Guide d’utilisation des remèdes maison à base de plantes médicinales par voie orale

Les boissons à base de plantes médicinales agissent généralement mieux sur un estomac vide. Souvent, on suggère de les boire par petites gorgées tout au long de la journée, mais il est également possible de répartir la dose quotidienne en 2 ou 3 prises. Dans certains cas, on se contente notamment de préparer tout simplement le remède au besoin (par exemple, on utilisera une plante calmante avant de se mettre au lit). En usage traditionnel, on utilise principalement les plantes médicinales sous des formes liquides telles que les infusions, les décoctions ou les macérations.

Les tisanes

Les tisanes selon la Pharmacopée Française

La tisane fait l’objet d’une monographie à la Pharmacopée Française « Mélange pour tisanes pour préparations officinales ». Celle-ci définit la notion de tisane au niveau de la pharmacie et permet une standardisation de ces préparations. Cette monographie comporte plusieurs annexes :

  • Annexe I Liste des plantes médicinales utilisées traditionnellement dans les mélanges pour tisanes pour préparations officinales
  • Annexe II Liste des drogues végétales pouvant être utilisées pour l’amélioration de la saveur des mélanges pour tisanes
  • Annexe III Liste des drogues végétales pouvant être utilisées pour l’amélioration de l’aspect des mélanges pour tisanes

Les mélanges pour tisanes sont des préparations officinales composées de différentes drogues végétales destinées à être consommées sous forme de tisanes. On définit la tisane comme « Préparation aqueuse buvable, obtenue à partir d’une ou plusieurs drogues végétales » (Monographie « Tisanes » de la Pharmacopée Française). Selon les directives de la Pharmacopée française, ces mélanges sont strictement proposés en vrac. Les drogues végétales incorporées doivent être conformes aux monographies pertinentes, telles que « Plantes pour tisanes » et « Plantes médicinales », ainsi qu’aux descriptions spécifiques de chaque drogue végétale utilisée.

Pour la production de ces mélanges, certaines restrictions sont imposées. Le nombre de drogues végétales ne doit pas excéder 10. Parmi celles-ci, un maximum de cinq drogues, considérées comme substances actives, doit chacune représenter au moins 10% du poids total du mélange. En outre, on peut inclure un maximum de trois drogues végétales pour améliorer la saveur, sans dépasser 15% du mélange total. Pour optimiser l’aspect visuel, on utilise un maximum de deux drogues, constituant au total 10% du mélange.

Il revêt une importance cruciale que les drogues végétales employées comme substances actives possèdent des propriétés médicamenteuses similaires ou complémentaires. Leurs modes de préparation doivent également être identiques, qu’il s’agisse de macération, d’infusion ou de décoction. On assure la cohérence du mélange en évitant l’association de drogues avec des degrés de fragmentation trop disparates.

Enfin, pour la conservation, on recommande de stocker les mélanges dans un endroit sec et à l’abri de la lumière. La durée de conservation se détermine par la drogue ayant la durée de conservation la plus courte au sein du mélange.

Que dit l’EMA et le HMPC ?

Le « Glossary on herbal teas » par le HMPC vise à standardiser le lexique lié à la préparation de tisanes à des fins médicinales. Il concerne spécifiquement les produits médicinaux à base de plantes (HMP) et les produits médicinaux traditionnels à base de plantes (THMP). L’accent est mis sur l’importance cruciale des méthodes de préparation, qui peuvent varier selon la tradition ou la substance végétale spécifique, et influer sur l’efficacité et le profil de sécurité du produit.

Ce document s’applique aux HMP et THMP administrés sous forme de tisanes. Il exclut les tisanes instantanées, qui ne nécessitent que de l’eau pour leur reconstitution. Conformément à la Directive 2001/83/CE, le HMPC est chargé de créer des monographies communautaires pour les HMP et THMP. Ces monographies mettent en avant la posologie et la méthode d’administration, éléments essentiels à l’usage sûr et efficace des produits.

Définitions selon l’EMA :

  • Tisanes : préparations aqueuses orales de substances végétales obtenues par décoction, infusion ou macération.
  • Infusions : obtenues en versant de l’eau bouillante sur des substances végétales et en laissant reposer pour une durée spécifique.
  • Décoctions : réalisées en chauffant des substances végétales dans de l’eau froide jusqu’à ébullition, puis en mijotant.
  • Macérats : préparés en trempant des substances végétales dans de l’eau à température ambiante pour une période donnée.

