Chikungunya, comment contrer les moustiques tigres avec l’aromathérapie ?

Le chikungunya, transmis par les moustiques, provoque fièvre, douleurs articulaires et éruptions cutanées. L’aromathérapie offre un soulagement complémentaire pour cette maladie. Cet article examine l’efficacité de l’aromathérapie dans la gestion des symptômes du chikungunya. Nous étudierons les huiles essentielles les plus aptes à réduire la douleur et l’inflammation. Nous aborderons également leur sécurité d’utilisation et leurs bienfaits thérapeutiques. L’objectif est de présenter une utilisation éclairée de l’aromathérapie pour traiter les symptômes du chikungunya, appuyée par la recherche scientifique et des pratiques validées.

Chikungunya, qu’est ce que c’est ?

En swahili, « chik » signifie « marcher courbé », illustrant la posture adoptée par les personnes qui sont atteintes du Chikungunya. En effet, après une période d’incubation de deux à dix jours, une forte fièvre apparaît, accompagnée d’importantes douleurs musculaires et articulaires localisées surtout aux articulations (poignets, chevilles, phalanges.). Des maux de tête, des éruptions cutanées peuvent apparaître, et parfois des saignements des gencives ou du nez sont présents. La maladie du Chikungunya évolue en quelques jours vers la disparition de la fièvre et des manifestations cutanées, mais les douleurs articulaires peuvent s’étendre sur plusieurs semaines.

Quelle est cette maladie ?

Le chikungunya est une infection virale transmise par les moustiques Aedes, notamment le moustique tigre, caractérisée par de la fièvre et des douleurs articulaires aiguës. Parmi les autres symptômes, on trouve des myalgies, des céphalées, de la nausée, de la fatigue et des éruptions cutanées. Les douleurs articulaires, particulièrement handicapantes, peuvent persister. Des confusions diagnostiques avec la dengue sont possibles dans les régions où cette dernière est endémique. Le traitement est principalement symptomatique, aucune thérapie spécifique n’existant pour cette maladie.

Le chikungunya se trouve en Afrique, en Asie, et dans le sous-continent indien. Il s’est répandu en Europe et en Amérique. La première transmission en Europe a eu lieu en Italie en 2007, suivie de flambées en France et en Croatie. Le virus, un arbovirus, se transmet par les moustiques femelles Aedes aegypti et Aedes albopictus. Ces moustiques transmettent aussi d’autres arbovirus, tels que la dengue, la fièvre jaune et le virus Zika. Le terme « chikungunya » provient de la langue Makondée et décrit la posture courbée des personnes affectées par les douleurs articulaires.

Après une incubation de 2 à 10 jours, l’infection se manifeste par des douleurs articulaires invalidantes, des maux de tête, de la fièvre, des douleurs musculaires, des éruptions cutanées, une inflammation des ganglions lymphatiques, et parfois une conjonctivite. Des patients, principalement en Asie, ont rapporté des saignements des gencives ou du nez. Des cas graves, comme des méningo-encéphalites, ont surtout touché les personnes âgées, immunodéprimées, et les nouveau-nés infectés in utero.

La prévention repose sur la protection individuelle contre les piqûres de moustiques et la limitation de leur reproduction. Bien qu’il n’y ait pas de traitement spécifique ou de vaccin, la gestion des symptômes reste primordiale.

Mode de transmission

Le chikungunya, transmis par les moustiques Aedes aegypti et Aedes albopictus, également vecteurs de la dengue et du Zika, se propage quand un moustique sain pique une personne infectée, ingérant ainsi le virus. Après une phase de multiplication, ce virus peut être transmis à d’autres humains. Concernant la contagiosité, les personnes infectées peuvent transmettre le virus aux moustiques de 1 à 2 jours avant l’apparition des symptômes et jusqu’à 7 jours après. Par ailleurs, il existe un risque de transmission par transfusion sanguine. Généralement, une infection antérieure confère une immunité à long terme.

En ce qui concerne la transmission verticale, le virus peut être transmis de la mère à l’enfant pendant l’accouchement, ce qui peut avoir des conséquences graves pour le nouveau-né. Cela souligne l’importance d’intensifier la lutte anti-moustique avant l’accouchement pour prévenir l’infection de la mère.

