Quel est le meilleur traitement pour la prostate ?

La prostate est une glande qui cause parfois des soucis aux hommes d’un certain âge. En effet, lorsqu’elle rencontre une affection, elle peut être source de différents désagréments. Parmi les gênes qu’elle cause, il y a notamment les troubles urinaires et érectiles. Il est vrai que cette situation fait peur, néanmoins, il ne faut pas la prendre comme une fatalité. Rassurez-vous, il existe des moyens de soulager ce mal. Ainsi, dans les paragraphes suivants, découvrez le meilleur traitement pour la prostate.

Un enjeu majeur de santé publique en France

Avant de plonger dans les détails du cancer de la prostate, il est important de comprendre l’ampleur de cette maladie en France. En 2023, le cancer de la prostate est estimé à être le cancer le plus fréquent chez l’homme avec 59 885 nouveaux cas. Cela représente une légère augmentation par rapport aux 59 800 cas enregistrés en 2018. Ce type de cancer constitue environ 25 % des cancers masculins, avec une incidence annuelle de 81 cas pour 100 000 hommes. Il est donc un problème de santé publique significatif en France.

Bien que le cancer de la prostate soit le plus fréquent chez l’homme, il n’est pas le plus meurtrier. Grâce aux progrès dans le dépistage et le traitement, de nombreux cas sont traités efficacement, souvent par une ablation complète de la prostate. Cette information est cruciale pour comprendre à la fois la prévalence et les perspectives de traitement de cette maladie.

Définition du cancer de la prostate

Le cancer de la prostate est un type de cancer qui se développe dans les cellules de la prostate, une glande de l’appareil reproducteur masculin située sous la vessie et devant le rectum. Cette glande, de la taille d’une noix de Grenoble chez les jeunes hommes, produit une partie du liquide qui forme le sperme. Avec l’âge, elle peut changer de taille et grossir chez les hommes âgés.

Ce cancer se caractérise par une tumeur maligne, formée de cellules cancéreuses capables d’envahir et de détruire les tissus avoisinants. Dans certains cas, il peut également se propager (métastases) à d’autres parties du corps. Le cancer de la prostate est le plus répandu chez les hommes, en particulier chez les plus âgés. Il existe des variations dans sa prévalence selon l’origine ethnique : les hommes noirs (d’ascendance africaine et caribéenne) sont plus touchés que les hommes blancs, tandis que les hommes d’origine asiatique sont moins affectés. Les femmes trans et les personnes non binaires assignées homme à la naissance peuvent également développer ce type de cancer.

Le cancer de la prostate se développe généralement lentement et peut souvent être enlevé complètement ou géré efficacement s’il est diagnostiqué à un stade précoce. Il est fréquent que les hommes âgés atteints de ce cancer décèdent d’autres causes. L’adénocarcinome représente le type le plus courant de cancer de la prostate, constituant environ 95 % de tous les cas.

Types de cancer de la prostate

L’adénocarcinome, le type le plus courant de cancer de la prostate, représente environ 95 % de tous les cas. Il se développe dans les cellules glandulaires de la prostate, qui produisent le liquide prostatique mêlé au sperme. Souvent, l’adénocarcinome se trouve en plusieurs endroits de la prostate, une condition connue sous le nom de cancer multifocal.

Outre l’adénocarcinome, il existe des types rares de tumeurs cancéreuses de la prostate, notamment :

  • Le carcinome urothélial, également appelé carcinome transitionnel.
  • Le sarcome.
  • Le carcinome à petites cellules.
  • Les tumeurs carcinoïdes.
  • Le carcinome épidermoïde.

Chacun de ces types rares présente des caractéristiques et des modes de traitement différents. Il est crucial de connaître la nature spécifique du cancer pour déterminer le traitement le plus adapté.

