Les Oméga 3 sont-ils importants pour la santé ?

Vous recherchez des moyens naturels pour améliorer votre santé ? Les oméga 3 sont un incontournable. Ces acides gras essentiels ont des bienfaits surprenants pour le cerveau, le cœur et même la peau. Dans cet article, nous allons explorer les avantages de consommer des aliments riches en oméga 3 et comment ils peuvent contribuer à améliorer votre qualité de vie.

Comment définit-on les Oméga 3 ?

Le poisson gras contient des graisses insaturées qui sont appelées les acides gras ou Oméga 3. En fait, ces acides gras Oméga 3 peuvent être favorables pour la santé cardiaque.

Ces acides gras seraient capables de faire baisser l’inflammation dans tout le corps. Étant donné qu’un taux d’inflammation élevé peut dégrader les vaisseaux sanguins et entraîner des maladies cardiaques, il est important de consommer des Oméga 3 sous forme de compléments alimentaires, dès lors que la consommation hebdomadaire de poissons gras n’est pas suffisante.

Quels sont les bienfaits apportés par les Oméga 3 ?

Les oméga 3, qui sont des acides gras polyinsaturés, ont de nombreux bienfaits reconnus pour la santé, notamment :

  • Diminution du risque de maladies cardiaques en améliorant la composition du sang et en réduisant les niveaux de triglycérides.
  • Baisse de l’inflammation dans le corps, ce qui peut réduire le risque de maladies chroniques comme l’arthrite et les maladies cardiaques.
  • Amélioration de la santé cérébrale en augmentant la production de neurones et en réduisant les symptômes de dépression et d’anxiété.
  • Amélioration de la santé de la peau en la protégeant contre les dommages causés par les radicaux libres et en réduisant les symptômes de l’acné.
  • Boost de la fonction immunitaire et réduction des risques de maladies auto-immunes.
  • Réduction des symptômes de la déficience cognitive liée à l’âge comme la démence et la maladie d’Alzheimer.

Que dit la science à propos des Oméga 3 ?

Il existe de nombreuses études scientifiques qui ont étudié les bienfaits des Oméga 3 pour la santé. Cependant, il est important de noter que certaines de ces études sont plus solides que d’autres et que les résultats peuvent varier en fonction des populations étudiées et des doses d’Oméga 3 utilisées. Il est donc important de consulter un professionnel de santé avant de changer votre régime alimentaire ou de prendre des suppléments.

Voici quelques études qui ont étudié les bienfaits des oméga 3 :

  • Une méta-analyse de 2016 a révélé qu’une consommation accrue d’oméga 3 était associée à une réduction du risque de maladies cardiaques. (https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4816244/)
  • Une étude de 2017 a révélé que les suppléments d’oméga 3 étaient efficaces pour réduire les symptômes de dépression. (https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5767111/)
  • Une étude de 2018 a révélé que les suppléments d’oméga 3 étaient efficaces pour réduire les symptômes de l’acné. (https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5869135/)
  • Une étude de 2019 a révélé que les suppléments d’oméga 3 étaient efficaces pour améliorer la fonction cérébrale chez les personnes atteintes de démence et de maladie d’Alzheimer. (https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6872751/) Il est important de noter que ces études ne sont pas exhaustives et il en existe beaucoup d’autres qui ont également montré des bienfaits pour la santé des oméga 3. Il est important de consulter un professionnel de santé avant de changer votre régime alimentaire ou de prendre des suppléments pour vérifier qu’ils sont adaptés à votre état de santé.

Quelles sont les meilleures sources d’Oméga 3 ?

De nombreux aliments sont riches en Oméga 3, poissons, graines, noix, algues, vous avez donc l’embarras du choix :

  • Le maquereau, Le saumon, Le foie de morue
  • le hareng, Les huitres, Les sardines, Les anchois
  • Les graines de lin fraîchement moulues ( Les Oméga 3 contenues dans les graines de lin sont mieux absorbés lorsqu’elles réduites en poudre. Toutefois, cette poudre s’oxyde très vite )
  • Les graines de chia, Les noix de Grenoble.

Quels sont les principaux types d’Oméga 3 ?

L’EPA ou acide eicosapentaénoïque

L’EPA est un Oméga 3 qu’on trouve essentiellement dans les poissons gras ainsi que dans les fruits de mer. Cet acide gras possède de multiples fonctions essentielles et serait capable de faire baisser le taux d’inflammation.

Le DHA ou acide docosahexaénoïque

On trouve principalement le DHA dans les poissons gras, les huiles de poisson et les algues ainsi que les fruits de mer. Son rôle majeur est de servir de composant structurel dans les membranes cellulaires, et en particulier dans les cellules nerveuses du cerveau et des yeux.