Seules les femelles moustiques, nécessitant du sang pour le développement de leurs œufs, sont vecteurs du virus. Le chikungunya appartient à la famille des Togaviridae et présente deux types génétiques, l’un en Afrique occidentale et l’autre en Afrique orientale et du sud. D’ailleurs, les mutations génétiques peuvent influencer la capacité infectieuse des moustiques.

Du point de vue structural, le virus du chikungunya, mesurant 70 nanomètres, se caractérise par une capside et une enveloppe. Sa polymérase, sujette à des erreurs, entraîne des mutations fréquentes. Bien que certains traitements, tels que la chloroquine et la ribavirine, aient un effet limité, ils représentent des options thérapeutiques.

Enfin, la transmission in utero du chikungunya peut causer des lésions neurologiques graves chez le fœtus. Les moustiques deviennent vecteurs après s’être nourris du sang d’une personne infectée. Une prévention efficace implique donc non seulement une protection contre les piqûres mais aussi l’élimination proactive des gîtes larvaires, une stratégie plus efficace que le ciblage des moustiques adultes.

Prévention, diagnostic et traitement

Les Agences Régionales de Santé (ARS), en collaboration avec les conseils généraux et les communes, mènent des actions d’information et de communication pour prévenir et gérer le chikungunya. Du 1er mai au 30 novembre, elles intensifient la surveillance des cas humains dans les départements où sévit le moustique Aedes albopictus. Les voyageurs revenant de zones endémiques et présentant des symptômes doivent se signaler à l’ARS pour une confirmation biologique. Aux cas suspects, on conseille de se protéger des piqûres de moustiques et de rester à domicile pour éviter la transmission.

La gestion médicale se limite à un traitement symptomatique, incluant des antalgiques et des anti-inflammatoires, sans prévenir les formes chroniques de la maladie. La prévention repose sur la lutte individuelle et collective contre les moustiques. Les individus doivent limiter leur exposition aux piqûres par des vêtements longs, des répulsifs cutanés, et l’utilisation d’insecticides sur les vêtements et les moustiquaires. Collectivement, des mesures incluent l’épandage d’insecticides et l’élimination des gîtes larvaires.

Le virus peut être détecté par des tests RT-PCR dans des échantillons sanguins durant la première semaine de la maladie, et des tests sérologiques pour les anticorps peuvent être utilisés après cette période. Actuellement, il n’existe pas de vaccin homologué contre le virus.

La meilleure protection est la prévention des piqûres de moustiques. Les patients suspects doivent éviter de se faire piquer durant la première semaine de la maladie pour ne pas transmettre le virus. La lutte contre les moustiques implique la réduction des sites de reproduction et l’utilisation d’insecticides. Durant les flambées, il convient de porter des vêtements couvrants, d’utiliser des moustiquaires imprégnées d’insecticide et des répulsifs à base de DEET, d’IR3535 ou d’icaridine. Les voyageurs en zones à risque doivent adopter ces mêmes précautions et vérifier que leurs logements disposent de moustiquaires.

Quelle est l’épidémiologie du chikungunya ?

L’épidémiologie du chikungunya, une affection transmise par les moustiques Aedes, a évolué depuis sa première identification en Tanzanie en 1952. Cette maladie, marquée par la fièvre et des douleurs articulaires, s’est propagée en Afrique, en Asie, et plus récemment en Europe et en Amérique. Cet article examine les changements de sa distribution géographique, les mécanismes de transmission, et les facteurs influençant la prolifération des vecteurs, essentiels à l’élaboration des stratégies de prévention et de contrôle.

Dans le monde

En 2005, La Réunion a été frappée par une épidémie de chikungunya, marquant le début d’une propagation internationale. En 2007, l’Europe, notamment l’Italie, a enregistré ses premiers cas, liés aux voyages touristiques. Actuellement, 18 départements en France sont sous surveillance accrue pour la présence du moustique tigre, vecteur de cette maladie. Bien que les cas autochtones en France soient rares, une attention particulière est accordée aux personnes immunodéprimées ou âgées.

Le chikungunya, identifié pour la première fois en Tanzanie en 1952, a longtemps circulé en Afrique et en Asie, notamment en Inde avec environ 2 millions de cas depuis 2006. En 2007, une épidémie a touché l’Italie, et en 2010 et 2014, des cas autochtones ont été signalés en France. La Nouvelle-Calédonie en 2011, les Antilles en 2013 et la Polynésie française en 2014 ont également été affectées.

