Novembre est le mois sans tabac !

Que vous ayez décidé d’arrêter de fumer ou d’accompagner vos proches dans le sevrage tabagique, Bravo ! Et Merci ! Non seulement vous contribuez à la mise en place d’une vie saine, mais vous prenez également soin de votre entourage voire même des générations futures. De nos jours, cette initiative est un acte de bienveillance des plus appréciés, dans ce monde célébrant le retour à une hygiène de vie équilibrée grâce à l’arrêt du tabac.

En novembre, on arrête le tabac ensemble !

Se lancer seul dans cette grande aventure du sevrage est tout sauf une mince affaire. Vous avez peut-être même essayé une ou deux fois, mais sans succès. En novembre, donnez-vous toutes les chances de réussir en vous inscrivant au Mois sans tabac et profitez du soutien d’une communauté soudée et solidaire. La Santé Publique France, le Ministère des Solidarités et de la Santé ainsi que l’Assurance Maladie, vous proposent ce défi soit une belle opportunité pour démarrer. Alors, comme les centaines de milliers de Français; rejoignez le mouvement et bénéficiez des nombreux outils et conseils pour vous aider à arrêter de fumer !

Près de 6 fumeurs quotidiens sur 10 souhaitent arrêter de fumer

Cette année 2023 verra la 8e édition de la campagne nationale « Mois sans tabac » qui propose kit d’accompagnement et adresses de professionnels pour faciliter le sevrage tabagique. En 2022, 162 012 personnes se sont inscrites en ligne soit 1,4 % des fumeurs quotidiens. Ce chiffre peut paraitre modeste mais il représente une augmentation de 43 % par rapport à l’année précédente.

Une récente étude évalue l’efficacité des méthodes de sevrage tabagique

Publiée dans la revue Cochrane en septembre dernier, cette étude portant sur 157 179 fumeurs est réalisée par des chercheurs de l’université d’Oxford. Elle révèle que trois solutions s’avéreraient particulièrement efficaces pour aider les fumeurs à arrêter de fumer à long terme (au moins six mois sans fumer) : les cigarettes électroniques à la nicotine, la varénicline et la cytisine. Si, en France, les traitements à la varénicline peuvent être délivrés sur ordonnance, la cytisine n’est pas autorisée.

Arrêter de fumer, commencer à vivre !

Votre organisme est extraordinaire ! Il ne tient qu’à vous de commencer. Dans la demi-heure qui suit l’arrêt du tabac, la tension artérielle, le pouls et la température redeviennent normales. Après 8 heures, la quantité de nicotine et de monoxyde de carbone dans le sang diminue de moitié, favorisant l’oxygénation des cellules. En 24 heures, le monoxyde de carbone est complètement éliminé de l’organisme et les poumons commencent à rejeter les résidus de fumée… De là, le teint gris, les cernes sous les yeux et les rides appartiennent au passé. Entre 3 et 9 mois, la fonction pulmonaire retrouve une activité normale. Après 5 ans sans tabac, vos risques de cancer du poumon seront réduits à moitié, alors, plus d’excuses !

La consommation de tabac, première cause de mortalité évitable en France avec plus de 75 000 décès estimés en 2015

Le 31 mai dernier, c’était la Journée mondiale sans tabac, l’occasion de rappeler qu’en 2020, plus de trois adultes sur dix déclaraient fumer (31,8% des 18-75 ans), dont un quart quo­ti­dienne­ment (25,5%), selon le Baromètre de Santé publique France 2021. Une bonne nouvelle cependant, selon l’OFDT, la dangerosité perçue du tabac a augmenté. Cette information permettra peut-être de faire repartir à la hausse le nombre de fumeurs qui tentent d’arrêter de fumer.
En effet, s’ils étaient 33,4% en 2019, en 2020, seuls 29,9% des fumeurs quotidiens avaient fait une tentative d’arrêt d’au moins une semaine au cours des 12 derniers mois !

Le tabac, première cause évitable de mortalité

Selon Santé Publique France, en France métropolitaine, plus de trois personnes de 18-75 ans sur dix déclarent fumer (31,8 %) et un quart fumer quotidiennement (24,5 %). Les hommes restent plus nombreux à fumer (27,4 %) que les femmes (21,7 %). Île-de-France et Pays de la Loire sont les deux régions qui comptent le moins de fumeurs quand Provence-Alpes-Côte d’Azur et Occitanie sont celles où l’on fume le plus !

Car fumer tue ! Tout simplement…

Goudrons, mercure, arsenic, acétone, cyanure, cadmium, ammoniac, formol, … nul besoin d’être expert en chimie pour admettre que ces substances sont extrêmement dangereuses. Des éléments qui malheureusement composent chaque tige de cigarette ! En effet, fumer équivaut à inhaler en une seule bouffée des métaux lourds, de l’essence, des pesticides, du poison, du détergent et un conservateur du domaine de la médecine légale. Bilan : jusqu’à la moitié de ceux qui en consomment en meurent ! En France métropolitaine, il fait plus de 75 000 victimes chaque année. Ce qui est énorme compte tenu du fait que c’est la première cause de mortalité évitable en France.

