Les vitamines sont des substances indispensables à la vie. Nous retrouvons dans le mot vitamines, le latin « vita » qui signifie « vie ». Elles interviennent dans toute une série de réactions chimiques essentielles au fonctionnement normal de notre corps. Hélas, nous ne pouvons synthétiser nous-même ces précieuses substances. Nous devons les apporter par notre alimentation. De manière générale, une alimentation équilibrée doit nous fournir les 13 vitamines en quantité suffisante.
Il y a des moments dans notre vie où nos besoins vitaminiques sont accrues : grossesse, maladie, croissance, période de confinement… Il existe des moyens de conserver et d’assimiler au mieux ces précieuses vitamines, vitales et essentielles à notre corps. Et quand l’alimentation ne suffit plus à un apport suffisant, il faut alors augmenter son apport par le biais de compléments alimentaires.
Que sont les vitamines ?
Les vitamines sont des substances indispensables à notre organisme. Seulement, nous ne sommes pas capables d’en réaliser la fabrication. Ainsi, c’est l’alimentation qui est censée nous fournir ces précieuses substances.
À l’inverse de la plupart des éléments nutritifs comme les sucres d’ailleurs, les protéines ou les graisses, les vitamines sont nécessaires en très petites quantités car elles agissent à faible doses. Pour vous donner une idée, les quantités vitaminiques requises sont 1000 fois moins importantes que le trio protéine–lipide–glucide.
Les vitamines participent grandement au métabolisme de nos cellules. Elles interviennent donc dans toute une série de transformations chimiques qui font que notre corps se construit et fonctionne correctement.
Ce que les vitamines ne sont pas
Ce ne sont pas des aliments, dans la mesure où elles n’apportent pas directement d’énergie et donc pas de calories. Elles ne participent pas non plus à la construction de l’organisme ; elles aident les cellules à effectuer leurs réactions chimiques.
Ce ne sont bas des substances inoffensives car certaines vitamines prises en excès peuvent provoquer des troubles de la santé.
Carences et déficiences en vitamines ? Quelles différences ?
La carence vitaminique ou avitaminose désigne l’absence ou l’insuffisance d’un apport en vitamine. Cela entraîne des troubles de la santé caractéristiques pour une vitamine donné. Elle peut être dû soit à un apport alimentaire insuffisant soit à une carence au niveau digestif.
Les signes cliniques provoqués par une carence n’apparaissent pas brusquement. Toutefois, c’est lors d’un état prolongé que surviennent les symptômes. À ce stade l’organisme aura alors épuisé toutes ses réserves en vitamines. Un état de carence provoque l’apparition de maladies graves qui régressent bien souvent lorsque l’organisme reçoit à nouveau la vitamine manquante.
Quelques exemples : une carence en vitamine C provoque le Scorbut, une carence en vitamine D cause le rachitisme… Sachez que dans nos pays industrialisés, les grandes maladies de carences ont pratiquement disparu car notre régime alimentaire est satisfaisant pour ouvrir les besoins en vitamines. Ce qui n’est pas le cas des pays en sous-nutrition.
Si les maladies de carence sont extrêmement rares dans nos régions, ce n’est donc pas le cas des états de déficience. Certaines personnes peuvent voir leur état de santé s’altérer par un manque de vitamine. Cet état de déficience est également appelé hypovitaminose. Il peut s’agir alors d’une insuffisance d’apports vitaminiques engendrant un accroissement des besoins en vitamines.
Les personnes à risque
L’insuffisances des apports peut concerner les personnes dans les cas suivants :
- Personnes placées dans des maisons de retraite ou de soins
- Anorexiques
- Personnes suivant des régimes amaigrissants inadéquats
- Édentés
- Personnes souffrant de troubles intestinaux chroniques
- Personnes faisant un usage prolongé de médicaments
L’accroissements des besoins peut concerner les personnes dans les cas suivants :
- Jeunes en période de croissance
- Grands sportifs
- Femmes enceintes ou allaitantes, ou sous contraceptifs oraux
- Lors de prise de certains médicaments
- Fumeurs : les besoins en vitamines C et A sont augmentés car la nicotine est responsable d’une perte plus rapide des vitamines par désaturation des tissus
- Alcooliques (vit A, B1,B12, B6, C)
- Les personnes vivant en milieu pollué peuvent avoir des besoins accrus en vitamines, surtout en vitamine D (diminution de la synthèse cutanée par rééducation de l’ensoleillement dû aux fumées industrielles), ainsi qu’en vitamines A, E, C
Les principales causes de déficience
Une alimentation déséquilibrée :
Une alimentation déséquilibrée n’assure pas l’apport qualitatif et quantitatif de toutes les substances indispensables au bon fonctionnement de l’organisme. Évitez les fast-food et les plats préparés. Le mieux est de préparer soi-même ses repas, or certaines personnes, bien souvent seules, prennent de mauvaises habitudes.
