L’homéopathie dans les céphalées et les migraines

La thérapeutique des céphalées et des migraines sont deux entités cliniques distinctes. Toutefois, la sémiologie globale homéopathique détermine souvent les mêmes médicaments pour ces deux affections. Souvent bénigne, la céphalée est un mal de tête qui peut survenir pour une multitude de raisons. Si les traitements classiques se limitent en général aux analgésiques, l’homéopathie permet quant à elle de soulager la douleur en agissant sur les facteurs déclenchants.

Qu’appelle-t-on les céphalées ?

La céphalée est une douleur de la tête qu’il faudra distinguer de certaines cervicalgies. On appréciera la caractère, les modalités, les localisations de cette douleur ainsi que les signes d’accompagnements : vertiges, nausées, contexte plus ou moins névrotique. Un bilan soigneux recherchera une étiologie organique (sinusite, affection méningée, tumeur…).

Connue de tous, la céphalée est un mal de tête plus ou moins violent qui s’exacerbe en général sous l’influence de facteurs externes tels que la lumière et le bruit ou de facteurs internes tels que le stress. Souvent bénigne, elle est dans la grande majorité des cas imputable à des facteurs d’ordre physiologique, psychique ou hormonal et disparaît la plupart du temps au bout de quelques heures. Dans certains cas, la céphalée peut toutefois devenir périodique et apparaître alors à intervalles réguliers, occasionnant ainsi de nombreux désagréments chez le sujet affecté. Il est également important de savoir que des céphalées répétées peuvent quelques fois cacher des pathologies psychiques ou organiques graves qui doivent obligatoirement faire l’objet d’un traitement médical approprié. En règle générale, les douleurs associées aux céphalées sont calmées par antalgiques ou analgésiques. Néanmoins, il est possible d’éviter ce type de traitement en ayant recours à des remèdes homéopathiques qui agissent spécifiquement sur les facteurs à l’origine de la céphalée.

Qu’appelle-t-on les migraines ?

La migraine est une hémicrânie, en général fronto-orbitaire, survenant plus fréquemment chez la femme, souvent dans un contexte de rigidité psychique avec perfectionnisme. On retrouve souvent des antécédents familiaux migraineux. La douleur peut être continue ou paroxystique, très souvent pulsatile; elle s’accompagne de signes visuels, digestifs ou généraux.

Comment choisir les médicaments homéopathiques dans les migraines ?

En fonction des caractéristiques de la douleur :

Localisation, signes d’accompagnement habituels. On parle alors de médicaments symptomatiques.

Traiter la céphalée associée aux troubles visuels

Si la céphalée s’accompagne de douleurs oculaires et de troubles de la vue, elle pourra être soulagée grâce à la prise de 5 granules de Paris quadrifolia trois fois par jour. En cas de céphalée périodique, les remèdes à base de Gelsemium sempervirens, de Secale cornutum et de Tuberculinum sont également tout-à-fait indiqués.

Traiter la céphalée associée à l’anxiété avec l’homéopathie

Lorsqu’elle est associée à de l’anxiété, la céphalée doit être traitée à l’aide d’Argentum nitricum et d’Ignatia amara. Si les périodes d’anxiété s’accompagnent souvent de spasmes, il conviendra de prendre 5 granules d’Ignatia amara 9 CH deux fois par jour. Dans les autres cas, il sera possible de prendre 5 granules d’Argentum nitricum 9 CH deux fois par jour afin de calmer la douleur.

En fonction du terrain du malade :

De son mode réactionnel chronique (en général psorique), et/ou de son type sensible éventuel (tendances pathologiques, morphologie, comportement psychique habituel). On parle dans ce cas de médicaments de fond.

Céphalées et migraines avec troubles digestifs

Les céphalées causées par des indigestions sont quant à elles le plus souvent traitées à l’aide de Nux vomica, un remède particulièrement indiqué en cas de troubles gastriques et digestifs. En conséquence, il conviendra de prendre 5 granules de Nux vomica 9 CH et de répéter la prise toutes les heures, tant que la douleur persiste. Les traitements peuvent par ailleurs varier en fonction des symptômes même s’ils comportent dans de nombreux cas des remèdes élaborés à partir de Cyclamen europaeum, d’Iris versicolor, de Lycopodium clavatum et de Sepia officinalis.

