L’Avoine fait la part belle à l’usage médical

L’avoine est au nord de l’Europe ce que l’orge est au sud, mais reste cependant peu présente à l’extrême nord (Russie, Scandinavie). Ses premiers usages connus remontent à plus de 4500 ans. Son emploi a perduré durant l’âge de cuivre puis l’âge de bronze, dans les régions tempérées d’Europe et d’Asie.

Qu’est ce que l’avoine ?

L’Avoine cultivée (Avena sativa L.), parfois appelée « avoine commune », appartient à la famille des Poaceae, sous-famille des Pooideae. Cette espèce, connue uniquement à l’état cultivé, a probablement été domestiquée en Europe centrale et septentrionale il y a environ 2500 ans. C’est une plante herbacée annuelle caractérisée par des tiges dressées et des inflorescences en panicules lâches.

On cultive principalement l’avoine pour son fruit riche en amidon et comme plante fourragère appréciée pour ses pousses tendres et sucrées. Elle occupe une place importante dans l’alimentation animale, notamment pour les équidés. Le genre Avena comprend diverses espèces cultivées et adventices, y compris la folle avoine (Avena fatua).

En termes d’exigences, l’avoine nécessite un sol de meilleure qualité que le seigle. Ses tiges restent souples plus longtemps, ce qui est avantageux pour le fourrage. Elle se distingue par un cycle de culture relativement court lorsqu’elle est utilisée comme fourrage récolté en vert.

La plante se caractérise par des feuilles longues et effilées avec une ligule blanche sans oreillettes. La floraison de l’avoine sauvage a lieu de mai à juillet. Ses fleurs hermaphrodites sont autopollinisées par le vent. La tige, cylindrique et dressée, varie entre 25 à 150 cm de haut. Les inflorescences sont des panicules lâches avec des épillets de deux à trois fleurs.

Le grain de l’avoine est un caryopse velu entouré de glumelles non adhérentes. La plante développe également des racines adventives et possède un système racinaire fasciculé robuste. En France, plus de 100 variétés d’avoine demeurent inscrites au Catalogue officiel des espèces et variétés. On dénombre près de 360 variétés au Catalogue européen. Les variétés se répartissent entre celles de printemps et celles d’hiver. Pour sa culture, l’avoine ne convient pas aux sols pauvres, inondables ou très lourds. Elle se développe mal sous ombrage et dans les associations trop denses.

Un peu d’histoire

Depuis l’âge du bronze en Europe, l’avoine (Avena sativa) a servi d’alimentation pour les hommes et les animaux, notamment les chevaux, et de plante médicinale. Au Moyen-Âge, elle formait la base de l’alimentation grâce à sa valeur nutritive élevée et ses vertus fortifiantes. À cette époque, elle était parfois utilisée pour rembourrer les matelas, afin de prévenir les rhumatismes. Au XVIIème siècle, Nicolas Culpeper recommandait la farine d’avoine, mélangée à l’huile de feuilles de laurier, en cataplasme pour soulager la gale ou la lèpre, ainsi que pour traiter les troubles nerveux et rhumatismes.

En Asie et en médecine ayurvédique, l’extrait des parties aériennes de l’avoine est conseillé en cas de dépendance à l’opium. Aujourd’hui, l’avoine est valorisée pour ses propriétés fortifiantes et reminéralisantes. Les herboristes emploient l’avoine depuis au moins le XVIIe siècle pour divers maux, notamment la fatigue, les troubles nerveux, la dépression, l’insomnie et la gale. Comme émollient, on l’utilise depuis plus d’un siècle dans les préparations pour soins du corps.

Historiquement, la paille d’avoine servait à rembourrer les matelas pour éviter les rhumatismes. L’avoine est stimulante, utilisée pour les chevaux avant les courses. Le porridge, une bouillie de flocons d’avoine, est prisé au petit déjeuner dans les pays britanniques. L’avoine, d’abord réservée à l’alimentation du bétail, a été introduite dans l’alimentation humaine et la phytothérapie. Les grains, récoltés à maturité, sont transformés en gruau, son et farine pour leur utilisation alimentaire et phytothérapeutique.

On recommande l’avoine pour soulager la nervosité, améliorer le sommeil, prévenir l’excès de cholestérol sanguin et les maladies cardiovasculaires, et comme émollient pour soulager les irritations cutanées.

Traditionnellement, elle est également utilisée contre la fatigue, les troubles de l’appétit, les calculs urinaires, les rhumatismes et la goutte. Son importance dans les cultures germaniques et indo-européennes est notable, symbolisant un aliment de base et jouant un rôle dans la mythologie agraire.

Quelles sont les principales propriétés pharmacologiques de l’Avoine ?