En somme, ce document sert de guide pour l’harmonisation des termes utilisés dans la préparation de tisanes médicinales, en l’absence de lignes directrices existantes. Il est conseillé de consulter ce document en parallèle avec la législation pertinente sur les monographies communautaires et les listes communautaires des substances à base de plantes.

Les infusions

Pour réaliser une infusion, il est conseillé de verser de l’eau portée à ébullition sur la drogue végétale sélectionnée. Le temps de contact recommandé est d’environ 10 à 15 minutes. Cette méthode s’avère particulièrement adaptée pour l’extraction des composants actifs présents dans des organes végétaux délicats tels que les feuilles et les fleurs.

C’est en effet la méthode la plus simple et la plus courante pour les tisanes « tendres »; feuilles ainsi que fleurs :

  • Verser 500 ml d’eau bouillante (retirer du feu dès l’ébullition) sur 1 c. à café ( 3 à 5 g) de la plante médicinale choisie (ou du mélange de plantes), puis couvrir.
  • Laisser infuser 3 à 5 minutes pour les plantes fraîches, et de 5 à 15 minutes pour les plantes sèches et filtrer.
  • Boire chaud la tisane après avoir ajouté un peu de miel ou de sirop naturel si on le désire.

Les décoctions

Dans la technique de décoction, la drogue végétale est maintenue en contact avec de l’eau en ébullition pour une période s’étendant de 15 à 30 minutes. Cette méthode se révèle particulièrement efficace pour l’extraction des composants actifs contenus dans des organes végétaux plus robustes, tels que les racines, les rhizomes et les écorces. Il est cependant parfois nécessaire de faire bouillir la plante pour en extraire ses principes actifs. Cela vaut surtout pour les plantes médicinales ligneuses (bois, écorces, feuilles coriaces, racines, graines dures) :

  • Déposer 1 c. à soupe (5 à 8g) de la plante médicinale choisie dans une casserole en acier inoxydable (éviter l’aluminium).
  • Ajouter 500 ml d’eau puis porter à ébullition.
  • Laisser mijoter de 5 à 30 minutes.
  • Couvrir afin d’éviter l’évaporation.
  • Filtrer et consommer la décoction sucrée ou non dans les 24 heures. Boire chaud, mais conserver au frais.

Les macérations

Les macérations de plantes médicinales sont un moyen simple et efficace de préparer des remèdes naturels à la maison. Dans le processus de macération, il est préconisé de laisser la drogue végétale, fraiche ou séchée, en immersion dans d’un liquide (comme de l’eau ou de l’alcool) à une température ambiante (environ 25 °C). La durée de contact recommandée pour cette méthode est de minimum 30 minutes.

Ce procédé convient à la plupart des drogues végétales :

  • Les feuilles, les fleurs, les graines et les parties tendres y resteront entre 10 et 12 heures
  • Les tiges, écorces et racines tendres seront hachées puis laissées dans le récipient entre 16 et 18 heures
  • Ces mêmes parties, si elles sont dures, y resteront entre 22 et 24 heures.

Puis on filtre. La méthode de la macération offre l’avantage de conserver intacts les sels minéraux et les vitamines contenus dans les plantes.

Les plantes médicinales les plus couramment utilisées pour les macérations sont la camomille, le thym, la lavande, le calendula et la menthe poivrée. Chacune d’elles a des propriétés thérapeutiques différentes, telles que la réduction de l’inflammation, l’amélioration de la digestion ou la réduction de l’anxiété.

Il est important de noter que les macérations à base d’alcool sont plus concentrées que celles à base d’eau, mais elles peuvent également être plus fortes. Il est donc important de suivre les instructions de dosage et de ne pas dépasser la dose recommandée.

Faire des macérations de plantes médicinales à la maison est un excellent moyen de prendre soin de sa santé de manière naturelle et peut être utilisé pour soulager de nombreux maux courants. Il est important de consulter un médecin ou un herboriste qualifié avant de commencer à utiliser des remèdes à base de plantes pour s’assurer qu’ils conviennent à votre état de santé.