Médicaments symptomatiques :

  • Iris versicolor : Les céphalées ou les migraines sont périodiques, de latéralité indifférente; elles prédominent les week-ends, les jours de repos ou au début des vacances. Elles s’accompagnent de vomissements abondants, glaireux, filants, souvent mais non exclusivement acides et brûlants. La sensation de brûlure peut s’étendre à tout le tube digestif. Parfois les vomissements peuvent avoir un caractère douceâtre ou amer.
  • Kalium bichromicum : Ce médicament convient aux migraines sus-orbitaires, surtout droites, punctiformes, précédées de troubles visuels, accompagnées de vomissements filants, épais, jaunâtres. La douleur s’améliore par la pression locale. On peut retrouver de façon concomitante une gastrite avec brûlure, un désir de bière qui aggrave les troubles digestifs et les migraines.
  • Lac defloratum : Indiqué dans les migraines ou céphalées des constipés, ce médicament se prend lorsque les douleurs débutent au front et vont se fixer à l’occiput. Elles apparaissent après plusieurs jours de constipation.
  • Lac caninum : Ce médicament se prend lorsque la douleur change de côté, soit entre le début et la fin de la migraine, soit d’une crise à l’autre.
  • Venus mercenaria : Ce médicament se prend lorsque les symptômes céphalgiques ou migraineux s’ accompagnent de symptômes digestifs : état saburral, flatulence, constipation. Il convient d’essayer ce médicament lorsque le malade est un cas défectif (cas clinique dans lequel le malade ne présente aucun symptôme caractéristique d’un médicament).

Posologie : Ces médicaments seront pris en 7, 9 et 15CH, plusieurs fois par jour au moment des crises; à titre préventif, une fois par jour, pendant de longs mois.

Médicaments de terrain :

  • Lycopodium : La migraine est le plus souvent sus-orbitaire droite, pouvant s’accompagner d’une hémianopsie verticale droite. Cette migraine peut apparaître électivement en cas de retardement de l’heure du repas par rapport à l’habitude. Toutefois, l’appétit se conserve relativement malgré la migraine. On retrouve par ailleurs les signes généraux, hépatiques et rénaux du médicament.
  • Nux vomica : Ce médicament sera indiqué dans les céphalées du réveil ou dans les migraines consécutives aux excès de table, chez des malades présentant les signes généraux et digestifs du médicament : langue chargée dans sa partie postérieure, somnolence post-prandiale, constipation spasmodique, hémorroïdes.
  • Sepia : Les céphalées peuvent être frontales ou occipitales; il peut par ailleurs s’agir d’hémicrânie gauche. Là encore le médicament pourra se choisir sur l’ensemble des signes du malade : typologie, signes digestifs (hépatisme, constipation, ptoses viscérales), signes génitaux.
  • Sulfur : Ce médicament se prend chez des sujets congestifs ayant des sensations de brûlures au vertex, aux orifices, à la plante des pieds, avec amélioration par le frais. Ils présentent souvent des manifestations psoriques. Les céphalées sont de type congestif, toujours périodiques, parfois les jours de repos.
  • Psorinum : La migraine est périodique, précédée d’une sensation de bien-être inaccoutumée; pendant la crise, l’appétit se conserve; parfois il existe même une faim excessive. La douleur s’améliore par des applications chaudes. Souvent, le malade va décrire l’apparition de points noirs devant les yeux. Par ailleurs, on retrouve une maigreur, une frilosité marquée, une asthénie excessive.

Posologie : Tous les médicaments seront pris en 9, 15 ou 30CH d’une fois par semaine à une fois par jour.

Céphalées et migraines avec troubles circulatoires

Ces malades sont des congestifs, souvent hypertendus et scléreux vasculaires. La céphalée vasomotrice est l’une des formes de céphalées les plus répandues. Afin d’obtenir de meilleurs résultats, il sera nécessaire de commencer le traitement dès le début des symptômes de sorte à empêcher la douleur de s’intensifier d’avantage. Si la douleur est pulsatile et qu’elle s’avère facilement supportable, il conviendra de ne prendre que 5 granules de Belladonna 5 Ch. Si elle est en revanche difficilement supportable, il est alors recommandé d’augmenter la fréquence des prises et de prendre les granules toutes les heures jusqu’à ce que les symptômes disparaissent. Si la douleur est soulagée lorsque le sujet est immobile et qu’une pression est exercée sur la zone endolorie, il faudra alors prendre 5 granules de Bryonia alba 5 CH et répéter la prise toutes les heures en cas de besoin.
Enfin, si la céphalée est accompagnée d’une sensation de picotement et de brûlure au niveau des joues et des oreilles, il conviendra de prendre 5 granules de Sanguinaria canadensis 7 CH et de répéter la prise si le besoin s’en fait ressentir. Il faut en outre savoir que le traitement homéopathique de la céphalée vasomotrice fait parfois appel à des remèdes à base d’Apis mellifica, de Cactus grandiflorus, de Cedron, de Coffea cruda, de Glonoinum et de Secale cornutum.