États précancéreux de la prostate

En plus des cancers de la prostate, il existe des états précancéreux qui peuvent augmenter le risque de développer un cancer. Ces états ne sont pas cancéreux en soi, mais ils peuvent évoluer en cancer si non traités ou surveillés :

  1. Néoplasie Intra-épithéliale de la Prostate (NIP) : Il s’agit d’une condition où des changements anormaux surviennent dans les cellules épithéliales qui tapissent les glandes de la prostate. La NIP peut être classée comme de bas grade ou de haut grade. Une NIP de haut grade augmente le risque de cancer de la prostate.
  2. Atrophie Inflammatoire Proliférative (AIP) : Ce terme désigne des zones de la prostate où les cellules sont plus petites que la normale et enflammées. Bien que l’AIP ne soit pas cancéreuse, des recherches suggèrent qu’il pourrait y avoir un lien entre l’AIP et la NIP de haut grade ou le cancer de la prostate.
  3. Petite Prolifération Acinaire Atypique (ASAP) : Cette condition est caractérisée par une croissance anormale des cellules glandulaires de la prostate. Bien que tous les hommes avec ASAP ne développent pas un cancer de la prostate, une surveillance accrue et des biopsies de suivi sont souvent recommandées.

La surveillance de ces états précancéreux est cruciale pour la prévention et la gestion précoce du cancer de la prostate.

La prostate et les affections qui la touchent

La prostate est une petite glande située sous la vessie chez les hommes. Elle produit une partie du liquide séminal, qui transporte le sperme pendant l’éjaculation. Malheureusement, la prostate peut être affectée par plusieurs affections qui peuvent causer des symptômes désagréables et altérer la qualité de vie. Ces affections incluent l’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP), le cancer de la prostate, l’inflammation de la prostate et les infections urinaires. Dans cette section, nous explorerons les différentes affections qui peuvent affecter la prostate, leurs symptômes, leurs causes et leurs traitements possibles.

L’hypertrophie de la prostate

L’hypertrophie bénigne de la prostate, également appelée adénome de la prostate, est une maladie courante chez les hommes âgés d’environ 50 ans. Elle se caractérise par une augmentation de la taille de la prostate, qui peut entraîner des symptômes tels que des douleurs lors de la miction, une envie fréquente d’uriner et une interruption ou une réduction de la force du jet d’urine. Bien que l’HBP ne soit pas un cancer de la prostate, elle peut causer une gêne importante et affecter la qualité de vie. Les traitements pour l’HBP incluent des médicaments, une chirurgie et des compléments alimentaires. Il est important de consulter un médecin pour déterminer le meilleur traitement pour chaque cas spécifique.

La prostatite

La prostatite est une inflammation de la prostate qui touche les hommes de tout âge. Elle est engendrée généralement par des bactéries intestinales de type Escherichia coli. Les symptômes sont des sensations de brûlures pendant la miction ainsi que des envies fréquentes d’uriner. Le sujet ressent également des douleurs au niveau du pénis et de l’urètre. Et tous ses signes s’accompagnent souvent d’une fièvre, de douleurs musculaires et d’un malaise général.

Le cancer de la prostate

Le cancer de la prostate est difficile à déceler au premier stade. En effet, il ne présente aucun symptôme jusqu’à ce que la tumeur enfle. Lorsque cela survient, les signes sont similaires à ceux des deux maladies citées auparavant. Ainsi, l’individu concerné rencontre des problèmes d’incontinence, des envies urgentes et fréquentes d’uriner, et des difficultés à uriner. Mais à part cela, il ressent également des douleurs lors de l’éjaculation et a des troubles érectiles. Des traces de sang peuvent même être découvertes dans son urine et dans son sperme.

Les traitements de la prostate

Lorsque les douleurs et les désagréments liés à la prostate s’amplifient et deviennent insupportables, les spécialistes conseillent la chirurgie. Mais avant d’en arriver là, il existe des produits et médicaments pour soulager les symptômes de cette maladie. Ils sont disponibles dans les pharmacies pour la grande majorité.

