Le Noyer (Juglans regia) est reconnu pour sa forte personnalité et son effet inhibiteur sur la croissance des plantes environnantes. Il est particulièrement apprécié pour son macérat de bourgeons. Ce dernier se distingue par ses remarquables propriétés régénératives du système digestif. Il influe favorablement sur le pancréas et la rate, et s’avère efficace dans le traitement des diarrhées, acné et diabète.
Dans le contexte des otites, le Noyer se révèle être un allié précieux grâce à ses actions immunostimulante et antibiotique. Sa capacité à régulariser la flore intestinale joue un rôle crucial dans le renforcement des défenses immunitaires. Cette amélioration du système immunitaire est fondamentale pour combattre efficacement les infections, y compris celles affectant l’oreille moyenne.
Le Noyer possède également des vertus antivirales et antibactériennes. Ces propriétés font de lui un remède naturel contre divers agents pathogènes, notamment ceux impliqués dans les otites. Son efficacité contre les bactéries et les levures contribue à dynamiser l’organisme et à le rendre plus résistant face aux infections, en particulier les infections hivernales.
Pour profiter de ses bienfaits, il suffit d’administrer 5 à 15 gouttes par jour aux adultes et adolescents. Pour les enfants de plus de 3 ans, on administre 1 goutte par jour par tranche de 10 kilos. En cas d’otites, il est recommandé de poursuivre le traitement jusqu’à une nette amélioration des symptômes. Le Noyer, en agissant sur l’intestin et le foie, se révèle efficace en cure de fond, grâce à son effet purifiant sur le sang et son impact positif sur la santé de la peau.
En conclusion, le macérat de bourgeons de Noyer détient un profil immunostimulant et antibiotique. Ainsi, il se présente comme un traitement naturel et efficace dans la prévention et le soutien thérapeutique des otites, tout en contribuant à la santé globale du corps.
Sources
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Oreille
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Labyrinthite
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Otite
- https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/otite-moyenne-aigue/reconnaitre-otite-moyenne-aigue
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Otite_moyenne_aigu%C3%AB
- https://www.hug.ch/orl-chirurgie-cervico-faciale/
- https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/otite-moyenne-aigue/reconnaitre-otite-moyenne-aigue
- https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/otite-sereuse/symptomes
- https://www.elsan.care/fr/pathologie-et-traitement/maladies-orl/otite-prevention
- https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/otite-externe/symptomes
- https://www.msdmanuals.com/fr/professional/affections-de-l-oreille,-du-nez-et-de-la-gorge/troubles-de-oreille-externe/
- https://www.vidal.fr/maladies/nez-gorge-oreilles/otite-douleur-oreille-adulte/causes.html
Merci pour votre connaissance