Médicaments symptomatiques :

Ils regroupent des médicaments présentant des phénomènes de congestion céphalique :

  • Belladonna : C’est le médicament des phénomènes congestifs aigus, d’apparition brutale, avec douleurs pulsatives, mydriase, photophobie, rougeur du visage, aggravation par le bruit et les secousses.
  • Glonoïnum : Les symptômes se marquent ici plus qu’avec Belladonna; les battement artériels sont plus forts. Il peut exister des scotomes noirs ou colorés, surtout en baissant la tête. En crise, le malade est intolérant à la chaleur radiante et aux secousses.
  • Melilotus : Ce médicament est très voisin de Glonoïnum. Les phénomènes de congestion céphalique s’améliorent par une épistaxis ou toute autre perte de sang.

Posologie : Ces trois médicament seront pris en 5, 7 ou 9CH, 5 granules plusieurs fois par jour au moment des crises douloureuses.

  • Sanguinaria canadensis : C’est le médicament des céphalées congestives avec douleurs battantes, brûlantes, lancinantes et rougeur circonscrite des joues. Il convient également aux migraines périodiques, tous les sept jours par exemple, surtout droites. Les douleurs débutent à l’occiput, s’étendent au sommet de la tête pour venir se fixer au-dessus de l’œil droit. Débutant le matin, la céphalée est maxima vers midi pour s’atténuer le soir. Ces symptômes s’aggravent par les odeurs, le bruit, la lumière, le mouvement et améliorés par la position couchée dans l’obscurité, par le sommeil ou par l’évacuation de gaz gastriques ou intestinaux.
  • Gelsemium : C’est le médicament des céphalées congestives précédées de troubles de la vision (diplopie). Le malade présente des douleurs dans les globes oculaires qui semblent meurtris. Il est obnubilé et abruti. La céphalée est à prédominance occipitale, avec irradiation dans les muscles du cou et les épaules. Elle s’améliore la tête haute et par abondante émission d’urine qui annonce la fin de la crise.
  • Serotoninum : Cette souche se prend dans les céphalées congestives, d’apparition brutale avec impression de battement et de chaleur céphalique. Il existe une instabilité tensionnelle avec tendance à l’hypertension congestive. Les céphalées peuvent être consécutives à l’absorption de fromage, tomates, bananes. On peut également prescrire Serotoninum en tant que médicament étiologique dans les cas défectifs.
  • Secale cornutum et Apis : Ces deux médicaments se choisissent dans les migraines dont les manifestations cliniques n’évoquent pas de caractéristique pathogénétique nette. Ils seront pris sur leur similitude physiopathologique : Secale, sur la notion d’affinité artériolaire et Apis, sur la notion d’œdème.
  • Veratrum viride : Ce médicament se prend dans les manifestations congestives aiguës des hypertendus. Le céphalalgique montre une face rouge; ses yeux sont injectés, sa tête est chaude et pesante, des pupilles sont en mydriase et il se plaint de diplopie. La plupart du temps, il existe un dermographisme.
  • Ferrum metallicum : Ce médicament se choisi dans les céphalées pulsatives et martelantes, accompagnées de bouffées vaso-motrices du visage. Mais ces phénomènes sont ici la conséquence d’une anémie, d’une hypotension et non d’une congestion pléthorique comme dans Belladonna ou Glonoïnum. La face est rouge et les pieds sont froids. Dans les anémies hypochromes sévères, il convient bien sûr de donner une thérapeutique martiale pondérable.

Posologies : Tous ces médicaments seront pris en 5, 7 ou 9CH, plusieurs fois par jour au moment des crises, puis une fois par jour à titre préventif des rechutes.

Médicaments de terrain :

  • Sulfur : Ce médicament présente dans sa pathogénésie des phénomènes congestifs vasculaires localisés ou généralisés pouvant alterner avec d’autres affections (mode réactionnel psorique).
  • Aurum mutiaticum : Il se prend chez des sujets pléthoriques avec éréthisme vasculaire hypertensif. Leur face est souvent vultueuse, sombre, leur teint cyanosé ou olivâtre. Irascibles parce qu’hypersensibles, ils manquent de confiance en eux et sont souvent anxieux, dépressifs, avec parfois des idées suicidaires. L’air frais et les applications froides améliorent ces sujets malgré leur frilosité.
  • Aurum iodatum correspond aux sujets maigres avec un état vasculaire plus scléreux.
  • Strontium carbonicum : Ce médicament est très près d’aurum. Il correspond aussi aux phénomènes de congestion céphalique avec augmentation de la tension artérielle systémique, tachycardie, angoisses précordiales puis bradycardie. Mais, tandis que les sujets justiciables d’aurum s’améliorent par la fraîcheur, les symptômes de strontium s’aggravent par le frais et s’améliorent par la chaleur.