En Europe, les autorités surveillent activement le risque de propagation du chikungunya par Aedes albopictus. Depuis 2006, elles ont mis en place des systèmes de surveillance et de déclaration obligatoire des cas.

En Afrique, le virus est maintenu dans un cycle forestier impliquant des primates et des moustiques sylvatiques. En Asie, il est principalement urbain, impliquant Aedes aegypti et Aedes albopictus. Les épidémies sont fréquentes dans ces régions, notamment en Inde.

Dans l’Océan Indien, l’épidémie de 2005 aux Comores s’est étendue à La Réunion et Madagascar, impactant significativement la population.

En Amérique, l’épidémie a débuté en 2013 aux Antilles, se propageant rapidement sur le continent. La Guyane française avait déjà enregistré des cas en 2006. Le chikungunya, devenu plus fréquent et étendu depuis 2004, est présent dans plus de 110 pays, avec des flambées urbaines signalées en Thaïlande et en Inde depuis les années 1960 et 1970. Les régions abritant Aedes aegypti ou Aedes albopictus connaissent désormais une transmission locale.

En France

Depuis 2006, un plan de lutte contre la dissémination du chikungunya est en vigueur en France métropolitaine, combinant une surveillance des moustiques et des cas d’infection, coordonnée par Santé publique France. Ce dispositif s’articule autour de plusieurs axes :

  • Déclaration obligatoire à l’Agence régionale de santé (ARS) pour tout cas confirmé de chikungunya.
  • Contribution d’un réseau de laboratoires volontaires à la réalisation des diagnostics, dont les résultats sont transmis à Santé publique France.
  • Mise en place d’une surveillance accrue dans les départements où le moustique vecteur est actif (du 1er mai au 30 novembre), incluant la notification rapide à l’ARS des cas suspects importés (personnes revenant d’une zone à risque depuis moins de 15 jours), un diagnostic rapide et l’activation de mesures de lutte anti-vectorielle ciblées autour de ces cas. En 2021, 58 départements étaient concernés selon Santé Publique France.

Dans les départements d’Outre-mer, des mesures similaires sont appliquées depuis 2006, sous la supervision des Agences régionales de santé et des Cellules interrégionales d’épidémiologie (Cire).

Que dit l’OMS ?

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) soutient les pays dans la surveillance et la lutte contre les arbovirus via l’Initiative mondiale de lutte contre les arbovirus. Concernant le chikungunya, l’OMS intervient en :

  1. Aidant les pays à confirmer les épidémies grâce à son réseau de laboratoires collaborateurs.
  2. Fournissant un soutien technique et des directives pour une gestion efficace des flambées de maladies transmises par les moustiques.
  3. Évaluant les efforts pour développer de nouveaux outils, y compris des insecticides et des méthodes d’application.
  4. Élaborant des stratégies, politiques et plans de gestion des flambées basés sur des données probantes.
  5. Offrant un soutien technique pour une prise en charge optimale des cas et une gestion efficace des épidémies.
  6. Aidant les pays à améliorer leurs systèmes de notification des cas.
  7. Organisant des formations sur la prise en charge clinique, le diagnostic et la lutte antivectorielle en collaboration avec ses centres régionaux.
  8. Publiant des directives et des manuels pour les États membres sur la surveillance épidémiologique, l’analyse en laboratoire, la prise en charge clinique et la lutte antivectorielle.
  9. Promouvant des approches multidisciplinaires intégrées pour la gestion des arboviroses.

L’OMS encourage également les pays à développer et maintenir les capacités nécessaires pour détecter et confirmer les cas, gérer les patients et mettre en œuvre des stratégies de communication pour réduire la présence des moustiques vecteurs.

Où en est la recherche ?

Bien qu’il n’existe pas encore de traitement spécifique, les connaissances sur le virus progressent. Les épidémies de chikungunya à La Réunion et aux Antilles ont activé des recherches épidémiologiques et cliniques. Ces études ont permis de mieux comprendre la maladie, ses conséquences à long terme et les risques de transmission de la mère à l’enfant.

Le programme DAG2, avec le soutien d’Aviesan, a recueilli des échantillons biologiques en Martinique, Guadeloupe et Guyane. Il a créé une cohorte couvrant des arboviroses telles que le Zika et la Dengue. L’étude CHIKHITA a observé des adultes pendant la phase aiguë du chikungunya et sur trois ans. Cependant, la diminution des cas a restreint la finalisation de cette étude.