Les compléments alimentaires

En plus des traitements conventionnels, il est possible de prendre des compléments alimentaires pour soutenir la santé de la prostate. Ces suppléments contiennent souvent des ingrédients naturels et peuvent aider à réduire l’inflammation, améliorer la fonction urinaire et prévenir les dommages oxydatifs dans la prostate. Bien que ces compléments ne puissent pas guérir les problèmes de la prostate, ils peuvent être utilisés en complément des traitements conventionnels pour améliorer les résultats et réduire les effets secondaires. Voici quelques exemples de compléments alimentaires pour la prostate :

  1. Le palmier nain : également connu sous le nom de saw palmetto, le palmier nain est souvent utilisé pour traiter les symptômes de l’HBP. Des études ont montré que la prise de suppléments de palmier nain peut réduire les symptômes de l’HBP et améliorer le débit urinaire.
  2. Le zinc : le zinc est un minéral important pour la santé de la prostate. Des études ont montré que les hommes atteints de cancer de la prostate ont souvent des niveaux de zinc inférieurs à la normale. La prise de suppléments de zinc peut aider à maintenir des niveaux normaux de zinc dans le corps et à soutenir la santé de la prostate.
  3. Les oméga-3 : les acides gras oméga-3, présents dans les poissons gras comme le saumon, peuvent aider à réduire l’inflammation dans le corps et à améliorer la santé de la prostate. Des études ont montré que la consommation d’oméga-3 peut réduire le risque de cancer de la prostate.
  4. Les isoflavones : les isoflavones sont des composés végétaux qui se trouvent dans les aliments comme le soja et les haricots. Des études ont montré que les isoflavones peuvent aider à réduire les symptômes de l’HBP et à soutenir la santé de la prostate.

Il est important de discuter avec un médecin avant de commencer à prendre des compléments alimentaires pour la prostate, car certains suppléments peuvent interagir avec d’autres médicaments ou avoir des effets secondaires indésirables.

Alimentation et prostate

L’alimentation joue un rôle important dans la santé de la prostate. Certaines études ont montré que certains aliments peuvent aider à prévenir les problèmes de la prostate, tandis que d’autres peuvent augmenter le risque de maladies de la prostate. Voici quelques aliments à inclure ou à éviter pour maintenir une prostate en bonne santé :

Les aliments à inclure

  1. Les fruits et légumes : les fruits et légumes sont riches en antioxydants et en vitamines, qui peuvent aider à réduire l’inflammation et à protéger la prostate contre les dommages oxydatifs. Les légumes crucifères, comme le brocoli et le chou-fleur, sont particulièrement bénéfiques pour la santé de la prostate.
  2. Les graisses saines : les graisses saines, comme les acides gras oméga-3 présents dans les poissons gras, peuvent aider à réduire l’inflammation et à améliorer la santé de la prostate.
  3. Le thé vert : le thé vert contient des composés appelés catéchines, qui peuvent aider à réduire la croissance des cellules cancéreuses de la prostate.

Les aliments à éviter

  1. Les aliments transformés : les aliments transformés, riches en graisses saturées et en sucre, peuvent augmenter l’inflammation dans le corps et augmenter le risque de maladies de la prostate.
  2. Les viandes rouges : la consommation excessive de viandes rouges peut augmenter le risque de cancer de la prostate. Il est recommandé de limiter la consommation de viandes rouges et de privilégier les viandes maigres, comme le poulet et le poisson.
  3. Les produits laitiers : certains études ont montré que la consommation excessive de produits laitiers peut augmenter le risque de cancer de la prostate. Il est recommandé de limiter la consommation de produits laitiers et de privilégier les alternatives végétales, comme le lait d’amande ou de soja.