Posologie : Ces médicaments de terrain seront pris en 9, 15 ou 30CH; d’une fois par semaine à une fois par jour suivant la réactivité du malade.

Céphalées ou migraines avec dystonie ou asthénie

Ces malades se présentent comme des anxieux, des neurodystoniques, en général psychasthéniques. Ils sont hypersensibles en face des évènements de la vie, vite contrariés, facilement insomniaques; la céphalée ou la migraine est un des symptômes par lequel ils expriment leur mal-être.

Le traitement de la céphalée associée au surmenage intellectuel doit en général s’échelonner sur une quinzaine de jours. Mais s’il s’avère que les symptômes ne disparaissent pas totalement à l’issue des deux semaines, il sera possible de renouveler le traitement pour une meilleure efficacité. Si les symptômes liés au surmenage impliquent des troubles du comportement alimentaire, il conviendra de prendre 5 granules d’Anacardium orientale 9 CH deux fois par jour pendant quinze jours. Si le sujet éprouve des difficultés à se concentrer et à retenir ce qu’il apprend, il faudra plutôt prendre 5 granules de Kalium phosphoricum 15 CH deux fois par jour pendant quinze jours. En cas de céphalée récidivante, le traitement fera le plus souvent appel à des remèdes élaborés à partir de Calcarea phosphorica, de Phosphoricum acidum et de Silicea.

Médicaments symptomatiques :

  • Kalium phosphoricum : Ce médicament convient aux céphalées des écoliers, des étudiants, des gens intellectuellement surmenés, avec sensation de fatigue physique.
  • Phosphoricum acidum : Ce médicament se prend généralement chez des sujets jeunes, maigres, fatigués par une croissance trop rapide, une maladie aiguë débilitante, des chagrins importants, excès de travail ou de plaisirs. Ils représentent un grand épuisement nerveux avec mémoire très affaiblie, lenteur intellectuelle et incapacité de penser ou de réfléchir. Cela aboutit à une grande indifférence pour tout. Somnolent le jour, ce sujet ne dort pas la nuit. La céphalée s’accompagne de tête lourde, d’une impression de pression sur le vertex. Elle s’aggrave par le mouvement, par le bruit; elle s’améliore par le repos et la position couchée.
  • Zincum metallicum : Ce médicament convient aux sujets pâles, fatigués nerveusement, agitant continuellement les pieds et les jambes. Ils sont lent à comprendre, à penser, non par manque d’intelligence mais par fatigue cérébrale ou affaiblissement nerveux. Leurs céphalées s’aggravent par l’effort intellectuel. Ces sujets se plaignent facilement d’une baisse de l’acuité visuelle et présentent une intolérance particulière pour le vin et l’alcool.
  • Anacardium orientale : Ce médicament convient également aux céphalées des étudiants après surmenage intellectuel. La douleur les rend spécialement irritables et peut entraîner une impression de dédoublement de la personnalité.  La céphalée, comme tout leur comportement, s’améliore en mangeant.
  • Ignatia : C’est le médicament des hypersensibles, des hyperexcitables, dont les manifestations cliniques ont un caractère paradoxal, hystériforme. La céphalée peut être localisée, « comme un clou enfoncé dans la tête », mais elle peut aussi donner une sensation générale de tête lourde. Les symptômes sont provoqués ou aggravés par la moindre émotion ou contrainte, améliorés par la distraction. La céphalée est particulièrement déclenchée par la fumée de tabac du voisin alors que sa propre fumée est spécialement bien tolérée. Les troubles digestifs, l’intolérance à la nourriture sont plus fonction de l’ambiance psychique du repas que de la nourriture réelle.

Posologie : Tous ces médicaments sont prescrits en 9 ou 15CH, une à deux fois par jour.