L’ALA ou acide alpha-linolénique

L’ALA est en fait l’acide gras le plus courant : On le trouve notamment dans les graines de lin, les graines de chia et les noix. Toutefois, il est considéré comme un acide gras essentiel. En effet, l’organisme est capable de le convertir en EPA et DHA. Néanmoins, ce processus est très inefficace chez l’homme. D’après une estimation, seulement 5 % de l’ALA est converti en EPA, et seulement 0,5 % en DHA. C’est donc pour cela qu’il ne devrait jamais être considéré comme une source unique d’acide gras Oméga 3.

Quel complément alimentaire choisir ?

Pour être sur de consommer suffisamment d’acides gras Oméga 3, il faudrait consommer du poisson gras de qualité, plusieurs fois par semaine. Cependant, si vos habitudes alimentaires ne vous le permettent pas, vous pouvez tout à fait vous tourner vers les compléments alimentaires à base d’Oméga 3.

Les compléments alimentaires de qualité, riches en EPA & DHA, contiennent des huiles de poisson, de krill ou encore des algues. Pour les adeptes du mode alimentaire végétarien ou végan, il est recommandé de prendre un complément alimentaire riche en DHA tiré des algues. D’ailleurs, vous trouverez votre bonheur dans la section Oméga 3 de notre pharmacie en ligne.

Un taux élevé d’oméga-3 DHA dans le sang pourrait permettre de réduire de 49% le risque de maladie d’Alzheimer

La maladie d’Alzheimer, première cause de dépendance lourde des personnes âgées

Selon le rapport réalisé en 2015 par l’Alzheimer’s Disease International – ADI, la maladie d’Alzheimer est la 1ère cause de démence : 60 à 70% des cas. En France, on estime à 900.000 personnes le nombre de personnes atteintes de cette maladie qui affecterait 15% de la population au-delà de 80 ans (40% d’hommes et 60% de femmes).
Le dossier réalisé par l’Inserm décrit les symptômes de la maladie : troubles de la mémoire, troubles des fonctions exécutives comme ne plus savoir comment utiliser son téléphone ou oublier des recettes culinaires pourtant maîtrisées, problèmes d’orientation dans le temps et dans l’espace. Plus rarement, des troubles du langage ou de la vision élaborée (lecture, repérage des objets…) peuvent s’observer au début de la maladie. L’extension de la maladie se traduit par des troubles progressifs du langage oral (aphasie) et écrit (dysorthographie), du mouvement (apraxie), du comportement et de l’humeur (anxiété, dépression irritabilité) et du sommeil (insomnie).

Trois familles de facteurs de risques ont été identifiées :

  1. L’âge : le nombre de nouveaux cas augmente de façon exponentielle avec l’âge.
  2. Une prédisposition génétique : le facteur de risque génétique principal est le gène ApoE qui peut prendre différentes formes (ApoE2, ApoE3 ou ApoE4). La version ApoE4/ ApoE4 augmente le risque de maladie d’Alzheimer : 33% des personnes porteuses de cette forme ayant atteint l’âge de 75 ans développeront une maladie d’Alzheimer.
  3. Des facteurs de risques environnementaux tels que l’hypertension artérielle, le diabète, le tabac, l’obésité ou la sédentarité.

La supplémentation en Omega 3 DHA pour retarder et ralentir la progression de la maladie ?

Une étude publiée le 9 juin dernier dans la revue Nutrients met en évidence le lien entre Omega 3 DHA et Maladie d’Alzheimer. Selon l’équipe du Fatty Acid Research Institute (FARI) dirigée par Aleix Sala-Vila, PhD, les personnes ayant un taux sanguin de DHA plus élevé (6.1%) ont 49% moins de risques de développer la maladie d’Alzheimer que celles ayant un taux plus faible (3.8%). Les conclusions de cette étude d’observation prospective menée au sein de la Framingham Offspring Cohort – comprenant 1.490 participants sans démence âgés de 65 ans et plus –, suggèrent qu’un apport supplémentaire en oméga-3 DHA, en particulier pour les personnes porteuses du gène ApoE4, pourrait ralentir le développement de la maladie. Par ailleurs, les auteurs ont estimé qu’une augmentation du DHA érythrocytaire du premier au cinquième trimestre de l’étude a fourni environ 4,7 années de vie supplémentaires sans maladie d’Alzheimer.

Sources

  • https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/16828546/
  • https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/17622276/
  • https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30879339/
  • https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/12480795/

Laisser un commentaire