Le son et le gruau d’avoine sont riches en fibres alimentaires solubles et en béta-glucanes. Ces substances réduisent l’absorption du cholestérol alimentaire et régulent le taux de cholestérol LDL (« mauvais cholestérol ») dans le sang. L’avoine contient aussi des avénacosides, des flavonoïdes et une diversité de nutriments, tels que le manganèse, phosphore, fer, zinc, vitamines B1 et B5. Sa composition biochimique inclut des minéraux comme la silice, et des composés comme les isoflavones, saponosides triterpéniques, l’alcaloïde indolique gramine et des polysaccharides. Les béta-glucanes, en particulier, sont des polymères de glucose avec des liaisons béta-1,3 ou béta-1,4, conférant à l’avoine des propriétés de solubilité et de viscosité. Ces caractéristiques favorisent la séquestration du cholestérol et des sels biliaires.

L’avoine s’utilise traditionnellement comme aliment hivernal. En médecine chinoise la graine arrête la sudation et la plante entière arrête les métrorragies. En Occident, la tradition attribue à l’avoine une utilité comme potentialisateur minéral, du fait de sa richesse en silice, comme tonique fortifiant et anti-asthéniant (avec le fruit non décortiqué). Elle s’emploie pour calmer la nervosité et soigner les insomnies (action attribuées à la gramine). En tant que plante émolliente, on utilise sa décoction pour prévenir la constipation et traiter l’eczéma, les engelures, les dartres.

Propriétés nutritionnelles et métaboliques

L’avoine est une plante très nutritive, reconnue pour sa richesse en protéines équivalentes à celles de la viande, du lait et des œufs, selon les recherches de l’OMS. Cette qualité en fait un aliment fortifiant idéal en début de journée. Sa viscosité prolonge la sensation de satiété en ralentissant la sortie des aliments de l’estomac et en retardant les signaux d’appétit dans l’intestin. De plus, l’avoine stimule la sécrétion d’insuline grâce à ses saponines, agissant ainsi sur le taux de glucose sanguin.

Sur le plan cardiovasculaire, l’avoine joue un rôle hypocholestérolémiant et hypotriglycéridémiant. Un essai clinique randomisé en 2010 a démontré sa capacité à réduire le cholestérol total et le LDL, notamment dans le cadre d’un régime hypocalorique. Elle agit en inhibant l’activité de l’HMG-CoA réductase, une enzyme impliquée dans la synthèse du cholestérol. Les β-glucanes présents dans l’avoine séquestrent l’acide cholique et chénodésoxycholique dans les selles, favorisant leur élimination et réduisant ainsi les taux de cholestérol.

Sur le plan digestif, le son d’avoine est couramment utilisé pour traiter la constipation, grâce à ses fibres solubles et insolubles qui favorisent la santé digestive. Il exerce également un effet prébiotique in vitro, permettant de moduler le microbiote intestinal. La consommation régulière de son d’avoine ou de béta-glucanes contribue au maintien d’un taux normal de cholestérol LDL. Enfin, des études cliniques de qualité indiquent que le son et le gruau d’avoine aident à régulariser les taux de sucre dans le sang après un repas, ce qui est bénéfique pour les personnes diabétiques ou à risque de diabète.

L’avoine réduit le cholestérol total et le cholestérol LDL comme cela a été montré dans un essai clinique randomisé en 2010. Cette baisse s’accompagne d’une réduction du tour de taille lorsqu’on utilise la plante dans le cadre d’un régime hypocalorique.

Propriétés neuropsychiques

On attribue les propriétés stimulantes neuromusculaires de l’avoine à la trigonelline. L’avénine contenue dans l’avoine possède des effets tonifiants, renforçant les fonctions musculaires durant les entraînements et exercices physiques. C’est pourquoi les chevaux consomment souvent de l’avoine avant les courses hippiques pour augmenter leur stimulation et vigueur.

L’action sédative modérée et régulatrice du sommeil de l’avoine est liée à la gramine, dont la structure moléculaire est similaire à celle de la sérotonine et de la dopamine. La présence de tryptophane favorise la synthèse de la sérotonine. Cela explique l’usage proposé de la teinture-mère d’avoine dans le sevrage tabagique et potentiellement dans le sevrage des opiacés. De plus, les fibres de l’avoine participent à la prévention de la constipation. Cependant, son utilisation pour la nervosité, les insomnies et les irritations de la peau repose principalement sur des traditions empiriques.

Une petite étude contrôlée suggère que la consommation d’aliments contenant de l’avoine pourrait faciliter l’arrêt du tabac. Des recherches complémentaires sont nécessaires pour confirmer ces résultats.

