Les bienfaits des feuilles de pissenlit

En vue du printemps qui approche, j’aimerais vous parler des feuilles d’une plante assez commune dans nos prairies, dont les propriétés médicinales ne sont que peu connues du grand public. Il s’agit des feuilles de taraxacum officinalis, plus connue sous le nom de « Pissenlit ». Découvrez dans cet article les nombreux bienfaits des feuilles de pissenlit pour la santé et le bien-être. Riches en vitamines, minéraux et antioxydants, les feuilles de pissenlit sont un ingrédient souvent sous-estimé en cuisine. Elles peuvent aider à améliorer la digestion, renforcer le système immunitaire et réduire l’inflammation. Dans cet article, nous allons explorer les utilisations et les avantages des feuilles de pissenlit pour la santé. Apprenez comment les ajouter facilement à votre alimentation pour en tirer le maximum de bienfaits.

Le pissenlit

Le pissenlit, ou Taraxacum officinale Weber, est une plante herbacée vivace polyvalente appartenant à la famille des Asteraceae. Il est largement répandu en Europe, en Sibérie, au Japon, en Afrique septentrionale et en Amérique septentrionale. Le pissenlit constitue une plante cosmopolite.

Quels sont ses attributs botaniques ?

Le pissenlit, également connu sous le nom botanique Taraxacum officinale Weber, est une plante polyvalente qui prospère dans divers habitats, en particulier dans les prairies, les champs humides et le long des chemins à travers toute l’Europe.

Le pissenlit est une plante herbacée vivace qui fleurit de manière caractéristique entre avril et septembre. Son odeur est légère, tandis que sa saveur, bien que présente, est légèrement amère. Les feuilles offrent le goût le plus marqué. La racine du pissenlit, pouvant mesurer jusqu’à 50 cm, est brun foncé à noir. Elle arbore des rides longitudinales. Elle montre des marques de racines secondaires et de pétioles de feuilles sur sa partie supérieure. Cette racine pivotante intègre un rhizome court. Elle se distingue par une partie corticale de couleur blanc-gris, assez épaisse, encerclée par une zone cambiale foncée. Au centre, on trouve un xylème de couleur jaune citron, poreux et non radié.

La tige creuse du pissenlit supporte des capitules plats jaunes, constituant ses fleurs ligulées. Ses feuilles, disposées en rosette, se rétrécissent en pétiole. Elles présentent une forme lancéolée avec une découpe profonde en lobes triangulaires inégaux. Chaque capitule floral, solitaire et jaune, se perche sur une hampe fistuleuse. Des poils entourent le calice, bordant la corolle. Les fruits, sous forme d’akènes, coiffés d’un pappus en aigrette blanche, voient leurs soies faciliter la dispersion par le vent.

Un élément distinctif du pissenlit est la présence de latex dans toutes les parties de la plante. Sur le plan thérapeutique, la racine, récoltée en février ou à l’automne, est particulièrement intéressante, bien que les feuilles soient plus couramment utilisées en raison de leur effet diurétique plus prononcé.

Quelle est sa composition chimique ?

Le pissenlit est une plante dont différentes parties sont utilisées en phytothérapie en raison de leurs propriétés bénéfiques. Les parties principales exploitées sont la racine, recherchée pour ses vertus cholagogues, et les feuilles, appréciées pour leurs propriétés cholérétiques.

Sur le plan de sa composition chimique, le pissenlit renferme plusieurs principes actifs aux effets variés. Parmi ces constituants, on retrouve la taraxine, les terpènes, les flavonoïdes tels que le lutéoloside, le cosmosioside et le lutéoline-rutinoside, ainsi que des phytostérols. Le pissenlit comprend également des stérols et des acides phénoliques.