Médicaments de fond :

  • Calcarea phosphorica : Ce médicament se prend chez les enfants ou les adolescents qui grandissent trop vite, qui sont trop maigres, inappétents, fatigables. C’est plus la croissance que les efforts intellectuels qui les fatigue. Ils se plaignent souvent de douleurs osseuses au niveau du dos ou des épiphyses. Les céphalées par elles-mêmes ne sont pas caractéristiques.
  • Silicea : C’est le médicament des individus faibles, déminéralisés, aux ongles cassants, tachés de blanc. Ils sont enclins aux suppurations. Hypersensibles au froid, ils transpirent facilement de la tête et des pieds. Ce sont des sujets nerveux, vifs, malgré leur faiblesse. Intelligents, ils sont timides, manquent de confiance en eux, craignent toujours de ne pas être à la hauteur de leur tâche et pourtant ils réussissent bien lorsqu’ils sont dans l’épreuve. Ils sont vite épuisés par l’effort intellectuel et présente net des céphalées chroniques débutant dans la nuque, remontant au vertex pour venir se fixer sur l’œil droit ou sur les deux yeux. Ces malades sont aggravés par les courants d’air et par l’effort intellectuel; ils sont améliorés en s’enveloppant chaudement la tête, en la serrant fortement ou par une miction abondante. La céphalée est parfois suivie de scotomes transitoires.

Posologie : Prescrire en 9, 15 ou 30CH, d’une fois par semaine à une fois par jour.

Céphalées ou migraines avec troubles hormonaux

Un certain nombre de migraines peut avoir une position fixe dans le cycle menstruel ou peut se déclencher par un déséquilibre hormonal. Ce type de céphalée étant associé au syndrome prémenstruel, il conviendra de prendre des remèdes indiqués en cas de troubles gynécologiques. Si la céphalée précède la menstruation et qu’elle est accompagnée d’une sensation de gonflement au niveau de la boîte crânienne, il faudra alors prendre 5 granules de Bovista gigantea trois fois par jour, jusqu’à ce que la douleur disparaisse enfin. Si le mal de tête est accompagné d’une tension mammaire, il conviendra de prendre plutôt 5 granules d’Asterias rubens 5 CH jusqu’à ce que la douleur et la sensation d’inconfort s’estompent de manière significative. Si la céphalée disparaît en général dès le début de la menstruation, il est recommandé de prendre 5 granules de Lachesis mutus 9 CH trois fois par jour pendant toute la durée de la crise. Enfin, si la céphalée survient au moment des règles, il sera alors nécessaire de prendre 5 granules d’Actaea racemosa 9 CH toutes les heures afin de soulager efficacement la douleur.

Médicaments symptomatiques :

  • Cyclamen : Ce médicament est le choix à prendre dans les céphalées et migraines cataméniales. Les céphalées s’accompagnent ou précèdent des troubles visuels et des vertiges avec souvent dysménorrhée membraneuse associée. Elles sont maximales pendant les règles, aggravées en plein air et par le café.
  • Actaea racemosa : Ce médicament sera utilisé lorsque la céphalée est proportionnelle au flux menstruel; il existe une dysménorrhée concomitante.

Posologie : Ces 2 médicaments seront pris en 7 ou 9CH, une fois par jour, du 15ème jour du cycle jusqu’à la fin des règles.

Médicaments de fond : Pulsatilla :

Ce médicament se choisi devant des céphalées congestives, battantes, aggravées par la chaleur, améliorées par l’air frais, survenant chez des femmes aux règles peu abondantes et espacées. Elles présentent par ailleurs le type sensible caractéristique du médicament.

Posologie : Prendre en 9 ou 15CH d’une fois par semaine à une fois par jour.

Lachesis : La grande modalité de ce médicament est l’amélioration par les écoulements ou par les règles. Il faudra savoir y penser non seulement si les céphalées sont prémenstruelles et améliorées par l’écoulement, mais aussi si les céphalées apparaissent pendant les règles quand le flux est moins abondant que lors d’autres cycles, ou quand le flux devient moins abondant, à la fin des règles. En cas de céphalées prémenstruelles améliorées par les règles, prendre par exemple une dose de Lachesis 9CH le 19ème jour du cycle, une autre de 15CH le 20ème jour, et enfin, une dose de Lachesis 30CH le 21ème jour.

Posologie : Pour les céphalées qui apparaissent au cours des règles par insuffisance de flux, prendre 5 granules en 9 ou 15CH, une ou deux fois par jour, chaque jour pendant les règles.

Folliculinum : Ce médicament se prend quand les céphalées sont contemporaines d’un syndrome hyperfolliculinique.

Posologie : Prendre alors une dose en 30CH le 7ème ou le 8ème jour du cycle.

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