On a observé des effets favorables sur la cognition avec des doses de 800 mg de flavonoïdes et saponosides triterpéniques. Les céréales d’avoine contiennent également des quantités significatives de mélatonine et de GABA, et les jeunes pousses d’Avena sativa contiennent une monoamine oxydase.

Autres propriétés

L’avoine possède un effet stimulant thyroïdien, lié à ses propriétés nutritionnelles. Elle favorise également la libération de la testostérone sur sa protéine de transport (SHBG), démontrant une action hormonale modérée. En usage externe, l’avoine exerce une activité émolliente, apaisant les peaux sensibles ou irritées, d’où son intérêt dans certains cosmétiques pour traiter des dermites irritatives.

Les propriétés antioxydantes de l’avoine font l’objet d’études croissantes, notamment pour leurs bénéfices potentiels dans la santé cardiovasculaire. On reconnait également la plante pour ses propriétés antitumorales, diurétiques, neurotoniques, antidépressives légères, antispasmodiques, anti-inflammatoires, cicatrisantes, immunomodulatrices, antidiabétiques et hypocholestérolémiantes.

L’avoine contient des flavones avec une action hormonale œstrogénique modérée et un léger effet stimulant sur la thyroïde. Elle renforce les fonctions musculaires durant les entraînements et exercices physiques. On utilise la teinture-mère d’avoine, contenant de la gramine, pour la désaccoutumance au tabac. Cette même gramine, en raison de sa structure moléculaire proche de la sérotonine et de la dopamine, contribue à ses effets sédatifs et antispasmodiques.

Les béta-glucanes de l’avoine réduisent le cholestérol total et le LDL-cholestérol, sans affecter le HDL et les triglycérides. La consommation d’avoine s’accompagne d’une baisse du cholestérol total et du LDL-cholestérol, ainsi que d’une réduction du tour de taille dans le cadre d’un régime hypocalorique. L’avoine fermentée inhibe la lipase pancréatique et peut s’utiliser dans la prise en charge diététique de l’obésité.

Existe-il des précautions d’emploi concernant l’Avoine ?

Les personnes présentant un terrain allergique, caractérisé par l’atopie, peuvent manifester des réactions cutanées lors de l’utilisation de produits contenant de l’avoine, notamment des crèmes et des lotions. De même, les individus atteints de maladie cœliaque, une allergie au gluten, devraient éviter de consommer des produits à base d’avoine, même si plusieurs études cliniques n’ont pas révélé d’aggravation de cette maladie avec une consommation modérée de la céréale.

La consommation de produits à base d’avoine peut provoquer des ballonnements et des flatulences. En outre, les infusions d’avoine peuvent avoir un impact sur la vigilance, ce qui les rend potentiellement dangereuses pour les personnes qui conduisent des véhicules ou opèrent des machines-outils. On recommande également aux personnes qui consomment du son d’avoine de veiller à maintenir une hydratation adéquate en buvant entre 1,5 et 2 litres de liquide par jour pour éviter la constipation.

Le son d’avoine peut réduire l’absorption de nombreux médicaments, en particulier ceux prescrits pour réduire le cholestérol. Deux cas de ce type d’interaction médicamenteuse ont pu s’observer avec la lovastatine, une substance non commercialisée en France. Par conséquent, on recommande de prendre les médicaments et le son d’avoine avec au moins deux heures d’intervalle.

L’Agence européenne du médicament déconseille la prise de produits de phytothérapie contenant de l’avoine pendant la grossesse et l’allaitement. En revanche, la consommation d’aliments à base d’avoine et l’application topique de produits à base d’avoine, tels que crèmes, lotions, bains et compresses, ne semblent pas poser de problème pendant ces périodes.

Pour les enfants de moins de douze ans, l’Agence européenne du médicament déconseille l’utilisation d’infusions d’avoine. Cependant, l’usage externe de produits à base d’avoine reste possible. Pour les bains émollients destinés aux enfants, la quantité d’avoine utilisée doit se réduire de moitié.

L’avoine est déconseillée en cas d’hyperthyroïdie, notamment la maladie de Basedow. On recommande également d’éviter une consommation excessive de son ou de flocons d’avoine.

Ce qu’en pensent les autorités de santé

En 2008, l’Agence européenne du médicament (EMA) a formellement reconnu l’usage traditionnel des feuilles et des tiges d’avoine pour atténuer la nervosité et les troubles légers du sommeil, toutefois avec une limitation de la durée du traitement à deux semaines maximum. De plus, l’EMA a validé l’utilisation des grains d’avoine en application externe pour traiter les inflammations mineures de la peau, tels que les coups de soleil et les plaies bénignes.