Plus en détail, sa composition comprend :

  • Sucres : Le pissenlit contient du fructose, principalement au printemps, et de l’inuline, pouvant atteindre jusqu’à 40% en automne.
  • Lactones sesquiterpéniques : Ces composés amers comprennent l’eudesmanolide (tétrahydroridentine B), le germacranolide (glucoside de l’acide taraxinique, ainslioside, guaianolides).
  • Triterpènes : Parmi eux, on trouve le taraxastérol (α-lactucérol), le ψ-taraxastérol (isolactucérol), l’arnidiol et le faradiol.
  • Stérols : Le pissenlit contient du sitostérol et du stigmastérol.
  • Composés phénoliques : Parmi ces composés, on peut citer le taraxacoside et le glucoside de γ-butyrolactone.
  • Flavonoïdes : Le pissenlit renferme de la lutéoline et des glucosides de lutéolol.
  • Acides phénoliques : Il comprend des acides caféique, cichorique et chlorogénique.
  • Coumarines : Les coumarines présentes sont le scopolétol, l’exculétol et la cichoréine.
  • Sels de potassium : Le pissenlit renferme environ 4,5% de sels de potassium dans l’ensemble de la plante, tandis que la racine en contient environ 2,45%.
  • Mucilage : Une proportion d’environ 1,1% de mucilage est présente dans la plante.
  • Caroténoïdes : Enfin, le pissenlit renferme des caroténoïdes.

Cette composition riche et variée du pissenlit en fait une plante d’intérêt en phytothérapie, offrant une gamme diversifiée de composés aux propriétés potentiellement bénéfiques pour la santé.

Quelle est son histoire ?

Ses origines remontent à l’Antiquité grecque, où on enregistre les premières mentions de ses bienfaits. Cependant, il faut attendre le XVIe siècle pour trouver des documents détaillés sur son utilisation médicinale. À cette époque, les médecins reconnaissaient déjà les vertus du pissenlit pour traiter divers troubles de santé, notamment les affections rénales, les problèmes de vésicule biliaire, la fièvre, la rétention d’eau, les rhumatismes et les problèmes cutanés.

La Chine ancienne a également embrassé les propriétés curatives du pissenlit, allant jusqu’à le considérer comme un remède précieux pour soulager les patients atteints de cancer ou d’hépatite.

Le nom « pissenlit » trouve son origine dans ses propriétés diurétiques, littéralement « pisser au lit », en référence à son action urinaire. Cette caractéristique est partagée par certaines espèces du genre Taraxacum, en particulier celles de la section Ruderalia.

En France, l’histoire de la culture du pissenlit remonte au XIXe siècle, notamment en Île-de-France, avec un essor significatif à Montmagny en 1857. Au début du XXe siècle, les Anglais ont même créé un substitut de café à partir du pissenlit. Les jeunes feuilles du pissenlit étaient traditionnellement consommées en salade ou blanchies comme des épinards, tandis que les fleurs étaient utilisées pour préparer un vin réputé fortifiant.

Le pissenlit est associé à des rituels de vœux, où souffler sur ses aigrettes est un geste symbolique. Une image célèbre représentant une femme soufflant sur les aigrettes de pissenlits, créée par le peintre Eugène Grasset, est devenue emblématique du dictionnaire Larousse, symbolisant « la diffusion du savoir porté par le vent. » Dans le calendrier républicain français, une journée était consacrée au pissenlit, le 26e jour du mois de ventôse.

En dehors de l’Europe, les médecins arabes mentionnaient les vertus médicinales du pissenlit dès l’an 1 000 de notre ère, et plusieurs tribus amérindiennes l’utilisaient pour soigner divers maux.

Peut-on ramasser les feuilles de pissenlit ?

La récolte des feuilles de pissenlit est simple et peut se faire à tout moment de l’année. Les feuilles de pissenlit peuvent être cueillies à la main en les détachant de la tige, ou avec des ciseaux de jardinage. Les feuilles peuvent être utilisées fraîches ou séchées pour une utilisation ultérieure. Il est recommandé de choisir les feuilles de pissenlit les plus tendres et les plus jeunes pour leur saveur délicate.

Les feuilles de pissenlit peuvent être récoltées dans des endroits où l’utilisation de pesticides et d’herbicides est évitée, afin de garantir leur pureté. Il est également recommandé de les récolter tôt le matin lorsque la rosée est encore présente, pour éviter qu’elles ne se dessèchent et perdent leur goût. En résumé, la récolte des feuilles de pissenlit est simple et peut être effectuée à tout moment de l’année. Il suffit de choisir les feuilles les plus tendres et de les récolter dans un endroit sûr et exempt de produits chimiques nocifs.