Inhalations

L’inhalation est une méthode efficace pour acheminer les principes actifs des plantes médicinales ou des huiles essentielles vers la sphère broncho-pulmonaire. Elle implique l’inhalation de molécules en suspension dans la vapeur d’eau. Celles-ci entrent en contact avec la muqueuse respiratoire, incluant le nez, les sinus, la gorge et les poumons. Les inhalations, qu’elles soient sèches ou humides, sont cruciales pour traiter les problèmes respiratoires ou nerveux. Elles doivent cependant être utilisées avec prudence chez les personnes asthmatiques ou allergiques. L’inhalation offre des avantages pour les affections pulmonaires. Elle cible les voies respiratoires inférieures, notamment les alvéoles pulmonaires, qui sont bien irriguées pour une absorption optimale des principes actifs. Cependant, l’organisme dispose de mécanismes de défense tels que le mucus et les cils bronchiques. Ils visent à éliminer les substances étrangères. Il est donc essentiel de les respecter pour minimiser les effets secondaires.

La procédure d’inhalation implique de placer la plante choisie dans une casserole d’eau bouillante. Il faut inhaler la vapeur pendant 5 à 10 minutes sous une serviette pour contenir la vapeur. On évite ensuite l’air frais pendant les 30 minutes suivantes. Avant l’inhalation, il faut s’assurer que les voies respiratoires sont dégagées. Dans certains cas, un nettoyage nasal est nécessaire. Il est important de retirer les lunettes, lentilles de contact et bijoux pour éviter les brûlures potentielles. Il faut également prendre des précautions pour éviter les renversements d’eau bouillante.

Les inhalations ne doivent pas être réalisées en présence de jeunes enfants en raison du risque de brûlures. Après une inhalation, il est conseillé d’attendre au moins une heure avant de sortir, car les muqueuses dilatées sont plus sensibles au froid et aux infections. Une surveillance attentive est nécessaire pour les enfants et les personnes âgées pendant l’inhalation, et en cas de gêne, l’inhalation doit être interrompue immédiatement.

Les teintures (teintures-mères)

Une teinture mère c’est quoi ?

Les teintures sont des solutions hydro-alcooliques obtenues par macération de substances végétales séchées dans de l’alcool éthylique. Le processus de séchage à l’étuve des matières végétales est crucial pour éviter la dilution de l’alcool par l’eau de végétation. Une granulométrie adéquate facilite également l’extraction des principes actifs par l’alcool.

Le temps de contact entre le solvant et la matière végétale varie en fonction de la solubilité des composés actifs. Le titre alcoolique, dépendant de la nature de la substance, oscille entre 60% et 90%. Par exemple, une teinture d’arnica nécessite 60% d’alcool pour extraire des composants facilement solubles, tandis qu’une teinture de belladone, hautement active et potentiellement toxique, requiert 70% d’alcool.

  • Alcool à 60% : Pour principe actif facilement soluble (teinture d’arnica)
  • 70% : Pour drogues très actives, dites héroïques = toxiques (teinture de belladone), ce sont des préparations déconseillées à faire chez soi !
  • 80 % : Pour drogues plus riches en principes résineux et en huiles volatiles (teinture de benjoin)

Les teintures peuvent être classées en deux catégories : simples, élaborées à partir d’une seule drogue, et composées, contenant plusieurs drogues. Il faut stocker ces substances dans des conditions contrôlées : dans un endroit frais, à l’écart de la lumière et dans des contenants hermétiquement scellés. Plusieurs d’entre elles présentent une durée de conservation restreinte et nécessitent un renouvellement annuel.

La teinture-mère est une variante spécifique de la teinture, couramment employée en homéopathie et en phytothérapie.On l’obtient par macération de plantes fraîches dans un alcool de grain pur, avec des titres alcooliques variant entre 60° et 95°. On agite régulièrement ce mélange et on le conserve à l’abri de la lumière. Ensuite, on le filtre pour isoler la solution hydro-alcoolique riche en principes actifs.

Les teintures offrent une méthode efficace pour la conservation et l’administration des propriétés médicinales des plantes. Avec leur concentration élevée en principes actifs, elles possèdent des propriétés thérapeutiques amplifiées, servant à prévenir et à soulager diverses affections. Elles font l’objet de réglementations strictes visant à garantir leur qualité et leur efficacité.