Le tabac, un geste dur à stopper

Réussir à se libérer de cette forte addiction représente un véritable défi. Cela est tout à fait compréhensible ! Puisque fumer s’ancre dans les habitudes de vie de ses consommateurs. Pour un fumeur, chaque bouffée est constamment associée au bien-être, au plaisir, voire même à un rituel. En déréglant le circuit neuronal de la récompense, dont la sensation agréable au cerveau, la nicotine entraîne non seulement une dépendance .

Pour vous soutenir, vous et l’ensemble de votre corps à traverser ces épreuves, les Laboratoires Ineldea ont spécialement formulé le Seranil Soutien nutritionnel dans l’arrêt du tabac. Ce complément alimentaire à base d’extraits de plantes vous aidera à résister au stress et contribuera à retrouver le bien-être physique et mental que vous recherchez lors de votre sevrage tabagique.

Le Spray instant libération rapide BIO de Pranarom, quant à lui, est un complément alimentaire d’aromathérapie qui permet d’inhiber vos envies ponctuelles de fumer. Si vous souhaitez arrêter de fumer définitivement, ce spray BIO de Pranarom vous accompagnera dans votre démarche. Il vous aidera à gérer les envies irrésistibles de fumer grâce à une synergie unique d’huiles essentielles en spray.

Et souvenez-vous : « La santé n’est pas tout, mais sans elle, tout le reste n’est rien. »

3 facteurs caractérisent la population des personnes qui fument

  • Un plus faible niveau de diplôme : 30,8 % de fumeurs parmi les personnes n’ayant aucun diplôme ou un diplôme inférieur au Baccalauréat contre 16,8 % parmi les titulaires d’un diplôme supérieur au baccalauréat.
  • La prévalence est la plus élevée dans le tiers de la population dont les revenus sont les plus bas (33,6 %).
  • Une plus forte proportion de fumeurs parmi les personnes au chômage : chez les 18-64 ans, elle est de 42,3 % pour cette population, à comparer aux 26,1 % chez les actifs occupés et aux 19,1 % chez les étudiants.

Pour réussir son sevrage tabagique, mieux vaut partir avec des neuromédiateurs au top !

Au-delà de la dépendance à la nicotine qui disparait au bout de 6 à 8 semaines, le tabac correspond pour nombre de fumeurs à un moyen de se faire plaisir, de gérer son stress ou son anxiété, de surmonter ses émotions, de se stimuler, de se concentrer… C’est là que les neuromédiateurs entrent en jeu : ils permettent aux neurones de communiquer entre eux. Fabriqués à partir de certains acides aminés présents dans les protéines des aliments : la tyrosine pour la dopamine et le tryptophane pour la sérotonine.

Si la dopamine active le « circuit de la récompense » et du plaisir, induisant ainsi une sensation de satisfaction, la sérotonine ou « hormone de la sérénité » est associée à la gestion du stress et de l’anxiété. Quand on sait que leurs synthèses respectives sont améliorée par le fer et le magnésium, et que les Omega 3, dont le DHA, participent à la souplesse des membranes neuronales et ont la propriété remarquable de déclencher la libération de la dopamine, on comprend mieux comment la micronutrition est une aide à ne pas négliger lors du sevrage tabagique !

Quels compléments alimentaires pour aider au sevrage tabagique ?

Fer, Magnésium, Omega 3 arrivent en tête. Fer et Magnésium améliorent la synthèse de dopamine (l’hormone du plaisir) et de sérotonine (celle de la sérénité), neuromédiateurs facilitant la communication entre les neurones. Les Omega 3 – dont le DHA – participent à la souplesse des membranes neuronales permettant eux-aussi une meilleure communication entre les neurones. Certaines plantes peuvent aussi être recommandées telles que le mucuna, le griffonia ou encore l’aubépine, la passiflore ou la valériane.

Sevrage tabagique et prise de poids

Il n’est pas rare de constater une prise de poids lors de l’arrêt du tabac et la peur de prendre du poids constitue un frein important au sevrage. En effet, la prise de poids moyenne induite par le sevrage tabagique est évaluée à 4,5 kg en moyenne entre 6 à 12 mois après l’arrêt. Elle peut dépasser plus de 10 kg en un an pour 13 % des personnes ayant arrêté de fumer.

Et si un déséquilibre du microbiote était lié à la cette prise de poids?

Une étude publiée en 2021 dans la revue Nature par une équipe de l’Institut Weizman établit un lien entre la composition du microbiote et la prise de poids liée au sevrage tabagique. Les chercheurs ont observé que les souris régulièrement exposées à la fumée de cigarette ne prenaient pas de poids malgré une alimentation riche en graisses et sucres. A l’inverse, dès que cette exposition à la fumée cessait, leur prise de poids était rapide. Ils ont également constaté que chez les souris ayant reçu un traitement d’antibiotiques à large spectre (ayant appauvri leur microbiome), lors de la cessation de l’exposition à la fumée, la prise de poids était moindre, et ce, quel que soit leur régime alimentaire.

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