Le pissenlit contient du potassium en grande quantité ainsi que de la vitamine C. Il est donc excellent pour la santé. Évitez cependant de cueillir vos feuilles de pissenlit au bord des routes ou dans des champs traités aux engrais afin d’éviter tout risque de toxicité.

Confusion et toxicité

Il faut prendre des précautions lors de la consommation de pissenlit pour éviter confusions et toxicité. Des rapports indiquent que le lait de pissenlit aurait causé la mort de deux enfants en 1927. Il convient donc d’être prudent et d’éviter une utilisation irréfléchie de cette plante.

En outre, le pissenlit, comme le cresson, peut subir une contamination par la douve du foie. On conseille de ne pas le consommer cru à proximité de pâturages, afin de prévenir des risques sanitaires.

Il faut noter que la présence de la porcelle enracinée, espèce similaire au pissenlit, se trouve très répandue dans certains milieux. Cependant, la confusion entre les deux ne présente aucun danger, car les deux plantes sont comestibles.

D’autres confusions sont possibles avec des plantes telles que la laitue vireuse et la laitue scariole, le laiteron rude et le laiteron maraîcher, la picride, le liondent, etc. Heureusement, la plupart de ces plantes appartiennent à la famille des Astéracées, ont un latex blanc et des fleurs ligulées jaunes, et sont généralement comestibles, bien qu’elles puissent parfois avoir un goût amer.

Cependant, il convient de noter que cette plante est toxique pour les chevaux s’ils en consomment en excès, pouvant entraîner des spasmes ou une hyperflexion des membres. Il faut donc prendre des précautions en cas de présence de chevaux à proximité de zones où pousse le pissenlit ou la porcelle enracinée.

Le pissenlit en phytothérapie

La pharmacopée (XIe édition) répertorie le pissenlit, et il figure sur la liste A des plantes médicinales de tradition. Sa vente ne relève pas du monopole pharmaceutique, permettant à des non-pharmaciens de le commercialiser, principalement sous forme de feuilles et de parties aériennes.

Propriétés des feuilles de pissenlit

Les feuilles de pissenlit possèdent des propriétés apéritives vis-à-vis de certains troubles digestifs mineurs. Elles sont diurétiques, digestives et dépuratives. Elles permettent de nettoyer l’ensemble de l’organisme en éliminant les toxines accumulées dans le corps. Mais pas seulement, on confère également à cette plante une action antiadipositique (par inhibition de la lipase pancréatique), ainsi que des propriétés prometteuses (concernant l’extrait aqueux de pissenlit) ayant un effet inhibiteur sur la réplication du VIH-1 et sur l’activité de la transcriptase inverse.

Le pissenlit est une plante qui présente diverses utilisations médicinales traditionnelles. Selon les cahiers de l’Agence (1998), ses applications principales sont les suivantes :

  • Facilitation des fonctions d’élimination urinaire et digestive.
  • Effet cholérétique et cholagogue.
  • Favorisation de l’élimination rénale de l’eau.

Ses indications principales comprennent son usage comme diurétique (salidiurétique), cholérétique et cholagogue, notamment dans le traitement des cholecystopathies. Le pissenlit est utile pour plusieurs maux. Il sert en cas d’inappétence, agit comme dépuratif, laxatif doux, et traite la goutte et les rhumatismes. Il est efficace contre l’eczéma, les troubles dyspepsiques, et contribue à la santé hépatique et biliaire, traitant aussi la jaunisse.

Pour la santé, le pissenlit a des effets bénéfiques. Il stimule et apaise le foie, traite les soucis de vésicule biliaire, lutte contre l’engorgement hépatique, améliore la digestion, prévient les problèmes rénaux et agit comme dépuratif. Les fleurs de pissenlit ont aussi des vertus dépuratives. Elles aident en cas de constipation, digestion difficile, excès de cholestérol ou inappétence.

En application externe, le pissenlit est efficace contre divers problèmes de peau. Il aide à traiter les dermatoses, cors, poireaux et verrues.