En 1998, la Commission E du ministère de la Santé allemand a également reconnu l’usage traditionnel des feuilles et des tiges d’avoine. On peut utiliser ces parties de la plante sous forme de bains pour apaiser les inflammations cutanées, la séborrhée (peau grasse) et les démangeaisons.

En 2012, l’EFSA (European Food Safety Authority) a procédé à une évaluation indiquant que les produits à base d’avoine contribuent au maintien d’un taux normal de cholestérol sanguin. Cependant, deux conditions doivent être remplies pour cette contribution. Le complément alimentaire ou l’aliment doit contenir au moins 1 gramme de béta-glucanes par portion. De plus, la personne doit ingérer 3 grammes de béta-glucanes par jour. De plus, ces produits démontrent leur efficacité dans la réduction de l’élévation du taux de glucose dans le sang après un repas. Cependant l’aliment doit renfermer au moins 4 grammes de béta-glucanes pour chaque 30 grammes de glucides présents dans l’aliment. Cet aliment à base d’avoine doit se consommer au cours d’un repas.

Aux États-Unis, la Food and Drug Administration (FDA) a autorisé en 2003 les aliments riches en son d’avoine à afficher la mention « Un régime alimentaire pauvre en acides gras saturés et en cholestérol, et qui contient des fibres solubles d’avoine, peut réduire le risque de maladies cardiovasculaires ». Cette reconnaissance met en exergue les bienfaits cardiovasculaires des produits à base d’avoine.

Comment prendre l’Avoine et à quel dosage ?

Pour favoriser le sommeil, il est possible de consommer de l’avoine sous différentes formes. Les options incluent le gruau, ainsi que les feuilles et les tiges d’avoine. Une méthode couramment utilisée consiste à les préparer sous forme d’infusion. Pour ce faire, on prend 3 grammes de l’avoine choisie. Ensuite, on les infuse dans une tasse d’eau bouillante avant le coucher.

En ce qui concerne les problèmes de peau, l’avoine peut être bénéfique. Pour préparer un remède, on recommande de réaliser une décoction. Pour ce faire, on prend 100 grammes de gruau, de feuilles ou de tiges d’avoine que l’on fait bouillir dans un litre d’eau pendant vingt minutes. Ensuite, on filtre la décoction et on la mélange à l’eau du bain. Une alternative consiste à ajouter directement 60 grammes de farine d’avoine dans le bain.

Pour prévenir la constipation, ainsi que pour contrôler l’excès de cholestérol LDL, on recommande de consommer de l’avoine de manière régulière. On estime la quantité appropriée à 40 grammes de son d’avoine ou 75 grammes de gruau par jour. Les recherches portant sur les maladies cardiovasculaires ont montré des effets bénéfiques à partir d’une consommation quotidienne de béta-glucanes équivalant à 3 grammes. Cela correspond à la quantité de son d’avoine ou de gruau précédemment recommandée.

  • Avoine à usage alimentaire, sous forme de flocons ou de farine.
  • Extrait fluide de plante fraîche standardisé : 5 à 10 ml par jour dans un verre d’eau.
  • Extrait hydroalcoolique : 25 à 50 gouttes 1 à 3 fois par jour.
  • Application de compresses imprégnées d’extrait non alcoolisé ou de décoction d’avoine.
  • Bains d’avoine : verser directement dans le bain 1L de décoction (100 g/L à faire bouillir 20 minutes puis filtrer) ou bien 50 à 60 g de farine d’avoine.

L’Avoine en préparation magistrale d’extraits standardisés sous forme liquide (EPS)

Les formulations phytothérapeutiques connues sous le nom d’Extraits de Plantes fraîches Standardisés (EPS) suivent le procédé d’extraction Phytostandard. Le pharmacologiste Daniel Jean a développé ce procédé dans les années 1990. La commercialisation de ces extraits a débuté au début des années 2000.

L’EPS est classé comme médicament de plante en raison de son action pharmacologique. Il sert de matière première pour des préparations magistrales en officine, acquérant de ce fait une Autorisation de Mise sur le Marché (AMM).

  • En association avec la prêle et l’alfalfa : Dans le cas d’ostéopénie, d’ostéoporose en péri ménopause et ménopause installée, notamment dans un contexte d’hypothyroïdie fruste ou débutante.
  • En association avec le ginseng et la rhodiole : Pour le surmenage physique et psychique, avec perte de poids et fonction thyroïdienne faible.
  • En association avec le tribulus et l’ortie racine : Dans l’asthénie sexuelle, la chute de cheveux, la perte de vitalité et la sarcopénie.
  • En association avec le ginkgo biloba : Contre le surmenage intellectuel de la post-cinquantaine, le risque cardio-vasculaire et métabolique accru dans un contexte de fatigue, de prise de poids et /ou de thyroïde faible.

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