Voici un tableau récapitulatif sur l’alimentation recommandée en cas de cancer de la prostate, basé sur les informations de UCSF Health:

Catégorie Recommandations Notes
Régime Alimentaire Général Principalement à base de plantes, riche en fruits et légumes, haute teneur en fibres, faible en matières grasses, limité en sucres simples
Aliments à Base de Plantes Fruits et légumes, céréales complètes, haricots et légumineuses, autres sources de protéines végétales
Fruits et Légumes Contiennent des vitamines, des minéraux, des fibres et des phytochimiques anticancer Consommer au moins 28 portions par semaine réduit le risque de cancer de la prostate
Fibres Liées à la réduction des niveaux d’hormones impliquées dans la progression du cancer de la prostate Viser 25-35 grammes de fibres par jour
Régime Pauvre en Graisses Viser 20% des calories totales provenant des graisses, avec moins de 10% de graisses saturées
Sucres Simples Limiter la consommation de sucre simple Éviter les bonbons, les cookies, les gâteaux et les produits à base de farines raffinées
Liquides Boire beaucoup d’eau Nécessaire pour une alimentation riche en fibres
Restriction Calorique Modérée Réduire l’apport calorique peut diminuer le risque de divers cancers

Ces recommandations sont spécifiques au cancer de la prostate et peuvent varier pour d’autres types de cancer​​​​​​.

Le rôle de l’autophagie dans le cancer de la prostate

L’autophagie, un processus cellulaire complexe et adaptable, joue un rôle significatif dans le cancer de la prostate. Ce mécanisme, souvent décrit comme un phénomène de « dégradation de soi », permet aux cellules de faire face au stress métabolique, toxique, et même infectieux.

Autophagie et progression du cancer de la prostate

Bien que l’autophagie soit généralement considérée comme bénéfique, elle peut aussi améliorer l’utilisation des nutriments et favoriser les caractéristiques de croissance des cellules cancéreuses. Dans les cancers avancés de la prostate, des données précliniques suggèrent que l’autophagie facilite à la fois la progression de la maladie et la résistance thérapeutique. Des thérapies courantes telles que la privation androgénique, la chimiothérapie à base de taxane, l’inhibition ciblée des kinases, et la restriction en nutriments peuvent toutes induire une détresse cellulaire significative et, par conséquent, l’autophagie​​. (11)

Autophagie, apoptose et progression de la maladie

Dans le cancer de la prostate, l’autophagie joue un rôle pivot dans la régulation de l’apoptose et de la progression de la maladie. Plusieurs voies moléculaires sont impliquées, notamment PI3K/AKT/mTOR. Cependant, en fonction du contexte cellulaire, l’autophagie peut avoir un rôle soit néfaste, soit protecteur dans le cancer de la prostate. Des études actuelles ont étudié comment l’autophagie interagit au sein de ces interactions complexes, notamment pour mieux comprendre la réponse thérapeutique et la résistance à la chimiothérapie du cancer de la prostate​​. (13)

Ciblage de l’autophagie dans les traitements du cancer de la prostate

L’attention s’est récemment portée sur le rôle de l’autophagie dans le cancer et comment sa modulation offre une thérapie anticancéreuse efficace. Il est démontré que l’autophagie peut promouvoir ou inhiber la prolifération et la survie des cellules cancéreuses de la prostate. En outre, la métastase des cellules cancéreuses de la prostate est affectée (via induction et inhibition) par l’autophagie. L’autophagie peut affecter la réponse des cellules cancéreuses de la prostate à des thérapies telles que la chimiothérapie et la radiothérapie, étant donné l’association étroite entre l’autophagie et l’apoptose. De plus en plus de preuves ont démontré que des médiateurs en amont tels que AMPK, des ARN non codants, KLF5, MTOR et d’autres régulent l’autophagie dans le cancer de la prostate​​. (14)

Inhibition de l’autophagie et thérapie hormonale

Une évaluation critique des études examinées suggère que l’inhibition de l’autophagie combinée à une thérapie de privation androgénique est une approche prometteuse pour le traitement du cancer de la prostate. Les effets régulateurs des androgènes sur l’autophagie des cellules cancéreuses de la prostate sont particulièrement discutés afin de souligner les effets de la modulation de l’autophagie pendant la privation androgénique​​. (11)

Les alphabloquants (alfuzosine, doxazosine, tamsulosine, térazosine…)

Les alphabloquants (alfuzosine, doxazosine, tamsulosine, térazosine…) sont des médicaments couramment utilisés pour traiter l’hypertrophie bénigne de la prostate. Ils agissent en relaxant les muscles de la vessie, de l’urètre et de la prostate, ce qui facilite l’écoulement de l’urine et soulage les symptômes de l’HBP. Ils peuvent être pris seuls ou en combinaison avec d’autres médicaments pour améliorer l’efficacité du traitement.