Globalement, le pissenlit est une plante aux nombreuses utilisations médicinales. On l’emploie traditionnellement, en interne comme en externe, pour traiter une grande variété de problèmes de santé.

Précautions d’usages

Le pissenlit est une plante aux contre-indications et précautions d’usage à prendre en compte.

Il présente des contre-indications :

  • Allergie/hypersensibilité au pissenlit (Astéracées).
  • Occlusion des voies biliaires.
  • Ulcères gastro-duodénaux (en raison des principes amers).
  • Reflux gastro-œsophagiens (en raison des principes amers).
  • Coliques néphrétiques en crise.

Il nécessite des précautions d’emploi pour les femmes enceintes et allaitantes ainsi que pour les enfants de moins de 12 ans en raison du manque de données.

Des effets indésirables et une toxicité peuvent se manifester sous forme de douleurs gastriques, d’acidité, de réactions allergiques (souvent dues au pollen) et de dermatites de contact, surtout lors d’un contact avec le latex du pissenlit.

Le pissenlit peut interagir avec certains médicaments :

  • IEC (Inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine).
  • Sartans
  • Diurétiques.
  • Digoxine
  • Anticoagulants oraux (AAR).
  • Corticoïdes.
  • Médicaments hypokaliémiants.
  • Plantes diurétiques, potentialisant les effets indésirables tels que la déshydratation, l’insuffisance rénale, l’hypokaliémie, et les troubles du rythme cardiaque.

On déconseille fortement l’usage du pissenlit chez les personnes souffrant de maladies cardiaques ou rénales, en raison du risque d’hypokaliémie. Il convient de privilégier des cures discontinues. En présence de calculs biliaires ou d’obstruction des conduits biliaires, il est essentiel de consulter un professionnel de la santé avant de consommer du pissenlit.

Les personnes allergiques aux plantes de la famille des astéracées (comme la marguerite) peuvent être sensibles au pissenlit, bien que l’allergie aux pollens de ces plantes n’entraîne pas automatiquement une allergie à leurs autres parties (feuilles, racines). Cependant, une sensibilité cutanée peut se manifester au contact avec des tisanes de ces plantes.

Enfin, bien que les effets indésirables du pissenlit tels que les allergies cutanées, les brûlures d’estomac et les nausées soient rares et isolés, il convient de rester vigilant lors de son utilisation.

Formulations usuelles pharmacologiques des feuilles de pissenlit

Le pissenlit facilite l’élimination des calculs biliaires et rénaux, ce qui en fait un choix judicieux pour une cure printanière. Pour les préparations à base de feuilles de pissenlit, voici quelques recommandations :

  • Infusion : Utilisez de 4 à 10 grammes de feuilles dans 150 ml d’eau, jusqu’à trois fois par jour.
  • Teinture de feuilles de pissenlit : Prenez 2 à 5 ml trois fois par jour.
  • Extrait liquide ou jus : Consommez l’équivalent d’une ou deux cuillères à soupe trois fois par jour.

Concernant la conservation du pissenlit, assurez-vous de le garder à l’abri de la lumière et de l’humidité. Les préparations à base de pissenlit peuvent faire l’objet de cures d’une durée de 4 à 6 semaines. Voici quelques posologies et formes d’utilisation recommandées :

  • Décoction : Faites bouillir 4 à 10 g de racine, puis filtrez après 10 minutes. Prenez 2 tasses par jour.
  • Extraits glycérinés de plantes fraîches : Prenez 1 cuillère à café le matin, à midi et le soir avant les repas.
  • Extraits fluides : Prenez 20 gouttes le matin, à midi et le soir avant les repas.
  • Poudre : Prenez 2 gélules le matin et à midi, avant le repas.

Que dit la recherche ?

Des recherches approfondies se concentrent principalement sur les propriétés du pissenlit. La Commission E, une organisation scientifique allemande, ainsi que l’European Scientific Cooperative on Phytotherapy (ESCOP), ont accordé leur reconnaissance aux vertus de cette plante. Actuellement, des expérimentations sont en cours pour démontrer les potentiels bienfaits anticancéreux, antidiabétiques et antioxydants de ses composants.

Il est également important de noter que le pissenlit est inscrit et reconnu dans de nombreuses pharmacopées officielles à travers le monde, y compris aux États-Unis.