Quelles sont les indications d’une teinture mère ?

Teintures-mères, des extraits liquides de plantes, sont des remèdes naturels pour divers maux. Pour les troubles digestifs, des teintures comme celles de Grande Absinthe ou de fenouil sont utiles. En cas de fatigue, optez pour le ginseng ou le cynorrhodon. La posologie générale est de 5-10 gouttes à 1 cuillère à café, 3 à 6 fois par jour, diluées dans de l’eau ou utilisées de diverses autres manières.

Certaines teintures se distinguent pour des besoins spécifiques:

  • Calendula: efficace pour les problèmes cutanés bénins, grâce à ses propriétés anti-inflammatoires.
  • Propolis: recommandée pour les infections ORL, riche en antioxydants.
  • Eschscholtzia de Californie: utile pour les troubles du sommeil.
  • Harpagophytum: soulage les douleurs rhumatismales grâce à ses propriétés anti-inflammatoires.
  • Ginseng: utile pour combattre la fatigue et le stress.
  • Olivier: régule la tension artérielle et améliore la santé cardiovasculaire.
  • Aubépine: bénéfique pour le système cardiaque et peut aider à soulager l’insomnie.
  • Echinacée: renforce le système immunitaire et combat les infections respiratoires.
  • Sauge: efficace pour les bouffées de chaleur pendant la ménopause.

Pour le sommeil, le Tilleul et la Valériane sont les plus recommandés. Le premier exerce des effets calmants, tandis que le second convient mieux pour une prise avant le coucher en raison de son effet somnolant. En matière de perte de poids, l’Orthosiphon et le Fucus trouvent leur recommandation : l’Orthosiphon pour son impact diurétique et le Fucus pour sa faculté à brûler les graisses. Enfin, pour l’arthrose, l’Harpagophytum et la Reine-des-prés sont les plus indiquées pour leurs propriétés anti-inflammatoires.

Il s’avère indispensable de consulter un professionnel de la santé afin de déterminer les doses appropriées et de vérifier l’absence d’interactions médicamenteuses ou de contre-indications.

Quelles sont les contre-indications ?

De manière générale, on déconseille l’emploi de teintures mères pour certains groupes de personnes en raison de leur composition en alcool. Cela concerne notamment les femmes en cours de grossesse ou en période d’allaitement, ainsi que les enfants. Par ailleurs, les personnes aux intestins sensibles pourraient être sujettes à des contractions intestinales. Les contre-indications sont donc spécifiques à la teinture mère en question et à l’individu qui envisage de l’utiliser. Il est impératif de prendre en compte non seulement les antécédents médicaux, mais également l’état de santé actuel de l’individu pour évaluer les risques associés.

Concernant les effets indésirables, ceux-ci varient considérablement en fonction des principes actifs contenus dans les plantes composant la teinture mère. En règle générale, des symptômes tels que les troubles digestifs et les réactions allergiques cutanées peuvent survenir. Il est donc essentiel de respecter scrupuleusement les directives médicales, incluant la posologie et le mode d’administration, pour minimiser ces risques.

En ce qui concerne les contre-indications spécifiques, on déconseille généralement les teintures mères pour :

  • Les individus ayant une dépendance à l’alcool
  • Les enfants, en particulier ceux âgés de moins de 12 ans
  • Les personnes avec une insuffisance hépatique
  • Les individus atteints d’épilepsie
  • Les femmes enceintes ou en période d’allaitement.

En somme, en raison de la puissance des principes actifs contenus dans les plantes, un suivi médical rigoureux est impératif pour garantir une utilisation sûre et efficace des teintures mères.

Comment préparer une teinture mère ?

  • Broyer finement la plante choisie dans un mélangeur électrique avec environ cinq fois son poids en alcool d’au moins 40 % (eau de vie à fruit).
  • Verser la préparation dans un bocal en verre et fermer hermétiquement.
  • Laisser macérer durant un mois à l’abri de la lumière en agitant vigoureusement le bocal tous les deux jours.
  • Lorsque la période de macération est terminée, filtrer à travers une mousseline en pressant énergiquement le tout afin d’extraire le maximum de teinture.
  • Verser la teinture dans des bouteilles de verre coloré. De préférence, on utilisera de petites bouteilles avec un bouchon de type compte-gouttes.
  • Les teintures à l’alcool se conservent environ sept ans.
  • Pour les utiliser, on peut déposer le nombre de gouttes voulu dans un peu d’eau (surtout si on boit ce mélange avant d’aller se coucher !) ou encore les mettre directement sous la langue pour obtenir un effet plus rapidement.

