La tisane du mois de Février : Favoriser son confort respiratoire

Soin et Nature a sélectionné pour vous la tisane confort respiratoire afin de soutenir votre appareil respiratoire pour passer une saison sereine. Idéale pour traverser l’hiver en bonne santé, elle vous aide à tenir tête aux intrus qui attaquent les muqueuses pendant les périodes froides et humides. Elle est composée de thym, d’eucalyptus, de serpolet et de sureau.

Pourquoi est-ce important de prendre soin de son appareil bronchique ?

Après la trachée, les deux bronches assurent la continuité de l’apport d’air aux bronchioles et aux alvéoles. Ils se ramifient en conduits de plus en plus fins et constituent l’arbre bronchique. L’intérieur des bronches et des bronchioles est tapissé de cils vibrants et de mucus conçus pour piéger et coaguler la poussière en suspension dans l’air, qui est ensuite transportée vers le pharynx, puis dans l’œsophage et le système digestif. Ce sont nos organes bronchiques qui nous permettent de rester actifs et de mener une vie active sans nous sentir fatigués ou essoufflés. Lorsque nous respirons, l’air passe par la trachée, puis par les bronches et les bronchioles jusqu’aux alvéoles. C’est au niveau de ces petites poches que s’effectuent les échanges gazeux avec le sang : l’oxygène y pénètre, le dioxyde de carbone y est libéré.

Au repos nous utilisons environ 10% de notre capacité respiratoire, un chiffre qui monte à 50% dès que nous pratiquons un exercice physique. Ces alvéoles sont exposées en permanence aux particules véhiculées par l’air : poussière, virus, fumée de tabac, pollution… Le mucus qui tapisse les narines, la trachée et les bronches permet de les piéger en partie. Le système immunitaire fait le reste.

Composition et propriétés de la tisane pour favoriser son confort respiratoire

Le Thym, pour ses propriétés antispasmodiques bronchiques :

Le thym commun antagonise, de manière réversible et dépendante de la concentration, la contraction provoquée par quatre spasmogènes différents au niveau du muscle transverse de la trachée. Le thym présente un effet relaxant sur les muscles lisses de la trachée, comparable à celui de la théophylline. Cet effet est lié à son action sur les récepteurs adrénergiques β2.

L’Eucalyptus globuleux, pour ses propriétés antiseptiques des voies respiratoires :

Cette variété d’eucalyptus est réputée pour son effet antiseptique de l’appareil respiratoire. L’eucalyptus est également expectorant et anticatarrhal, il améliore de fait les épreuves fonctionnelles respiratoires.

Le Serpolet, pour son action synergique avec le Thym :

Également appelé « thym sauvage », le serpolet, tout comme le thym, est antispasmodique des voies respiratoires et expectorant.

Le Sureau, pour ses propriétés anti-inflammatoire et immunostimulante au niveau respiratoire :

Chez le sujet asthmatique, la prise d’anthocyanes réduit l’hyperréactivité des voies aériennes par diminution de la réponse Th2 (IL-4, IL-13…), de l’expression des cytokines pro-inflammatoires et de l’expression de la cyclooxygénase-2 (COX-2).

Quelques conseils naturels pour prendre soin de mes poumons

J’arrête de fumer :

La nicotine est un neurotransmetteur qui déclenche de puissantes sensations de plaisir au niveau cérébral. C’est pour cela qu’il est difficile de s’en sevrer. L’aide d’un spécialiste, professionnel de santé formé à la tabacologie peut faire la différence.

J’assainis l’air de mon chez moi :

Selon certaines études, l’air intérieur est 10 fois plus pollué que l’air extérieur. Il est impératif d’aérer en grand tous les jours, pendant une dizaine de minutes (même en hiver) et lors de vos activités les plus polluantes : pendant ou après avoir fait le ménage, la cuisine ou des travaux de bricolage. Assurez-vous également d’avoir une ventilation efficace avec une VMC fonctionnelle, surtout dans les pièces humides.

Je passe à l’écoménage :

Les produits détergents, surtout en spray, dégagent des particules allergisantes et irritantes pour les bronches. Bannissez les bombes aérosol, mais aussi les désodorisants, y compris et surtout ceux aux huiles essentielles. Ils dégagent des composés organiques volatils qui, une fois inhalés, agressent les poumons. Pour dépoussiérer, passez à la microfibre, plus écologique et moins toxique.

Je baisse le chauffage dans les chambres :

La chaleur déshydrate les voies aériennes qui se défendent alors moins bien contre les virus.

Je me lave le nez :

Matin et soir, la tête penchée sur le côté, on introduit du sérum physiologique dans une narine et on laisse le liquide s’écouler par l’autre narine sans l’avaler. Ce geste évite en cas de rhume que les virus  »tombent » sur les bronches.

Je pratique une activité physique :

Le sport entretient le souffle et tout le système musculaire, y compris le cœur. Une activité d’endurance (marche active, natation, vélo, petit footing…) à raison de 2 à 3 séances par semaine de 20 à 60 minutes est idéale. Au quotidien : faites vos courses et déposez les enfants à l’école à pied, préférez les escaliers à l’ascenseur, sortez plus tôt du bus ou du métro pour terminer le trajet en marchant…

Je respire par le nez :

Lorsque l’air passe par les narines, il est filtré par les nombreux cils du nez. C’est un premier barrage contre des substances indésirables comme les virus ou les poussières. Au contact des muqueuses nasales, il est légèrement réchauffé et humidifié, ce qui favorise les échanges gazeux et une meilleure irrigation des végétations, ces organes de l’immunité qui protègent l’organisme des infections.

Porter un masque pour protéger ses poumons, une bonne idée ?

En période d’épidémie de virus respiratoires, et si vous vous savez fragile des bronches, il peut être intéressant dans les transports en commun ou si vous vous occupez d’enfants enrhumés.

Sources bibliographiques médicales et essais cliniques :

 

Clémentine. M.
Rédactrice d’articles scientifiques
Naturopathe – Aromathérapeute / Herboriste – Phytothérapeute
Consultante en phyto-aromathérapie Clinique et Ethnomédecine

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