La dépression :
La diminution ou l’absence d’appétit résulte d’un état dépressif : solitude, ennui, démotivation… mais peut également être à la base d’une déficience vitaminique.
L’anorexie :
Une restriction volontaire des apports alimentaires peut entraîner un déficit en vitamine. La peur maladive de l’obésité et l’obsession de la minceur propres à notre société sont souvent à l’origine de ce trouble qui atteint surtout les femmes.
Les troubles digestifs :
C’est au niveau du tube digestif que les vitamines sont absorbées. Si le tube digestif n’est pas en bon état, l’absorption des aliments et donc des vitamines sera incomplète, d’où un risque de déficience.
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Troubles digestifs aigu :
La digestion joue un rôle extrêmement important dans l’absorption des vitamines. Des troubles digestifs tels que : constipations, diarrhées, infections intestinales, parasitoses, insuffisances hépatique, etc. sont les signes d’une digestion perturbée. Digestion perturbée rime bien souvent avec flore intestinale perturbée. Il est donc primordial d’entretenir sa flore intestinale afin que vos intestins puissent remplir convenablement leurs rôle d’absorption des nutriments !
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Troubles digestifs chroniques :
Les personnes atteintes de troubles chroniques du transit intestinal absorbent mal les vitamines : diarrhées chroniques, stéatorrhées, affections du pancréas, etc.
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Problèmes dentaires :
Nous n’y pensons pas forcément mais des problèmes dentaires graves peuvent être responsables d’une insuffisance d’apport alimentaire pour des raisons « mécaniques ».
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Intervention chirurgicale :
Les personnes ayant subi une opération chirurgicale consistant à enlever une partie du tube digestif.
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Prise de médicaments :
L’usage prolongés de certains médicaments diminue la résorption des vitamines (pansements gastriques, laxatifs).
Nb : Il a été constaté que même quand le régime alimentaire est équilibré, la couverture des besoins en vitamines n’atteint que 80 % des apports conseillés. Mais alors où sont passés les 20 % restants ? Dans nos régions, les techniques de transformations et de conservations des aliments sont responsables d’une diminution de la teneur en vitamines de ces aliments.
Les principales causes de pertes vitaminiques
- Le blutage (séparation du son et de la farine), est souvent excessif. Un blutage poussé permet d’obtenir une farine très blanche. Mais la conséquence en est une perte importante de vitamines : 2/3 des vitamines du groupe B seraient ainsi perdus. Ainsi donc, le pain « blanc » est beaucoup plus pauvre en vitamine B1 (0,08 mg pour 100g) que le pain « complet » (0,25 pour 100g). D’où l’intérêt de se tourner vers des produits à base de farines complètes biologiques pour un apport plus important en nutriments.
- L’écrémage du lait enlève la plus grande partie des vitamines liposolubles.
- Le blanchiment des légumes avant conservation ou congélation a pour but d’améliorer la qualité de ceux-ci et aussi de réduire le volume des aliments. Il consiste à ébouillanter les légumes ou à les passer à la vapeur. La perte due à l’ébouillantage peut atteindre 60 % pour la vitamine C, 30 % pour la B1 et 40 % pour la B2.
- La déshydratation entraîne une perte vitaminique très importante.
- La cuisson provoque inévitablement des pertes en vitamines (B1 et C surtout). Préférez la cuisson à la vapeur douce mais qui dénature beaucoup moins les aliments.
- Notre mode de vie fait que nous mangeons de plus en plus de plat « tout-prêts » et de moins en moins d’aliments frais. Si les aliments industriels « prêts à manger » facilitent grandement la vie, ils sont en partie responsables d’une perte vitaminique importante…. Comme on vient de le voir, ceci est dû aux technologies de transformation et de conservation des denrées alimentaires.
Conclusion :
Il est préférable de cuisiner soi-même ses plats afin et de consommer des aliments frais, de saison et de proximité. Je suis sûre que vous êtes pourtant entourés de petits producteurs locaux aux produits de qualité. Ce qui est bien, c’est que l’on sait d’où ça vient, les produits n’ont pas été conservés pendant des jours en chambres froides avant d’être proposés aux consommateurs en grande surface. Conséquence ? Vos aliments sont de meilleurs qualités, remplis de vitamines, minéraux et oligo-éléments, pour le plus grand bonheur de vos papilles et surtout de votre santé !
Autre conseil : notre santé passe par la santé de nos intestins, lieu d’absorption de tous les éléments essentiels au bon fonctionnement de notre organisme. C’est d’ici que tout commence, mais c’est pour cela qu’il est important de chouchouter sa flore intestinale.
Nice blog, merci 🙂
Merci pour ton article et les infos : )