Originaire des terres Australes, l’eucalyptus va donner naissance à de nombreuses espèces, dont certaines, très intéressantes, seront ainsi exploitées dans le domaine médicinal. Le terme Eucalyptus provient du grec « eu » et « kaluptos » qui signifient respectivement « bien » et « couvert », probablement en référence à ses étamines parfaitement fermées par un opercule.
Dénomination latine :
- Eucalyptus dives
Famille botanique :
- Myrtaceae
Organe producteur :
- Feuilles, huile essentielle de feuilles
Un peu d’histoire
Découvert au XVIIIe siècle en Tasmanie, il est cependant utilisé par les indigènes depuis la nuit des temps pour assainir et protéger l’organisme, d’où son nom vernaculaire de « l’arbre à fièvre ». Cet arbre était en effet réputé dans le traitement des affections pulmonaires et la gomme rouge qui exsude du tronc servait entre autres contre la diarrhée.
Les anciens faisaient par ailleurs brûler les feuilles d’eucalyptus afin de désinfecter les lieux et prévenir les épidémies. Ils traitaient également les plaies en les recouvrant de feuilles fraîches. Des morceaux de bois sont en outre mis dans des récipients pour désinfecter l’eau de boisson.
Le chémotype de l’eucalyptus mentholé est par ailleurs le pipéritone, donnant à ce dernier une saveur ainsi qu’un arôme de menthe poivrée.
L’huile essentielle, quant à elle, a été produite à partir de 1860, elle servait alors en Angleterre à désinfecter les instruments chirurgicaux.
Il existe une grande variété d’eucalyptus, près de 600 répertoriés. Les différentes variétés d’Eucalyptus peuvent servir de bois de chauffage, pour la construction, la production de gommes et de miel.
Originaire d’Australie, l’Eucalyptus fait partie de la famille des Myrtaceae. Que l’on soit adepte d’huiles essentielles ou non, on entend forcément parler d’Eucalyptus une fois dans sa vie. Pour la petite histoire, son arbre a été découvert en XVIIIeme siècle en Tasmanie. Son nom provient du grec “eu” qui signifie bien et “kaluptos” signifiant couvert, dû à ses étamines parfaitement fermées par un opercule. Comme pour la plupart des végétaux, le genre Eucalyptus va donner de nombreuses espèces, dont certaines très intéressantes puisqu’elles vont produire des huiles essentielles aux propriétés bienfaisantes pour nos différents maux.
L’eucalyptus mentholé est de croissance rapide et atteint des dimensions considérables, les très nombreuses espèces d’eucalyptus sont originaires d’Australie. Elles sont aujourd’hui mondialement cultivées dans les régions subtropicales, notamment pour assécher les zones marécageuses, et se sont acclimatées à la région méditerranéenne.
Connus notamment parce qu’ils composent la nourriture des koalas, les eucalyptus sont aussi utilisés par les indigènes depuis la nuit des temps pour assainir et protéger l’organisme contre les maladies contagieuses de l’hiver, d’où son nom vernaculaire de l’ « arbre à fièvre » (un nom vernaculaire est le nom usuel utilisé dans le pays d’origine de la plante ou l’animal. Il s’oppose au nom botanique utilisé à travers le monde).
En herboristerie traditionnelle et aromathérapie seulement quelques espèces d’eucalyptus sont utilisées.
Attention, il est important de ne pas confondre les différents eucalyptus car ils ont des propriétés et des usages qui varient en fonction de l’espèce botanique, leur origine et leur chémotype.
Le chémotype pipéritone a une saveur et un arôme de menthe poivrée. Il est distillé pour obtenir la pipéritone, qui est utilisée dans la production de menthol synthétique. Les feuilles sont également utilisées comme condiment colonial, en particulier en combinaison avec Camellia sinensis.
Dans les années 1980, les espèces d’Eucalyptus, les hybrides et les clones sont cultivés commercialement en Afrique du Sud pour la production de pâte et de papier et de divers autres produits de la forêt. Il a peu à peu évolué vers une production d’huiles essentielles.
Les anciens faisaient brûler les feuilles d’eucalyptus pour désinfecter les lieux et prévenir les épidémies.
Quelles sont les propriétés pharmacologiques de l’huile essentielle d’Eucalyptus mentholé ?
Propriétés antimicrobiennes :
L’huile essentielle d’eucalyptus mentholé est anti-infectieuse vis-à-vis de bactéries Gram positif (Staphylococcus aureus) ainsi que de Gram négatif (Pseudomonas aeruginosa) souvent responsables de maladies nosocomiales. Elle réduit également la résistance de souches d’entérobactéries à la nitrofurantoïne et augmente de fait l’activité bactéricide de la nitrofurantoïne.
Propriété insecticide :
L’eucalyptus mentholé éloigne les moustiques et possède en outre une action acaricide (Tetranychus urticae, un ravageur des cultures).
Propriété anti-inflammatoire :
Cet eucalyptus est anti catarrhale et cortison-like par stimulation de l’axe hypophyso-corticosurrénalien, ce qui en fait une huile intéressante dans les états inflammatoires prolongés.
Autres propriétés :
- Fortement mucolytique
- Lipolytique sur cellulite
- Antioxydante
L’huile essentielle d’Eucalyptus mentholé requiert-elle des précautions d’emploi ?
- Contre-indiquée chez la femme enceinte ou allaitante
- Pas d’usage prolongé
- Sensibilisation de type allergique possible
- Éviter en association avec la cortisone, risque d’interaction médicamenteuse
- Ne pas utiliser sur une période prolongée, au risque de mettre au repos l’axe hypophyso-surrénalien et de subir une insuffisance surrénalienne aiguë à l’arrêt de la prise de l’huile essentielle
- Éviter d’appliquer l’huile essentielle le soir (ou avant toute période de repos)
- Déconseillée chez les personnes souffrant d’ostéoporose, en raison du risque de décalcification inhérent
- Dermocaustique à l’état pur, dilution requise
- Ne pas diffuser, ni inhaler, ni mettre dans le bain
- Ne pas avaler !
- Pas d’usage interne
- Usage cutané seul préconisé
- Prudence chez les personnes atteintes de maladies auto-immunes, épileptiques, asthmatiques, âgées ou atteintes de parkinson, ainsi qu’aux personnes neurosensibles
- Risque de neurotoxicité pouvant ainsi induire des crises épileptiques à hautes doses
- Réservée à l’adulte
- Interactions médicamenteuses avec les huiles essentielles contenant des sesquiterpènes à plus de 10 %
- Interdite aux animaux
Sources bibliographiques médicales et essais cliniques :
- Hyun Sik Roh, Byung Ho Lee, Chung Gyoo Park, Acaricidal and repellent effects of myrtacean essential oils and their major constituents against Tetranychus urticae (Tetranychidae), Journal of Asia-Pacific Entomology, 2013
- Gilles Martin, Zhao Jian, An Min, Agboola Samson. (2010). Chemical composition and antimicrobial properties of essential oils of three Australian Eucalyptus species. Food Chemistry, 2009