Des recherches ont identifié des cibles thérapeutiques potentielles, notamment la protéine FHL1, essentielle à l’entrée du virus dans les cellules humaines et de la souris. Bloquer FHL1 pourrait inhiber l’infection.

Le développement d’un vaccin progresse également. Le candidat vaccin CHIKV VLP, développé par le NIH américain, utilise des particules pseudo-virales pour induire une réponse immunitaire, sans risque de réplication virale. Après une phase 2 clinique réussie, son efficacité en conditions épidémiques reste à évaluer.

Les recherches montrent que les cellules dendritiques plasmacytoïdes (pDC) jouent un rôle crucial dans la réponse immunitaire contre le chikungunya et la dengue. Bien qu’en minorité, elles produisent rapidement des interférons de type I, qui bloquent la réplication virale et mobilisent d’autres cellules immunitaires.

Le traitement du chikungunya se concentre sur la gestion des symptômes. Il inclut des antalgiques, des anti-inflammatoires non stéroïdiens, des corticoïdes et parfois du méthotrexate ou des anti-TNF alpha pour les formes chroniques. Le vaccin VLA1553 de Valneva SE, commercialisé sous le nom d’Ixchiq, a été autorisé par la FDA en 2023. Il constitue le premier vaccin contre le chikungunya pour les adultes à risque.

Comment se prévenir du moustique tigre ?

Alors que faire ? Pour le chikungunya, comme pour le paludisme, prévenir les piqûres est le traitement le plus efficace. Adoptez des mesures simples : portez des vêtements couvrants, utilisez des répulsifs naturels, installez des moustiquaires, et évitez les eaux stagnantes. Si vous voyagez dans une zone considérée à risque, vous pouvez adopter un traitement préventif à base d’huiles essentielles, en plus des mesures de protection appropriées :

Quelques huiles essentielles anti-moustiques

H.E Eucalyptus citronné

L’eucalyptus citronné est insecticide. L’huile essentielle d’eucalyptus citronné est efficace contre les larves de moustique vecteur de la dengue et chikungunya et les acariens. Sa forte odeur, fraîche et citronnée, repousse les moustiques grâce aux molécules de citronellal et citronellol. En cas de piqûre, cette substance soulage rapidement grâce à ses propriétés antalgiques et anti-inflammatoires marquées. C’est un repellent en médecine vétérinaire.

L’huile essentielle d’Eucalyptus citronnée se distingue par ses fortes propriétés anti-inflammatoires et anti-rhumatismales. Le citronellal, un aldéhyde monoterpénique, constitue plus de 60% de sa composition et en est la principale cause. Elle agit aussi comme un répulsif efficace, dû à son contenu en citronellol, actif contre divers insectes. Cette huile essentielle possède aussi des propriétés insecticides, notamment efficaces contre les larves de moustiques du genre Aedes aegypti. Sa forte activité anti-inflammatoire la rend également utile pour soulager les piqûres de moustiques.

H.E Litsée citronnée

La litsée éloigne les moustiques des genres Aedes, Anopheles, Culex. La Litsée citronnée, connue aussi sous le nom de Verveine exotique, se distingue par son odeur citronnée résultant d’une haute concentration en citrals (isomères géranial et néral), qui constituent jusqu’à 75% de la composition de son huile essentielle. Cette plante est un choix privilégié pour son double rôle d’insectifuge et d’insecticide, particulièrement efficace contre les moustiques du genre Aedes.

H.E Ylang-ylang

L’ylang-ylang possède un effet répellent puissant vis-à-vis de moustiques, en particulier vecteur de la dengue (Aedes aegypti), par contre, l’action insecticide et ovicide (destruction des œufs) est faible sur le vecteur de la dengue, de la malaria et de culex.

H.E Citronnelle de Ceylan

La citronnelle est insectifuge contre les moustiques. Le géraniol associé au citronnellol est un répellent actif pendant deux à quatre heures. Elle est répulsive des moustiques et des guêpes (en prévention) et curative des piqûres de moustiques.

L’huile essentielle de Citronnelle de Ceylan appartient au genre botanique Cymbopogon spp. Elle se compose de manière similaire à la Citronnelle de Java. Une recherche japonaise révèle son activité antifongique et identifie plusieurs composés. On y trouve le geraniol (35.7%), le trans-citral (22.7%), le cis-citral (14.2%), l’acétate de géranyle (9.7%), le citronellal (5.8%) et le citronellol (4.6%). La Citronnelle de Ceylan se distingue par sa faible teneur en citronellal. En effet, elle renferme environ 5%, contre 32% pour la Citronnelle de Java.