Les sirops

Qu’est ce qu’un sirop ?

On appelle « sirop » des préparations aqueuses caractérisées par leur saveur sucrée et leur consistance visqueuse. Ils contiennent du saccharose, à concentration au moins égale à 45% en masse. Les sirops peuvent contenir un ou plusieurs principes actifs, ou bien servir de véhicule dans diverses préparations. Des variantes existent, notamment le sirop de betterave et le golden syrup.

Le liquide dans lequel le sucre est dissout peut être de l’eau, des eaux distillées florales, des tisanes, des solutions aqueuses diverses contenant des extraits, des teintures, de l’alcool, etc.

En pharmacie, la désignation « sirop » englobe aussi des formulations aqueuses visqueuses dans lesquelles il est possible de substituer le sucre. Ces sirops peuvent contenir des principes actifs ou agir comme véhicule dans des formulations diverses. Le solvant peut varier, incluant de l’eau, des tisanes, ou des extraits alcooliques.

Des versions modernes sans sucre utilisent des édulcorants comme l’aspartame et des gélifiants tels que les carraghénanes. Dans le passé, on privilégiait l’administration de plantes médicinales via des sirops, essentiellement pour des avantages liés au goût et à la conservation.

La concentration en sucre est cruciale pour la stabilité du sirop. Trop peu de sucre favorise la dégradation, tandis qu’un excès entraîne la précipitation de cristaux. Pour un sirop maison, le miel est une alternative intéressante au sucre blanc.

La conservation nécessite des bouteilles stérilisées et hermétiques. Il est préférable d’utiliser des petits récipients pour minimiser l’exposition à l’air. Le stockage optimal se fait au réfrigérateur, à l’abri de la lumière.

On peut ajouter des agents de conservation supplémentaires comme les huiles essentielles, l’alcool ou la glycérine végétale. Cela vise à améliorer la durabilité du produit. Le dosage recommandé en usage traditionnel est d’une cuillère à café selon les besoins. Les sirops sont de surcroît idéaux pour traiter la toux.

Pour préparer un sirop :

  • Faire chauffer 250 ml d’infusion ou de décoction concentrée préalablement filtrée dans une casserole.
  • Ajouter 500 ml de miel ou de sucre bio et remuer sans arrêt jusqu’à ce que le mélange soit homogène.
  • Laisser refroidir et embouteiller.

Au réfrigérateur, cette préparation se conserve 6 mois.
Au besoin, prendre 1 cuillerée à café (pour les enfants) à 1 cuillerée à soupe de sirop avant les repas.

Préparez vos remèdes maison à base de plantes médicinales avec de l’eau faiblement minéralisée pour en garantir l’efficacité. L’eau joue en effet un rôle essentiel. Elle véhicule les principes actifs et de fait, les propriétés des plantes médicinales.

Sources

  • https://ansm.sante.fr/uploads/2020/10/22/tisanes.pdf
  • https://ansm.sante.fr/uploads/2020/10/23/melange-pour-tisanes-pour-preparations-officinales.pdf
  • https://www.doctissimo.fr/html/dossiers/phytotherapie/articles/16337-infusion-plante-medicinale.htm
  • https://www.ema.europa.eu/en/documents/regulatory-procedural-guideline/glossary-herbal-teas_en.pdf
  • https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=teinture-mere
  • https://ansm.sante.fr/uploads/2020/10/23/sirop-simple.pdf
  • https://fr.wikipedia.org/wiki/Sirop
  • https://www.altheaprovence.com/confection-dun-sirop/

2 réflexions au sujet de “Guide d’utilisation des remèdes maison à base de plantes médicinales par voie orale”

  1. Bonsoir, merci pour cet article, jusqu’à ce jour où j’ai regardé une émission très intéressante sur le sommeil sur Vivolta, je ne savais même pas que les racines se préparaient en décoction !
    Je vais modifier ma façon de faire mes petits breuvages.

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