Dyspepsie, troubles hépatobiliaires et augmentation du volume urinaire

La feuille de pissenlit est connue pour ses multiples bienfaits potentiels sur la santé. Elle est efficace dans la gestion de la perte d’appétit, le traitement de troubles digestifs mineurs, et pour les problèmes hépatobiliaires. De plus, elle contribue à l’augmentation du volume urinaire. La Commission E, une autorité dans le domaine de la phytothérapie, reconnaît l’usage de la feuille de pissenlit pour traiter la perte d’appétit et certains troubles digestifs mineurs. L’ESCOP, une autre autorité reconnue, approuve son utilisation comme complément dans le traitement d’affections nécessitant une diurèse accrue, comme les rhumatismes ou la prévention des calculs rénaux.

Les études sur les effets du pissenlit sur l’homme sont peu nombreuses, datant principalement de la première moitié du XXe siècle. Toutefois, des recherches sur les animaux de la même époque ont confirmé certains bienfaits traditionnellement attribués à la plante. Ces études montrent une augmentation de l’élimination d’urine, une stimulation de la production de bile, et un effet anti-inflammatoire.

Des recherches plus récentes, menées sur des modèles cellulaires et animaux, ont renforcé l’hypothèse que le pissenlit et ses composés ont des vertus antioxydantes, anticancéreuses et antidiabétiques. Des essais cliniques préliminaires suggèrent que le pissenlit, intégré dans certaines préparations avec d’autres plantes, peut être bénéfique contre les crampes intestinales, la constipation et la diarrhée.

Le mécanisme précis derrière l’effet diurétique de la feuille de pissenlit n’est pas encore clairement établi. Néanmoins, grâce à sa teneur élevée en potassium, le pissenlit se distingue des autres diurétiques. Il n’entraîne pas de perte de potassium via les reins, contrairement à la plupart des diurétiques, comme l’ont démontré des études sur des modèles animaux.

Preuves scientifiques des indications traditionnelles

Les praticiens de santé recommandent souvent le pissenlit pour les cures détoxifiantes, grâce à ses multiples effets bénéfiques sur l’organisme.

Des études ont démontré que la supplémentation en extrait de pissenlit augmente la fréquence et le volume urinaire, favorisant ainsi l’élimination des toxines. Une cure de pissenlit semble contribuer au drainage de l’organisme, luttant ainsi contre la rétention d’eau.

Le pissenlit agit comme une plante cholérétique, facilitant la sécrétion de bile par le foie. Il joue également le rôle d’agent cholagogue, encourageant l’évacuation de la bile vers l’intestin et aidant à la vidange de la vésicule biliaire.

Des recherches récentes ont révélé d’autres avantages potentiels du pissenlit en phytothérapie. Certains composés du pissenlit semblent agir contre le stress oxydant. Il semble également réduire les réactions inflammatoires dans l’organisme. De plus, le pissenlit pourrait contribuer à la lutte contre le développement de cellules cancéreuses.

Le pissenlit sert à prévenir et guérir diverses affections. Il facilite la digestion et combat les troubles digestifs par son action eupeptique et légèrement laxative. Il intervient dans le traitement de diverses maladies hépatiques, incluant les insuffisances hépatiques et les troubles de la vésicule biliaire. Grâce à ses propriétés dépuratives et diurétiques, le pissenlit est efficace contre les infections urinaires. Il peut soulager les douleurs rhumatismales, notamment lors de crises de goutte.

Enfin, des études suggèrent qu’il peut inhiber l’activité de la lipase pancréatique. Cela contribue ainsi à la lutte contre le surpoids et l’obésité. Certains composés actifs du pissenlit sont aussi bénéfiques pour la peau, contribuant à améliorer son état, à lutter contre la cellulite et certaines formes d’eczéma.

Sources

  • https://fr.wikipedia.org/wiki/Pissenlit
  • https://www.doctissimo.fr/html/sante/phytotherapie/plante-medicinale/pissenlit.htm
  • https://www.tela-botanica.org/bdtfx-nn-119412-synthese
  • https://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=pissenlit_ps
  • https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01564248/document

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