H.E d’Armoise blanche

L’armoise blanche est répulsive vis-à-vis d’insectes, en particulier Aedes albopictus (qui peut transmettre la dengue ou le chikungunya).

H.E de géranium rosat

L’huile essentielle de Géranium rosat, aussi appelée Géranium d’Égypte, combat efficacement les moustiques. Le géraniol, présent à environ 10%, et le citronellol, jusqu’à 36%, lui donnent ses propriétés répulsives. Ces composants la rendent efficace contre les moustiques et divers autres insectes.

Quels traitements naturels contre le Chikungunya ?

Si le moustique tigre déjoue votre vigilance et que le diagnostic de chikungunya se pose, vous pouvez utiliser les huiles essentielles pour favoriser le processus de guérison et stimuler votre immunité :

Préparation pour frictions locales :

  • Ravintsara (Cinnamomum Camphora)                       5 ml
  • Lemongrass (Cymbopogon citratus)                            3 ml
  • Palmarosa (Cymbopogon martinii var. motia)          3 ml
  • Giroflier (Eugenia caryophyllus)                                   1 ml
  • Katrafay (Cedrelopsis grevei)                                         2 ml
  • Huile Végétale de noyaux d’abricot                              16 ml

25 gouttes du mélange sur le thorax et 25 gouttes sur le dos, 8 fois par jour pdt 48 h, puis 6 fois par jour pendant 48 h, puis 4 fois par jour pendant 3 jours.

Attention, doses réduites de moitié pour les enfants de 6 à 12 ans. De 3 à 6 ans, réduire le nombre de gouttes à 1/4. Même durée. Pas d’application sur les enfants de moins de 3 ans. Ne convient pas aux femmes enceintes ou allaitantes.

Autres remèdes naturels contre le chikungunya :

  • Un protocole homéopathique défini avec votre médecin afin d’agir sur les symptômes constitue un bon complément à ces conseils
  • En gemmothérapie, le cassis (Ribes Nigrum) pour son action anti-inflammatoire et stimulante générale, la vigne vierge (Ampelopsis veitchii) dont l’action est plus ciblée sur les articulations sont des remèdes à considérer

Mais, comme toujours en naturopathie, agir sur des symptômes doit rester la voie secondaire. Prioritairement, il s’agit de soutenir votre terrain et votre système immunitaire.

  • L’échinacée est une plante très efficace afin de stimuler le système immunitaire
  • Le gingembre est également un antiviral vis-à-vis du virus du chikungunya
  • Le chlorure de magnésium reste un remède particulièrement efficace pour doper votre système immunitaire. Ce remède joue un rôle clé dans le traitement du chikungunya. Il se prend en forte dose, soit un sachet dilué dans un litre d’eau, à consommer tout au long de la journée. Ce protocole s’applique pendant quelques jours comme plan d’attaque initial. Malgré les controverses et la critique des autorités, de nombreux témoignages confirment ses bienfaits pratiques.

Sources

  • https://www.pasteur.fr/fr/centre-medical/fiches-maladies/chikungunya#rmission-et-squelles
  • https://pasteur-lille.fr/centre-prevention-sante-longevite/vaccins-et-voyages/chikungunya/
  • https://sante.gouv.fr/soins-et-maladies/maladies/maladies-infectieuses/article/chikungunya
  • https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/chikungunya
  • https://www.inserm.fr/actualite/dengue-et-chikungunya-cellules-minoritaires-cle-controle-infection/
  • https://fr.wikipedia.org/wiki/Chikungunya#Premier_vaccin_commercialis%C3%A9
  • https://www.msdmanuals.com/fr/professional/maladies-infectieuses/arbovirus-arenaviridae-et-filoviridae/chikungunya
  • https://www.occitanie.ars.sante.fr/dengue-chikungunya-et-zika
  • https://www.vidal.fr/sante/voyage/maladies-voyage/chikungunya.html

1 réflexion au sujet de « Chikungunya, comment contrer les moustiques tigres avec l’aromathérapie ? »

  1. Merci pour ces recettes très utiles ! Je ne pars pas en Afrique mais dans le sud il faut aussi se protéger des moustiques, surtout qu’en ce moment il y a le moustique tigre :s

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