Les inhibiteurs de la 5-alpha réductase, tels que le tastéride ou le finastéride, sont également utilisés pour traiter l’HBP. Ces médicaments agissent en bloquant la production d’une hormone appelée dihydrotestostérone, qui stimule la croissance de la prostate. En bloquant cette hormone, les inhibiteurs de la 5-alpha réductase peuvent réduire la taille de la prostate et soulager les symptômes de l’HBP. Cependant, ils peuvent prendre plusieurs mois avant de montrer des résultats significatifs et peuvent causer des effets secondaires tels que des problèmes sexuels. Il est important de discuter avec un médecin pour savoir si ces médicaments conviennent à votre cas spécifique.

Avancées récentes dans le traitement du cancer de la prostate

Cette section présente les dernières découvertes et innovations dans le traitement du cancer de la prostate, offrant un aperçu des thérapies pharmacologiques, des techniques de diagnostic avancées, et des stratégies thérapeutiques émergentes qui transforment la prise en charge de cette maladie.

Traitements pharmacologiques innovants

Les traitements actuels standards pour le cancer de la prostate incluent la thérapie de privation androgénique (ADT) en combinaison avec des agents ciblant le récepteur androgène (ARTAs) ou la chimiothérapie par docétaxel. Pour les patients prétraités, de nouvelles options thérapeutiques telles que le cabazitaxel, l’olaparib et le rucaparib pour les mutations BRCA, le Radium-223 pour les métastases osseuses symptomatiques, le sipuleucel T et le 177 LuPSMA-617 sont disponibles, élargissant le spectre de traitements efficaces contre diverses manifestations de la maladie​​. (8)

Nouvelles options de traitement

Des chercheurs de Cedars-Sinai Cancer ont identifié deux nouvelles options de traitement pour les hommes atteints d’un cancer récurrent de la prostate. Ces traitements ont montré une efficacité supérieure au traitement standard actuel, prolongeant la survie sans progression de la maladie tout en préservant la qualité de vie. Ces découvertes, si approuvées par la Food and Drug Administration, pourraient transformer les pratiques actuelles de traitement du cancer de la prostate​​. (9)

Utilisation de nanoparticules

Les nanoparticules sont explorées comme un moyen novateur de cibler et de délivrer des médicaments spécifiquement aux cellules cancéreuses de la prostate. Cette approche pourrait améliorer l’efficacité du traitement tout en réduisant les effets secondaires, offrant ainsi une nouvelle stratégie prometteuse dans la lutte contre le cancer de la prostate​​. (10)

Amélioration des biopsies

Traditionnellement, le diagnostic du cancer de la prostate se fait par biopsie systématique, avec des aiguilles insérées sous guidage échographique transrectal. Cependant, cette méthode peut manquer des cancers de haut grade ou identifier des cancers de bas grade qui ne nécessitent pas de traitement immédiat. Pour pallier ces limites, les scientifiques du NCI ont développé une procédure combinant l’imagerie par résonance magnétique (IRM) et l’échographie transrectale, permettant des biopsies plus précises et une meilleure détection des cancers de la prostate de haut grade​​.

Intelligence artificielle en diagnostique

L’intelligence artificielle et le machine learning sont de plus en plus utilisés pour améliorer le diagnostic du cancer de la prostate. Ces technologies aident à mieux identifier les zones suspectes dans les IRM de la prostate devant être biopsiées et assistent les pathologistes dans l’évaluation précise du grade du cancer, un facteur clé dans la détermination du traitement nécessaire​​.

Imagerie et PSMA

Des techniques d’imagerie avancées ciblant le PSMA (antigène membranaire spécifique de la prostate) sont en développement pour améliorer le diagnostic des cancers récurrents de la prostate. Ces techniques permettent de détecter de minuscules dépôts de cancer de la prostate qui seraient autrement indétectables, aidant ainsi à des décisions de traitement plus informées​​. Des recherches du Cancer Moonshot℠ du NCI étudient également l’utilisation du PSMA-PET pour identifier les hommes à haut risque de récidive du cancer​​.

Nouveaux traitements du cancer de la prostate

Les traitements standards pour le cancer de la prostate localisé comprennent la chirurgie ou la radiothérapie, éventuellement associées à une hormonothérapie. Une option de surveillance active est également envisagée pour les hommes présentant un faible risque de progression de la maladie. Cette approche consiste à surveiller régulièrement le cancer avec des biopsies et à retarder le traitement à moins qu’il n’y ait des signes de progression de la maladie​​.

Hormonothérapie pour le cancer de la prostate

Plusieurs nouvelles approches de l’hormonothérapie pour le cancer avancé ou métastatique de la prostate ont été approuvées ces dernières années. Des médicaments comme l’enzalutamide, l’abiraterone, le darolutamide et l’apalutamide ont démontré leur capacité à prolonger la survie chez certains hommes atteints de cancer de la prostate résistant à la castration​​​​.

Inhibiteurs de PARP pour le cancer de la prostate

Les inhibiteurs de PARP, qui bloquent une enzyme impliquée dans la réparation de l’ADN, sont devenus une option de traitement pour certains hommes dont le cancer de la prostate a des défauts génétiques et s’est métastasé. Des études sont en cours pour évaluer la combinaison des inhibiteurs de PARP avec des thérapies hormonales​​.

Vaccins pour le cancer de la prostate

Les immunothérapies, qui exploitent le pouvoir du système immunitaire pour lutter contre le cancer, incluent des vaccins de traitement et des inhibiteurs de points de contrôle immunitaire. Par exemple, le sipuleucel-T est approuvé pour les hommes présentant peu ou pas de symptômes de CRPC métastatique​​.

Immunothérapie : Inhibiteurs de points de contrôle pour le cancer de la prostate

Les inhibiteurs de points de contrôle immunitaire, tels que le pembrolizumab et le dostarlimab, sont approuvés pour traiter des tumeurs, y compris certains cancers de la prostate, présentant des caractéristiques génétiques spécifiques​​.

Thérapie de radiation ciblée et PSMA

Des thérapies ciblées basées sur le PSMA sont développées pour traiter le cancer avancé de la prostate. Le Lu177-PSMA-617, récemment approuvé par la FDA, a montré des résultats prometteurs dans le traitement de certains types de cancer métastatique de la prostate​​.

Essais cliniques personnalisés pour le cancer de la prostate

Les avancées dans la compréhension des changements génétiques liés au cancer de la prostate permettent de proposer des essais cliniques personnalisés, basés sur les mutations trouvées dans le cancer, plutôt que sur son emplacement dans le corps. Ces approches pourraient offrir de nouvelles options thérapeutiques pour les hommes atteints de cancers métastatiques de la prostate​​.

Sources :

  1. https://www.vidal.fr/maladies/reins-voies-urinaires/hypertrophie-benigne-prostate-hbp/traitements.html
  2. https://www.cancer-environnement.fr/fiches/cancers/cancer-de-la-prostate/
  3. https://www.health.harvard.edu/topics/prostate-health
  4. https://cancer.ca/fr/cancer-information/cancer-types/prostate/what-is-prostate-cancer
  5. https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/cancers
  6. https://www.alcimed.com/fr/les-articles-d-alcim/nouveau-traitement-cancer-prostate/
  7. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/36794353/
  8. https://www.sciencedaily.com/releases/2023/10/231018194545.htm
  9. https://www.cancer.gov/types/prostate/research
  10. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25134829/
  11. https://jeccr.biomedcentral.com/articles/10.1186/s13046-022-02293-6
  12. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35409187/
  13. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35317831/

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